Friday, August 27, 2010

"HABITAT HAÏTI 2004" Un modèle pragmatique pour le Port-au-Prince de demain

Zoning et infrastructures articulés pour un cadre de vie fonctionnel et harmonieux


Carte de Habitat Haiti 2004

Haïti: En avril 2010, à la suite du tremblement de terre du 12 janvier, un arrêté présidentiel déclara d'utilité publique près de 7,000 hectares sis au nord-ouest de la capitale.

0n veut croire que cette mesure - qui se « légitimise » par le souci affiché d'établir un pôle de développement urbain harmonieux et de faciliter le relogement, selon les normes, d'une partie des sinistrés - n'aboutira pas à une de ces verrues, du genre Cité de Dieu ou Grand Ravine, qui galvaudent le front de mer, de beaux paysages de montagne et donnent de Port-au-Prince une indécrottable image de cloaque.
On veut le croire. Mais les faits se présentent pour justifier les appréhensions que la pratique urbanistique de ces dernières décennies fait monter à l'esprit.

Une « squattérisation » anarchique dans une partie de l'aire ciblée par l'arrêté vient, en effet, encore une fois, avilir un autre de nos sites qui, par sa configuration, sa position géographique semble naturellement s'offrir aux regards des planificateurs pour une implantation de nouveaux quartiers dans la région métropolitaine de Port-au-Prince répondant enfin aux exigences des besoins, de la vie et de la culture citadines

C'est à se demander si certains sont capables de s'extirper des réflexes et comportements populistes qui, érigés en système de gestion sociale, ont empli nos villes de favelas hideuses, insalubres et ont conduit Haïti à devenir une des hontes, l'une des plaies de l'humanité moderne.

Le plus décourageant est que l'emplacement - qu'on s'emploie à dégrader à partir de motivations réelles questionnables - a été déjà retenu et acquis légalement pour une expansion citadine moderne allant dans le sens d'un désengorgement, d'une valorisation de la capitale.

Il existe, en effet, un projet - approuvé et encouragé par les plus hautes instances de l'Etat dont la Présidence de la République - dans lequel est programmé l'exploitation intelligente des avantages offerts par ce site sur les plans habitat, commerce, industrie, loisirs, espaces verts. L'ensemble donnerait à jouir d'une qualité fonctionnelle et esthétique qui contrasterait avec l'environnement actuel et apporterait une note attractive à un Port-au-Prince croulant sous le poids de la laideur et de l'inorganisation.

De l'avis de beaucoup qui savent, ce projet de développement intégré d'une zone économique spéciale « Habitat Haïti 2004 », de la NABATEC est l'une des rares planifications cohérentes, structurée, pragmatique, multi vocationnelle, pourvue d'espaces légalement acquis d'implantation, que peut présenter la partie haïtienne de la CIRH dans la perspective d'une reconstruction de Port-au-Prince et de son aire d'influence. Et c'est une telle oeuvre - à laquelle le nouveau regard international sur Haïti donne des chances certaines de se concrétiser dans l'immédiat - qu'une « squattérisation » anarchique non réprimée menace de torpiller.

Type de maison d’habitation

Comment se présente « Habitat Haïti 2004 » ?

Caractérisé par une périphrase « développement intégré d'une zone économique spéciale » «Habitat Haïti 2004», et sa phase initiale « Haïti 360 Habitat », comportent plusieurs composantes:

- Un parc industriel privé combinant des installations propices à l'assemblage, l'industrie non polluante et d'exportation dans un ensemble structuré en zone franche de 100 lots, équipé de tous les services de support

- Une zone franche publique, complètement équipée des installations et services destinés principalement à une production verticalement intégrée de l'industrie textile, sur un ensemble d'environ 60 hectares. Une entreprise coréenne s'y trouve déjà installée

- Un parc clôturé et sécurisé (96 lots) pour la manufacture locale et l'entreposage des marchandises destinées à la distribution vers l'Artibonite, le Nord, l'Artibonite, le Nord-Ouest, le Nord-Est, le Centre, l'Ouest. Une gare routière ouverte au trafic privé et public et les services de support sont intégrés à ce parc

- une aire de loisirs, récréations, tourisme près de la mer sur 60 ha comprenant
a) Installations et plage accessibles au public
b) Un front de plage pour des développements touristiques et marina en zone franche
c) Un quartier résidentiel haut de gamme de 266 unités avec toutes les infrastructures de bases, espaces verts et services
- Un complexe commercial et artisanal

- Des quartiers résidentiels d'au moins 4 types, adaptés aux échelons économiques (1,850 maisons individuelles sur 130 ha pour revenus hauts-moyens, 14,500 unités sur 400 ha pour revenus moyens-bas, 8,000 appartements pour la location ou en condominium sur 55 ha, 16,000 unités de logements évolutifs avec espaces semi-privatifs et services de proximité )

- Un centre administratif régional (65ha), un centre commercial (20 ha), des centres de services (25 ha), des terrains pour campus universitaire (30 ha), pour des équipements urbains (terrains de jeu, cimetière, etc...), et pour des installations communautaires et hospitalières

La circulation sera facilitée par un réseau d'artères et de rues macadamisées, bien drainées et ornées de plantes sur les bas-côtés . Un système d'égouts assurera la salubrité de l'ensemble, qui sera également doté des infrastructures nécessaires pour l'approvisionnement en eau potable, électricité, éclairage public solaire, télécommunication, évacuation des déchets.

Il est à noter que les constructions souscriront aux normes parasismiques et que les diverses composantes s'inscriront dans une aire sécurisée.

On doit aussi souligner que, sans compter les opportunités pour la main d'oeuvre locale qui découleront de la mise sur pied des parcs industriels, des implantations touristiques et du secteur commercial (plusieurs dizaines de milliers de possibilités d'embauche), Habitat Haïti 2004 génèrera dans sa phase d'aménagement 3,000 emplois permanents et induira plus de 20,000 emplois indirects sur 10 ans.


Imeubles résidentiels Revenus hauts/moyens

Les promoteurs

La zone nord-ouest de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince est considérée comme un des pôles d'extension de la capitale. En 1996, La Nabasa et la Tecina décidèrent de s'associer et formèrent la NABATEC S.A. qui entreprit de conceptualiser et d'y mettre sur pied Habitat Haïti 2004.

La Nabasa - qui avait une plantation de sisal et une usine de transformation de pite dans cette zone semi-aride - apporta une partie du foncier. La Tecina - qui s'est créée une réelle réputation d'expertise dans la planification et la construction de maisons d'habitation, de villages résidentiels, d'immeubles de rapport, de parcs industriels - s'engagea dans ce partenariat à partir de son bagage technique et de ses équipements.

Des études de la position et de la configuration du terrain firent ressortir qu'il y avait beaucoup à en tirer au point de vue urbanistique et que, tant l'agglomération engorgée qu'est Port-au-Prince que ceux qui se seraient investis dans ce projet répondant aux normes modernes de développement des villes, auraient à y gagner. A partir de ce constat basé sur une approche pragmatique, une planification rigoureuse et ouverte travailla aux moyens de rentabiliser les possibilités multi-vocationnelles de l'espace disponible. Et fut programmé le quartier en gestation Habitat Haïti 2004, dont la phase initiale est actuellement lancée comme « Haïti 360 Habitat ».

Les premières années de vie du projet furent consacrées à assurer ses assises légales. Les démarches entreprises par l'Exécutif, en vue du contrôle du développement de l'aire métropolitaine, amenèrent la création d'une commission présidentielle nommée pour vérifier l'adéquation des projets et titres de propriété impliqués dans l'aire ainsi déclarée d'utilité publique. Cette commission formula des recommandations positives pour ce qui a trait au projet et aux titres de NABATEC S.A.. Lesquels titres avaient été scrupuleusement examinés par une Sous-Commission de Notaires qui en soumit le rapport tout aussi positif à ladite commission composée d'avocats, d'arpenteurs, de notaires, de dirigeants de la DGI, de l'Office National du Cadastre, de l'Unité d'Urbanisme de la Présidence, du Ministère des TPTC, etc... Les propriétés furent l'objet d'un renoncement certifié par l'Etat Haïtien selon les exigences de l'Arrêté du 10 février 1998.

De nombreux investisseurs, et l'Etat haïtien lui-même, firent montre de leur intérêt pour l'initiative dont la version habitat eut même un commencement d'exécution. Cependant, des circonstances particulières conjoncturelles en retardèrent le réel démarrage, bien que des implantations ponctuelles (campus, entreprise, académie) eurent lieu au fil des ans.

Avec le tremblement de terre du 12 janvier, qui est venu douloureusement accroitre la faiblesse du parc bâti port-au-princien, et les obligations de reconstruction de la capitale (reconstruction, certainement pas, on l'espère, selon les méthodes d'au petit bonheur la chance qui ont causé tant de morts, de souffrances et de pertes matérielles), Habitat Haïti 2004 s'impose par son évidente et incontournable opportunité.

Parce que, par son approche multidirectionnelle, cette réflexion travaillée - dont l'adéquation à nombre de nécessités (renforcées par le séisme) a déjà été reconnue - propose une certaine qualité dans l'environnement d'existence et une articulation harmonieuse dans les relations entre les activités citadines, elle retient l'attention. Aussi, avons-nous demandé aux promoteurs de parler de leurs motivations, de ce qu'ils estiment que « Habitat Haïti 2004 » apportera à la communauté. Quatre d'entre eux, MM Gérald-Emile Brun, Jean Robert Simon, Patrick Blanchet, Lionel Beauduy, ont exposé leurs points de vue sur diverses facettes du sujet.


Parc Industriel Maquette de Buildings

Points de vue des promoteurs

C.L. - Pensez-vous que « Habitat Haïti 2004 » qui est en gestation depuis 13 ans a des chances de se concrétiser ?
G.E.B. - Haïti est un pays complexe tant au niveau du cadre institutionnel qu'à celui des affaires et des rapports entre individus. On n'y cultive pas toujours le sens de l'initiative rentable surtout lorsque cette initiative sort des sentiers battus. C'est aussi un pays qui a vécu des moments particuliers n'invitant pas à l'investissement.

Il y a eu, cependant, des demandes et acquisitions de terrains par de la part de particuliers, d'entreprises, d'institutions, d'ONG. Nous sont également parvenues par écrit des expressions d'intérêt d'investisseurs tant nationaux qu'étrangers. Le Gouvernement s'est engagé par des protocoles d'accord, par exemple celui avec la Corée pour la zone franche publique, et par le biais des Archives Nationales pour la construction d'une Cité des Archives moderne. Il y eut même un début d'implantation dans la composante habitat.

Les résultats ne sont peut-être pas tout à fait ce à quoi nous nous attendions. Mais, ils sont quand même encourageants. Et actuellement, dans l'après-séisme, je ne dirai pas que Habitat Haïti 2004 est un passage obligé. Néanmoins, je pense que ce projet constitue une donne incontournable.
Les problèmes de logement qui se posaient déjà et que le séisme a décuplé, le déficit renforcé en immeubles commerciaux et industriels ont fait ressortir la pertinence de la vision de Habitat Haïti 2004.

Pour ce qui a trait à l'utilisation de la main d'oeuvre qui est un des défis majeurs de la conjoncture, Habitat Haïti 2004 projette des perspectives de 67,000 emplois à partir des parcs industriels, 10,000 à partir du complexe commercial, 3,000 au point de vue construction. Habitat Haïti 2004 se présente donc comme une des réponses réellement adaptées aux exigences du moment et de la modernité en matière urbanistique. Si vraiment, on entreprend de reconstruire rationnellement Port-au-Prince et d'en assurer l'extension harmonieuse, ce projet a plus que sa place pour jouer sa partition dans le concert des actions qui seront mises en branle.
J'ajoute que l'articulation de Habitat Haïti 2004 - dont tous les quartiers et tous les secteurs disposeront des services essentiels - en fait un nodule qui peut servir de modèle pour de nouveaux pôles d'urbanisation intégrée à travers le pays. Les infrastructures de base s'y rencontreront partout de la même qualité. On doit aussi retenir que, bien que les composantes soient reliées entre elles, l'agencement est calculé pour qu'aucune n'interfère avec la vie des autres.

C.L. - Entreprise privée, Habitat Haïti 2004 ne se détourne pas du social. Je vois qu'y est planifiée une gare routière.

J.R.S. - Si nous avons programmé un centre commercial et un centre d'entreposage, il est normal que nous ayons pensé à une gare routière pour faciliter l'arrivée et le départ des marchandises. Cette gare routière est un de ces exemples qui prouvent que l'intérêt privé bien compris est en résonnance avec l'intérêt collectif. Elle cadre avec les projections étatiques visant à l'extension de la capitale et s'inscrit dans ce qu'on appelle la porte nord de Port-au-Prince.

Elle décongestionnera le centre-ville, surtout le boulevard La Saline que l'on peut considérer comme un périphérique destiné à faciliter la circulation automobile et qui, parce que toujours encombré, ne joue pas son rôle.

La gare routière sera gérée par une société différente de la Nabatec, société qui accueillera les capitaux qui voudront l'intégrer. L'aire dans laquelle seront placés la gare, le centre commercial et d'entreposage sera sécurisée. Ceci sera tout profit pour les commerçants, surtout ceux du bas de la ville qui font face à de très sérieux problèmes d'insécurité.

Parlant de société différente, la composante touristique sera du ressort de la Valembrun S.A. qui, elle aussi, accueillera les investisseurs nationaux et étrangers.
Je renchéris sur ce qu'a dit l'Architecte Brun au sujet de la main-d'oeuvre. Par le mouvement économique qu'il créera, un projet de l'envergure Habitat Haïti 2004, qui a tant de facettes sera certainement une source plus qu'importante d'emplois directs et surtout indirects.

P.B. - Pour rester dans le chapitre emplois, il ne faut pas oublier que Habitat Haïti 2004 est prévu pour desservir au moins 250,000 résidents et usagers. Ceci suppose tout un attirail de gens de maison, de commerces et services de proximité : markets, épiceries, pharmacies, cliniques, restaurants, dry cleaning, écoles, etc... Vous voyez donc que jusqu'à la vie privée à Habitat Haïti 2004 génèrera par elle-même des emplois.

Je voudrais revenir sur la question investissement. L'Arch. Brun a montré comment les problèmes de l 'heure accentuent l'intérêt pour des initiatives du genre Habitat Haïti 2004, qui répondent aux besoins en bâti de la communauté nationale. Il y a indéniablement un marché pour ce que nous proposons, surtout lorsqu'il s'agit d'un produit de la qualité de celui que nous offrons et comme le capital est toujours à la recherche du profit, l'intelligence lui commande de s'y intéresser.

Cependant, dans sa recherche du profit, le capital est des plus circonspect. Il ne s'engagera que sur des terrains sûrs et on le voit mal s'investir dans l'immobilier à côté d'une aire anarchiquement squattérisée. Car l'anarchie à proximité le porte à penser que son investissement n'est pas garanti, ou tout au moins que les projections à partir desquelles on pouvait espérer un rendement alléchant ne trouvent pas les conditions leur permettant de se concrétiser. Et voilà comment on est susceptible de gaspiller une chance qui autorise à escompter la création de près de 100,000 emplois et qui apporterait certaines réponses modernes et pragmatiques aux cruciaux problèmes de la capitale.

Ceci dit, je comprends que les gens veulent et doivent se reloger. Mais ce relogement peut et doit se faire dans un contexte décent, organisé. L'anarchie - en cette espèce particulièrement - est une solution paresseuse qui entraine plus de maux qu'elle n'en résout. Elle jette le discrédit sur l'ensemble de la communauté et éloigne de notre pays ces investissements nationaux et étrangers qui lui font tant besoin.

L.B. - Il y a une remarque que j'estime importante que je voudrais faire. Parce que Habitat Haïti 2004 offrira les facilités et les avantages de l'urbanisme moderne, il est normal qu'il y sera requis des comportements de citadins civilisés. On ne pourra certainement pas y évoluer dans le laisser-aller du « gade you peyi, mwen fè sa m'pito ». On y aura des normes de propreté, de sociabilité à respecter, par exemple tailler son gazon, maintenir propre la devanture de sa demeure, ne pas déparer le quartier, ne pas salir les artères, rues et caniveaux, ne pas jouer de la musique trop fort, ne pas faire du tapage nocturne, etc...

Je ne vois pas pourquoi ce genre de discipline sociale aurait dérangé nos compatriotes. Car lorsqu'ils vont à l'étranger, ils se plient sans problème aux règles.

Pour moi, là encore, Habitat Haïti 2004 sera un modèle. Elle portera à divorcer sur notre sol d'avec nombre de mauvaises habitudes et y initiera des styles de vie qui seront celles de l'Haïti de demain que nous tous voulons voir belle, propre et prospère.


PROPOS RECUEILLIS PAR CARL LABOSSIÈRE
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82935&PubDate=2010-08-27

« Brand Haïti » entend projeter une autre image du pays


Vu les défis environnementaux, économiques, politiques et sociaux qui ont sévèrement terni l'image et la réputation de la première République noire du monde à l'échelle internationale au cours des dix dernières années, les responsables du projet « Brand Haïti » entendent envoyer au monde extérieur une autre image du pays. Ce projet vise le repositionnement et la redéfinition d'Haïti aux yeux de ses habitants, mais aussi son rôle et sa place sur la carte mondiale.



Haïti: Haïti est aujourd'hui confrontée à des défis que peu de nations ont eu à relever. A cet effet, les responsables du projet « Brand Haïti », monté par des Irlandais ont organisé ce mercredi une causerie pour présenter une fois de plus le projet " Brand Haïti" qui consiste à développer une image de marque pour la nation et doter ainsi Haïti d'un plan de communication qui la présente au reste du monde et aux Haïtiens eux-mêmes.

La portée de ce projet expérimenté récemment en Afrique du Sud, selon les initiateurs, n'implique pas seulement la création d'un logo, d'un slogan, la mise en place de publicités pour le tourisme ou toute autre technique de communication habituelle. L'image qu'on a d'Haïti tant à l'échelle internationale que nationale n'est pas une calamité. A travers ce projet on veut plutôt s'assurer que le travail entrepris sur le terrain est approfondi, solidaire et très concis.

Intervenant à la causerie, l'ancien PDG de « Brand Afrique du Sud », Paul Bannister, a affirmé que dans la majeure partie des classements internationaux et quelles que soient les mesures, Haïti se place toujours dans les derniers rangs. « J'ai accepté de venir en Haïti dans le cadre de ce projet afin d'apporter mon appui au peuple haïtien qui vit dans une situation extrêmement difficile », a déclaré M. Bannister. En ce sens, il a avancé que le projet vise à améliorer sans relâche la compréhension et, par conséquent, la perception qu'on a d'Haïti sur la scène internationale en créant pour elle une image de marque nationale. Et ceci avec la mise en oeuvre réussie du plan d'action.

Dans le même esprit, l'ex dirigeant de « Brand Afrique du Sud » propose le pays de Nelson Mandela comme un modèle sublime à Haïti dans le cadre de ce projet. Plus loin, il ajoute qu'à l'heure actuelle, si l'Afrique du Sud a encore du chemin à faire pour se redresser, elle présente pour le reste du monde un visage confiant, ambitieux et positif. Même si les luttes sociales entre les deux pays ne se ressemblent pas, il existe des éléments assez significatifs à apprendre de l'Afrique du Sud dans le cas d'Haïti. « Nous avons deux dates incontournables pour débuter la campagne de promotion en faveur d'Haïti. Le 7 février 2011, à l'investiture du prochain président élu, et le 12 janvier 2011, premier anniversaire du séisme qui a fortement sapé les bases de l'économie du pays », préconise M. Bannister.

En somme, M.Paul Bannister croit dur comme fer que la chance de se réinventer n'est pas souvent donnée à un pays ou à une nation. Ainsi, pour des raisons aussi nombreuses que complexes, il est presqu'impossible aux nations de prendre le risque de se réinventer. « Je suis convaincu qu'il faut voir dans les dégâts immenses causés par les désastres naturels ou politiques la possibilité d'accomplir des oeuvres aussi spectaculaires que durables. Je crois aussi que ce plan de développement et de mise en oeuvre de « Brand Haïti » est une pierre angulaire dans le relèvement d'Haïti si tous les Haïtiens éprouvent la nécessité de donner une autre image de leur pays au monde entier », a-t-il conclu.




Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82875&PubDate=2010-08-25

Le processus électoral avance, il est crédible selon Insulza

Haïti: Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA) a estimé vendredi que le processus électoral haïtien était "crédible" huit jours après la décision du Conseil électoral d'écarter 15 candidats de la course à la présidence dont le chanteur Wyclef Jean.

"Nous croyons que le processus est normal, il avance et il est crédible", a déclaré José Miguel Insulza au terme d'une visite de 24 heures en Haïti où il a été reçu en audience par le président René Préval.

Le secrétaire général de l'OEA a eu également des entretiens avec des représentants de la société civile haïtienne, des partis politiques et de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti.

"J'ai eu des discussions très constructives avec tous les secteurs, chacun a ses petits problèmes avec les élections, mais il n'y a aucune raison de ne pas faire confiance à l'institution électorale", a déclaré M. Insulza.

Le Conseil électoral haïtien a écarté 15 candidats sur 34 inscrits pour entrer dans la course pour succéder au président René Préval qui ne peut pas briguer un autre mandat.

"Ce qui est important pour nous en Haïti c'est de s'assurer que les normes et les règles sont respectées dans la perspective de bonnes élections, ouvertes, libres et transparentes", a-t-il encore déclaré.

M. Insulza a souhaité que de vrais débats politiques puissent être organisés en Haïti sur des thèmes concrets concernant la reconstruction.

"Le président Préval m'a dit qu'il recevrait tous les candidats à la présidence pour leur communiquer les projets actuellement en cours et ce qui se fait actuellement dans le pays", a conclu M. Insulza.

L'OEA et les pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom) ont annoncé le déploiement d'une importante mission d'observation électorale en Haïti pour suivre tout le processus jusqu'à l'élection présidentielle prévue le 28 novembre.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82950&PubDate=2010-08-27

Un projet de raffinerie de pétrole à Fort-Liberté, une usine électrique à Cabaret ainsi qu’une cimenterie aux Gonaïves.

Une firme Suisse, PEG S.A, compte réaliser un projet de raffinerie de pétrole à Fort-Liberté, une usine électrique à Cabaret ainsi qu’une cimenterie aux Gonaïves. Des projets dont le coût total est estimé à 30 milliards de dollars américains.

Le président de PEG S.A à Genève, M. Claude Lambert, affirme vouloir participer au développement économique et social d’Haïti. Ces projets favoriseront la création de 35 000 emplois et la raffinerie sera alimenté en Pétrole brut par l’Arabie Saoudite, fait-il savoir.

M. Lambert ajoute que la raffinerie produira près de 1 million et demi de barils raffinés par jour et nécessitera un investissement de 30 milliards de dollars pour être construite.

Le conseiller et directeur de PEG S.A en Haïti, Marc Antoine Destin, ajoute que mis à part cet investissement de 30 milliards de dollars US, Haïti va également bénéficier, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, d’un prêt de 5 milliards de dollars additionnels.

La construction de la centrale sera assurée par les Européens et les produits raffinés seront achetés par les Américains.

Ces 5 milliards serviront également à la construction d’un complexe industriel qui comprendra une cimenterie dont la capacité de production dépassera 1 million et demi de tonnes l’an et d'une usine électrique qui va fournir 200 mégawatts d’électricité pour alimenter la zone métropolitaine 24 heures sur 24.

Cependant, le président Préval doit entrer en contact avec le roi de l’Arabie Saoudite, a ajouté M. Destin pour faire suite à la première lettre en date du 13 février 2009 en vue de manifester son intérêt pour ces projets. Et le président de PEG S.A, M. Lambert, dit attendre encore une rencontre avec M. Préval pour finaliser les documents du projet.

http://anmwe.com/article.php?id=906

Les autorités policières finalisent le plan sécuritaire pour la campagne électorale


Le chef de la police haïtienne Mario Andrésol est en train de peaufiner son plan sécuritaire pour la période électorale. Il se propose d'évaluer la conjoncture à l'approche des prochaines joutes avant de mettre en place son nouveau dispositif.

Le profil des candidats sera un élément déterminant dans l'évolution de la situation sécuritaire, prévient M. Andrésol qui veut tenir compte des expériences lors des élections de 2006 et 2009. Il faudra identifier les zones rouges, explique le chef de la police.

Lors des dernières élections sénatoriales le plateau Central avait été placé dans la zone rouge en raison des violents incidents ayant opposé les partisans de plusieurs candidats.

Faisant remarquer que la tache sera ardue, le chef de la police s'engage à déployer des contingents de policiers à travers les 10 départements. Des dispositions spéciales seront adoptées pour les nouvelles zones rouges.

Dans le même temps des mesures internes sont adoptées par le haut commandement pour empêcher l'implication des policiers en uniforme dans les activités des partis politiques.

Par ailleurs, le chef de la police a indiqué que de nouveaux matériels ont été mis à la disposition des responsables de la PNH. Une trentaine des véhicules quatre roues motrices ont été remis au commandement de la PNH. Ces véhicules accordés par la présidence seront repartis dans les commissariats des villes de province, promet M. Andrésol.

Dans le même temps il révèle que 5 bateaux, don du gouvernement canadien, seront bientôt livrés aux autorités policières haïtiennes.

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http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18188

The reconstruction of Port-au-Prince will begin in September says Ronald Beaudin

Major projects for the reconstruction of downtown Port-au-Prince will be visible during the month of September says the Minister of Finance, Ronald Beaudin. Port-au-Prince, the capital of Haiti which currently offers the image of ruin should in the coming weeks welcome the first missiles in charge of preparing the sites.

In the coming days, the Haitian government will publish an order declaring a public shopping center in Port-au-Prince. Present building owners will be required to submit copies of their title deeds during the expropriation process.

The first stage is to demolish and clean up all the debris left after the January 12 earthquake. Specialists from the Institute for the Protection of National Heritage (ISPAN) will be involved in the evaluation of damage buildings.

The Haitian authorities are planning to save the buildings with heritage value. The reconstruction plan of the capital, developed by the Prince Charles of England Foundation, will be executed promptly as the work progresses, emphasized the Minister of Finance. Speaking on Radio Metropole, Mr. Beaudin indicated that the National Center has stopped demolition work to await the formation of several teams to help identify the properties.



Beaudin assured that the clearance work will be launched in early September since contracts have been signed with specialized firms.

The first new buildings will be a Convention Center and the Central Bank, the Palace of Justice and the Legislative Palace.

Members from the private sector will start their investment after the completion of the zoning authorities. At the same time, the first elements of the security arrangements will be implemented in different perimeters.

www.lenouvelliste.com
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18189

Thursday, August 26, 2010

"Gingerbread houses" helps Haiti rebuild



"Despite the billions of dollars worth of damage caused by the catastrophic earthquake in Haiti in January, many of the capital's oldest buildings are still standing. Almost all of Port-au-Prince's 'Gingerbread houses' - elaborate wooded buildings, many more than a century old - managed to survive the quake. The buildings were constructed during a time of prosperity in the country and feature an architectural style which fuses European colonial influence with traditional Haitian designs. Now architects and engineers are using its structural design as an example of how the country should be rebuilt. Al Jazeera's Sebastian Walker reports from Port-au-Prince."

Saturday, August 21, 2010

Haiti Calm After Jean Is Rejected

The streets of Haiti remained calm on Saturday, a day after the country’s election officials ended the singer Wyclef Jean’s brief, electrifying run for president, suggesting that the distraction of politics had once again given way to the country’s struggle for survival.

A decision announced late on Friday prevented Mr. Jean from being among the approved candidates. And though tensions had been building throughout the day, with hundreds of Mr. Jean’s supporters rallying on his behalf and a large contingent of police officers on the streets, night fell and morning came on Saturday without protest or violence.

Gracia Thevenin, a businessman in a suburb of Port-au-Prince, the capital, and a Jean supporter, said because the news of Mr. Jean’s denial had started leaking out early in the week, people were able to digest it.

“Everyone expected it,” Mr. Thevenin said, noting that it had been widely known that Mr. Jean had not met the requirement of having lived in Haiti for five consecutive years before the Nov. 28 elections. He left Haiti as a boy for the United States, where he was raised in Brooklyn. “Wherever you went, people said, ‘It looks like Wyclef isn’t going to be able to run.’ ”

Mr. Jean, the hip-hop artist and former frontman for the Fugees, had held out hope, sending out messages Thursday on Twitter that said he was still waiting for a formal decision. But when it came late Friday, he seemed prepared and accepted the ruling calmly.

In a statement on Friday night, he acknowledged that he had been rejected because he did not meet the residency requirement, which he had argued should be waived. He said that he was disappointed, but that he hoped his supporters would continue to work hard to help Haiti.

“We must all honor the memories of those we’ve lost — whether in the earthquake or at any time — by responding peacefully and responsibly,” he said.

It remained unclear what role, if any, he would play as the campaign moves forward. He pledged in his statement to “continue to work for Haiti’s renewal,” but he has given no hint whom of the 19 approved candidates he might support.

On Saturday, he attended a church service in his mother’s hometown outside the capital, according to The Associated Press, and prepared to fly back to the United States, where his wife and daughter live. He did not speak to the news media.

Some of Mr. Jean’s friends, including the novelist Edwidge Danticat, said that while his effort had been an inspiration, it was time to get back to work on improving the country.

“Now that the decision has been made, we must return to the less exciting and more somber business at hand, she wrote in The Miami Herald. “Nine million people, many of whom live in deplorable conditions in makeshift shelters, deserve no less.”

Vladimir LaGuerre contributed reporting from Port-au-Prince, Haiti.

Haitians rally for Wyclef Jean's presidential candidacy








CEP announcement- List of candidates accepted:

1- Axan Abellard Delson (Konbit Nasyonal pou developman Ayiti)

2- Bijou Anne Marie Josette (IND)

3- Charles Henri Baker (Respè)

4- Erick Smarcki Charles (PENH)

5- Garaudy Laguerre (Wozo)

6- Génard Joseph (Groupement Solidarité)

7- Gérard Blot (Plateforme 16 décembre)

8- Jacques-Edouard Alexis (Ambake)

9- Jean Henry Céant (Renmen Ayiti)

10- Jean-Chavannes Jeunes (Alliance Chrétienne pour reconstruire Haïti)

11- Jean-Hector Anancacis (MODEJHA)

12- Jude Celestin (INITE)

13- Léon J. Jeune (Konbit Liberasyon Ekonomik)

14- Leslie Voltaire (Plateforme Ansanm nou fò)

15- Michel Martelly Joseph (Repons peyizan)

16- Mirlande Manigat (RDNP)

17- Wilson Jeudy (Force 2010)

18- Yves Cristalin (LAVNI)

19- Yvon Neptune (Ayisyen pou Ayiti)



CEP announcement- List of candidates rejected:


1- Kesnel Dalmacy (Indépendant)

2- Armand Pierre Canon (PPL)

3- Eugène Jacques Philippe (PSR)

4- Fleurival Paul Arthur (Vwazinaj)

5- Charles Henri Voight (MRDH)

6- Claire-Lydie Parent (konbit pour refè Ayiti)

7- Duroseau Vilaire Cluny (IND)

8- Jean Bertin (Parti Socialiste Haïtien)

9- Lavarice Gaudin (Veye Yo)

10- Menela Vilsaint (Le National)

11- Wyclef Jeannel Jean (Viv ansanm)

12- Olicier Piériche (Parti reconstruire Haïti)

13- Raymond Joseph Alcide (PDI)

14- René Saint-Fort (Parti réformiste national)

15- Rodriguez Mario Eddy Gabriel (IND)

Haiti's MIA president surfaces


PORT-AU-PRINCE, Haiti -- Haitian President Rene Preval peers off and rubs his beard when he thinks about those 35 seconds when the earth convulsed.

Preval was feeding his eight-month-old granddaughter dinner in the courtyard of the presidential mansion. They were thrown to the ground as the house collapsed. Unable to reach anyone on the phone, Preval jumped on the back of a motorcycle taxi and directed the driver toward downtown. Wending through the rubble in the dark, he couldn't comprehend the scope of death and ruin.

"Pain made me speechless," he says, in a two-hour interview in an office behind the half-collapsed National Palace. "As a person I was paralyzed."

In the days and weeks following the Jan. 12 earthquake, Haitians desperately wanted to hear from their leader. Soon they were furious at his silence.

"I was much criticized for not having spoken... To say what? To the thousands of parents whose children were dead. To the hundreds of schoolchildren I was hearing scream, 'Come help me!' " He pauses and sighs. "I couldn't find the words to say to those people."

Preval, 67, a quiet former agronomist with a gap-toothed smile and silver beard that some Haitians suspect has magical powers, has always been an enigmatic figure. He concluded his first term as president, in 2001, with a prophetic warning of the chaos to come -- "Swim to get out" -- and retreated to a tiny home in the northern mountains to help peasants grow bamboo.

When he ran again in 2006, he barely campaigned and said almost nothing. Political observers were perplexed by his candidacy, because he never seemed to really like being president. He certainly never showed the thirst for power of any of his rivals or predecessors, and his return to the National Palace felt so casual as if to be almost accidental.

So did his success. Preval's government quietly settled a gang war that had paralyzed the capital, stopped a horrific spate of kidnappings, restored regular electricity, reformed a corrupt police force, and secured trade preferences from Washington. And despite being hit by two destructive hurricanes, Haiti experienced a semblance of political stability for the first time in decades.

The world didn't notice because, for once, Haiti was not in the news.

"He came in when the country was at war," says Michele Montas, a longtime journalist and now a special adviser to the head of the United Nations mission in Haiti. "He brought the opposition into the government. He tried to reassure the private sector. As a journalist in this country for 30 years, I've never seen a political figure as shrewd as Rene Preval... Can you imagine a politician who gets to power and he didn't even campaign?

"I really think he's misunderstood. But to some extent it's his own fault."

Haitians have long grumbled about Preval's inability or unwillingness to speak to the masses and pitch a vision of the future. But when the earthquake killed an estimated 230,000 people, displaced more than a million more and levelled whole swaths of the capital, what was once seen as a tolerable quirk in a humble man became a focal point of the nation's outrage.

Asked what Preval has done for the country, people in many parts of the capital grimace or swipe their hands in disgust, as if the answer is so obvious that the question itself is an outrage.

"Preval didn't do a damn thing," says Kerby Badio, 28, living in the sprawling tent camp outside the palace that Haitians call the White House. "He can't even get the palace fixed. If a country doesn't have a White House, it's not a nation."

Badio voted for Preval in 2006 because he thought he would make life better for the poor. But the president's seeming absence after the earthquake crystallized a feeling that he didn't empathize with their suffering.

"When a country goes through something like that, everyone looks for a president to say something. He didn't say anything for weeks. He was just riding around on his motorcycle."

Foreign aid groups and diplomats have complained that Preval has been indecisive and has failed to settle key issues of where to settle the displaced.

"We know that it is not an easy task," says Julie Schindall, a spokesman for the relief group Oxfam, which supplies clean water to the camps. But the people in the camps "are living on the edge. And they need to know what the future holds."

Preval rode to power on the wings of his political mentor, the fiery slum priest-turned-president, Jean-Bertrand Aristide.

The two had become friends when Preval owned a bakery that supplied free bread to Aristide's church. When he succeeded Aristide as president in 1995, they had grown estranged, and Aristide was unwilling to give up his power, having his own loyalists embedded in the police and government and terrorizing opponents with street gangs.

The message of who really ruled was made clear when Preval and his then-wife found their dog dying of a machete blow -- inside the National Palace.

His weak position hit its nadir in 2000 when his best friend, the crusading radio broadcaster Jean Dominique, was assassinated after criticizing various Aristide acolytes of corruption and thuggery. Preval was devastated. He appointed a judge to investigate, but when Aristide succeeded him in 2001, the judge found his budget and security suddenly withdrawn, and fled to Miami.

Still, Preval's first term was noted for many improvements -- new roads, schools, hospitals. He cleaned out many of the "zombie" employees on the government payrolls and investigated human rights abuses.

He has always said he prefers practical steps to sweeping ideology or rhetoric.

Preval details a range of plans to build temporary shelters, followed by tall apartment buildings, to bring order to the teeming neighborhoods where houses were literally built on top one another. He appointed a civil engineer to work with UN officials and relief organizations to settle land disputes and find suitable places for the people in the tent camps.

"If the people know that within five years there will be apartment buildings, they will go," he said.

But he knows he is in no position to promise them this. The election to replace him is scheduled for Nov. 28. The UN advisers working on the issue hadn't even heard of this apartment idea, and appeared to be waiting for his successor to grapple with long-term issues.

He hopes he can make some headway before his legacy is sealed by catastrophe.

"There was so much death, so much suffering, one has to find a person responsible for that. Since they can't accuse the one up there," he says, pointing up, "they are accusing the one in the palace. Sometimes you have the impression people are accusing you of actually causing the earthquake."

-- Los Angeles Times

http://www.winnipegfreepress.com/opinion/fyi/haitis-mia-president-surfaces-101215114.html

Sarodj Bertin, notre unique candidate

Haïti: Sarodj Bertin, 24 ans, fille de Jean Bertin (candidat évincé de la course électorale ce vendredi) et de Mireille Durocher (avocate assassinée en 1995) portera les couleurs d'Haïti et tâchera de décrocher la couronne ce lundi 22 août, lors de la finale du concours Miss Univers.

A trois jours de la finale, Sarodj est classée parmi les 15 finalistes et de nombreux sites spécialisés la classe parmi les 5 prétendantes les mieux placées pour remporter le titre du prestigieux concours organisé par le milliardaire Donald Trump.

La cérémonie, qui sera retransmise à partir de 11 heures du soir (heure d'Haïti) par toutes les télévisions du monde, se déroulera à Las Vegas. Sarodj aura à faire face à 82 autres concurrentes. Haïti n'a pas participé à cette compétition mondiale depuis 1989, soit depuis 21 ans.



Placée parmi les favorites par les organisateurs qui la suivent depuis des semaines - le concours est un long processus - Sarodj a de fortes chances de remporter la couronne.

Belle à damner tous les saints de la terre, cette avocate en devenir qui vit en République Dominicaine est une habituée des podiums et concours depuis des années et a remporté diverses compétitions depuis son plus jeune âge.

Belle tête et beau corps, la fille de Mireille Durocher s'illustre aussi par son caractère. Elle a refusé, par exemple, de poser torse nu pour un artiste de renom dans le cadre du concours. L'artiste allait se servir de son corps pour en faire un tableau.

En fait, Sarodj est une oeuvre d'art vivante, disent ceux qui l'ont approchée.

Au fur et à mesure que les médias internationaux ont donné écho de sa présence et de son éclat parmi les autres postulantes du concours Miss Univers 2010, ses cotes d'amour et de popularité ont augmenté dans le public haïtien, particulièrement sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter où ses fans s'affichent et lui prêtent un destin assuré : la couronne de Miss Univers.



Ce serait une revanche pour Haïti en cette année 2010 et surtout une occasion d'effacer avec grâce les accrocs enregistrés lors de sa désignation comme Miss Haïti Univers.
En effet, sa sélection s'était déroulée dans des conditions assez particulières.

Sarodj, rentrée en Haïti avec les organisateurs, et accompagné de son père qui servait aussi de traducteur aux 18 autres postulantes haïtiennes, avait facilement accompli les épreuves d'un concours organisé en quelques heures sur deux jours

Dans une interview accordée à un journaliste à l'issue de ce premier sacre sur la route du titre de Miss Univers, Sarodj avait affirmé vouloir profiter de son futur titre pour aider son pays Haïti.

"C'est le meilleur moment pour montrer au monde que derrière la souffrance et la pauvreté, nous pouvons aussi avoir de jolies choses comme la beauté", avait-t-elle déclaré.

En ces temps de campagne électorale, Sarodj Bertin est une candidate pleine de charme. Bonne chance pour lundi, Miss Haïti!

http://lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82741&PubDate=2010-08-20

Friday, August 20, 2010

Haiti Hotel Destroyed by Earthquake to Re-Open in 2012

The Hotel Villa St. Louis was once a thriving business in Bourdon, Port-au-Prince, Haiti. With an opening date set for early 2012, the new Hotel Villa St. Louis is positioned to be Port-au-Prince’s first hotel to re-open its doors after being destroyed by the January 2010 earthquake.

A U.S.-based team of experienced hotel operators, designers and architects, NEF & JAM Associates, have come together to help the St. Louis family rebuild its cherished business, leading to hundreds of long-term job opportunities and, ultimately, a revived hospitality sector and economy for the once devastated community of Port-au-Prince.

“A new hotel with professional management, all in a strategic location and with all the necessary services, will appeal to the traveling businessman and guarantee a professional relationship with the travel agent community,” Nikolas Eastwick-Filed, principal of NEF & JAM Associates, told Travel Agent. “This will mark the beginning of a new era in Port-au-Prince Hotels.”

The new property will be reconstructed upon its original foundation on Avenida John Brown. Although the hotel originally consisted of 60 guestrooms and suites, the proposed new development calls for 78 guestrooms and suites, 22 extended stay studio suites and loft apartments, a fitness center, a business center and a boutique retail space.

Like the original Hotel Villa St. Louis, the new hotel will feature a full-sized restaurant and bar, ample banquet and meeting facilities and a spacious pool. Other modern upgrades will include energy efficient and water saving installations, renewable energy technologies and locally sourced building materials, furniture and décor.

For more than 30 years, the 60-room boutique hotel served as a gathering place for locals and tourists alike, hosting leisure and business travelers, small groups, reunions and weddings. But like many small businesses in the area, the hotel, along with the adjacent St. Louis family residence, was destroyed after collapsing in the earthquake of January 2010, and no insurance proceeds were available to rebuild this once flourishing business.

Because of the magnitude of the earthquake’s destruction, Port-au-Prince lost more than 50 percent of its hotel room inventory, and the economic impact has been tremendous. Business meetings and conventions have been postponed or moved elsewhere due to the lack of accommodations in the area, resulting in a significant loss of potential income across all industries.

http://www.travelagentcentral.com/haiti-western-hispaniola/haiti-hotel-destroyed-earthquake-re-open-2012-23199?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Des conteneurs-maisons construits par Vilaj Vilaj

Haïti: Lors d'une conférence de presse qu'il a donnée hier jeudi au centre de presse du ministère de la Culture et de la Communication, l'acteur, chanteur et compositeur canadien d'origine haïtienne, Luck Mervil, a annoncé le lancement du projet de construction baptisé « Vilaj Vilaj ». Une initiative de la fondation Vilaj Vilaj récemment fondée par cet artiste haïtiano-canadien, ce projet consiste en la construction de maisons à base de containeurs pour 25 000 personnes.

Dans l'immédiat, Luck Mervil a annoncé la construction de 900 maisons devant loger 5 000 personnes, pour un montant d'environ 25 millions de dollars américains, dont le financement proviendra réseaux sociaux ou des « sept milliards de bailleurs de fonds de la planète ».

Par ailleurs, le chanteur s'est gardé de révéler l'endroit où ces maisons seront construites pour, souligne-t-il, « éviter que des gens ne viennent squattériser les domaines et y construire de manière anarchique ». Mais, la pose de la première pierre aura lieu au mois d'octobre prochain, a indiqué Luck Mervil.
Ces maisons en containeurs seront construites selon les normes parasismiques et paracycloniques. Des études pour déterminer les conditions sismiques et les risques catastrophiques de la zone seront réalisées avant le démarrage des travaux de construction.

Le projet « Vilaj Vilaj » vise à construire des demeures selon les normes pouvant loger cinq à sept personnes. Ces maisons seront aussi dotées de panneaux solaires, de système de récupération des eaux de pluies et usagées que les responsables projettent de purifier pour la consommation. Les déchets provenant des ménages pourront aussi être transformés en biogaz, en méthane. Le prix de location annuelle sera en dessous de 2 000 dollars américains.



Les travaux de construction seront assurés par des spécialistes haïtiens et étrangers. Les mains-d'oeuvre locales recevront des formations de la part de techniciens compétents, chevronnés et expérimentés « afin qu'elles puissent à leur tour construire leurs propres maisons ». Mis à par les containeurs, matériel de base, les maisons seront construites à partir de matériaux locaux, précise Luck Mervil, voulant respecter et préserver l'environnement.

Dans le cadre du projet, des infrastructures de base (routes, électricité, communication téléphonique) seront également mises en place. Il est également prévu la construction de marchés, d'écoles, de terrains de sport, de centres de santé... Lors de son séjour dans le pays, le directeur-fondateur de la Fondation Vilaj Vilaj s'est entretenu avec les autorités, qui, rapporte-t-il, apportent leur plein soutien à ce projet.

Le projet Vilaj Vilaj est, selon son initiateur, loin d'être une utopie. C'est une réalité à laquelle croit Luck Mervil. Le chanteur convie tous les Haïtiens à s'allier autour de ce projet qui sera basé sur la transparence dans les dépenses et le paiement des salaires du personnel.

Vilaj Vilaj, pour Luck Mervil, sera « le premier modèle de ce type au monde ». Son initiateur projette de construire d'autres villages un peu partout, en Afrique du Sud et en Amérique latine... Construits à partir des techniques modernes, ces villages différeront de ceux de France, de New York et d'autres grandes villes du monde, s'est vanté le promoteur.



Avec la construction de ces villages, Luck Mervil compte apporter sa pierre dans la reconstruction de son pays d'origine. En tant que porte-parole du Centre d'études et de coopération internationales (CECI), le promoteur avait collecté, suite au séisme du 12 janvier, près de 13 millions de dollars, offerts dans 26 pays soit par des personnes, soit par des organisations. Actuellement, Luck Mervil s'est démis de son poste au CECI pour se consacrer à sa fondation et à son projet de Vilaj Vilaj. Il a mis entre-temps en veilleuse sa carrière artistique. Toutefois, il n'écarte pas la possibilité de se produire en vue de collecter des fonds pour son organisation.


http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82686&PubDate=2010-08-19

Chenald Augustin
kabbaledessonges@yahoo.fr

Wednesday, August 18, 2010

Haiti rebuilding not fast enough

PORT-AU-PRINCE - RECONSTRUCTION efforts after Haiti's devastating January 12 quake were 'not moving fast enough' for the homeless victims, a French representative said during a visit to the Caribbean nation.

Pierre Dusquesne, France's delegate to the Interim Haiti Reconstruction Commission (CIRH), which met on Tuesday in Port-au-Prince, said he saw positive signs. 'Things are moving forward, we have a real plan for the development of Haiti, we have real coordination between donors,' he said. 'But it's a fact that for the people who are still living in tents, in makeshift shelters, things are not moving fast enough.'

Mr Dusquesne, who is responsible for economic issues related to Haitian reconstruction and development, is one of 26 members of the CIRH. The group, which comprises 13 foreign and 13 Haitian members, met for several hours Tuesday in Port-au-Prince during a session attended by Haiti's Prime Minister Jean-Max Bellerive and former US president Bill Clinton.

'We approved some 30 projects and identified financing for them,' from programs to clear rubble from Port-au-Prince's streets, to the construction of shelters for those made homeless by the quake, officials said. 'Now we cannot say that donors are not keeping their promises. We have firm pledges of US$904 million to finance close to 30 projects,' Mr Bellerive said.

'We are not going to simply rebuild building, we are going to build a country, a state, a new economy. It's absolutely central and the CIRH is a means not an end, but it's working well,' Mr Duquesne said.

Ahead of the session, the vice-president of Boeing, Anna Roosevelt, announced the firm was committing US$900,000 (S$1.2 billion) to education in Haiti. The company has pledged $2.2 million in total for Haitian relief and gave $1.3 million to the American Red Cross for relief work in the country.

http://www.straitstimes.com/BreakingNews/World/Story/STIStory_567913.html

Miss Haiti hopes to share beauty of her country with the world

The first Miss Haiti in 22 years is not the typical contestant you'd find in a beauty pageant. She is a young lawyer who speaks four languages and is happy to be able to help her country after the horrific earthquake that devastated the Caribbean nation last January.

Sarodj Bertin had a privileged childhood in Puerto Principe until age 9, when her mother, lawyer and opposition leader Mireille Durocher Bertin, was gunned down after announcing the creation of a political party that would compete with that of President Jean-Bertrand Aristide in the upcoming elections.

Her father then moved Sarodj and his other children to the neighbouring Dominican Republic, where the 24-year-old beauty, who considered her mother her idol, studied law and worked for the International Alliance for Haiti's Recovery.

Nevertheless, she was obsessed with the Miss Universe pageant. After the earthquake, she entered a contest, won and spent the last few months in Puerto Rico with the director of the Miss Dominican Republic and Miss Haiti franchises, Magali Febles, who took charge of her training for Miss Universe, to be held Aug. 23 in Las Vegas.

In a recent interview at the Miss Universe headquarters in New York, Ms. Bertin spoke with The Associated Press about the importance of her new role, how she expects to help her country and a mishap that would have been the end of the world to any other contestant: Her luggage with her entire Miss Universe wardrobe disappeared on a recent flight to Miami.

AP: What are you going to wear now that you have lost your Miss Universe wardrobe?

Ms. Bertin: The people of Haiti have been extremely supportive. They learned what happened and a few designers came to me and loaned me their gowns, bags, shoes. And I, I feel like the most special person in the world right now because they cared for me.

AP: You are a lawyer, you're studying for a masters, you speak French, Spanish, English and Creole, and you are learning Mandarin. You are not the typical Miss Universe contestant.

Ms. Bertin: The Miss Universe pageant has always been a dream for me, since I was a kid. I used to watch the contest and think, “Why is my country not participating? I want to see Haiti participating.” ... When I finished college, I gave up on the idea. I thought it would never happen. I thought someday ... I could celebrate the contest and send a girl myself. So when they told me that they were going to do it this year ... I trembled, I cried, I screamed.

AP: Some criticized the contest, considering it too frivolous, especially amid such a state of emergency.

Ms. Bertin: Everybody remembers Haiti in moments of crisis. ... I want them to see also the beauty that there is in my country, to be interested in giving opportunities to the young people. ... They should see it as a light, a hope.

AP: How do you think your participation in the contest can help your country?

Ms. Bertin: There are many people who want to help but don't know how and sometimes they need a voice to tell them what are the necessities of the people. I want the people, through me, to be who says what their necessities are.

AP: What are your expectations for the big day?

Ms. Bertin: Obviously, if I win I'm going to be the happiest woman. ... (But) regardless what occurs that night, my objectives are the same: work for my people.




http://www.theglobeandmail.com/news/world/project-jacmel/other-stories/miss-haiti-hopes-to-share-beauty-of-her-country-with-the-world/article1675642/

Haiti struggles to clear quake debris for rebuilding



http://www.youtube.com/watch?v=YH-E9b8Rq5w

Haiti presidential list delayed

Haiti's electoral commission has postponed its ruling on who will be allowed to run in November's presidential elections, leaving the candidacy of hip-hop mogul Wyclef Jean, and other contenders, in limbo.

The decision was supposed to be released on Tuesday, but after a marathon session, the electoral commission decided to postpone until Friday the publication of the final list of approved presidential candidates.

At issue is a disagreement on the country's electoral law which stipulates that candidates must hold a Haitian passport and have five consecutive years of residence in Haiti, among other requirements.

More than 30 contenders are vying to replace Rene Preval, the current president, in the November 28 election and several have been scrutinised by the commission.

Al Jazeera's Sebastian Walker, reporting from the Haitian capital Port-au-Prince, said that Jean "is having trouble making it clear that he had been a resident of Haiti for the last five years".

Prior to announcing his intention to run for president, Jean acted as a goodwill ambassador for Haiti, the country where he was born.

The New York-based singer said his role, working for the Haitian government, made international travel and foreign residency necessary parts of his public service.

Jacques Edouard Alexis, a former two-time prime minister and another presidential hopeful, and Leslie Voltaire, a US-educated urban planner and former minister, have also faced scrutiny from the electorial commission.


'Street support'


Some candidates who could be deemed uneligible, including Jean, "have significant support from the streets" and disallowing them to run "could lead to unrest," Al Jazeera's Walker said.

Jean, who left Haiti for the US at age nine, is popular with many Haitians, especially the youth, who see him a national success who never forgot his roots.

Several Haitian youth organisations and Creole music groups have undertaken to support his national campaign as a candidate for the Viv Ansan-m party.

The hip-hop star and three-time Grammy award-winner has, however, been criticised for lacking political experience.

"We await the CEP decision but the laws of the Haitian Constitution must be respected," he said in an email to The Associated Press news agency.

He also told the AP that he had gone into hiding after receiving death threats. Jean said he received a phone call telling him to get out of Haiti and that he was now in a secret location in the Caribbean country.

Preval, the current president, has been widely criticised in Haiti over his handling of the January 12 earth-quake that killed more than 200,000 people and destroyed much of the country's already weak infrastructure.

http://english.aljazeera.net/news/americas/2010/08/2010818183714693940.html

Thursday, August 12, 2010

Marche an fè - Iron Market

Luck Mervil propose " Vilaj Vilaj" pour soulager les sinistrés du séisme


Haïti: L'artiste canadien d'orgine Haïtienne, Luck Mervil et le Centre d'Etudes et de Coopération internationale (CECI), ont annoncé ce mercredi dans les colonnes des principaux journaux canadiens la mise en chantier d'un projet de construction de logements dénommé Vilaj Vilaj. Ce projet tel que présenté par les initiateurs consiste en la création de villages faits de maisons construites avec des conteneurs usagés destinées aux sans abris du 12 janvier.

Neuf (9) villages pouvant accueillir 5000 sinistrés seront contruits dans le cadre de ce projet qui durera cinq années, dont le coût est estimé à 25 millions de dollars. De ce montant, le CECI avait récolté 11 millions de dollars dans les premières semaines ayant suivi la catastrophe du 12 janvier dernier, apprend-on de Radio-Canada.

Ces maisons qui pourront abriter une famille moyenne de 5 à 7 personnes seront à l'abri de toutes les intempéries imaginables. « Ni ouragan, ni inondation, ni tremblement de terre ne viendront à bout des constructions que nous élaborons », a déclaré Luck Mervil au CNW/Telbec.

Les maisons Vilaj Vilaj seront dotées de panneaux solaires ainsi que des systèmes de récupération d'eaux usées et de pluie. Les concepteurs du projet se sont fixés comme objectifs principaux de respecter et de renforcer l'aménagement paysager naturel des espaces où seront érigés les villages.

Selon les informations données par les initiateurs du projet Vilaj Vilaj, Les travaux de construction démarreront dans la région du Cap, à la fin du mois de septembre, avec la construction d'un premier village auquel s'ajouteront trois autres villages l'année suivante. Et ainsi de suite jusqu'à atteindre neuf villages au cours des cinq prochaines années.

Ce projet Vilaj Vilaj conçu au Québec (Canada), est un témoignage de la volonté de Luck Mervil d'apporter sa contribution au processus de reconstruction de son pays natal. « Vilaj Vilaj c'est une piste de solution de remplacement, une nouvelle approche à la façon traditionnelle d'oeuvrer à l'avancement humain. Nous avons réuni des équipes, des partenaires et des collaborateurs incroyables autour de ce projet. Tout est mis en oeuvre pour faire de ce premier Vilaj un modèle à suivre », confie Luck Mervil, qui s'est démis de ses fonctions de porte parole du CECI et déposé sa guitare pour s'investir à fond dans cette nouvelle aventure.

Luck Mervil propose " Vilaj Vilaj pour soulager les sinistrés du séisme

Green homes Haiti-bound


When Charles Fox visited Haiti in June – just six months after a devastating earthquake – he was struck by Haitians’ belief that they would rise from the rubble a stronger country.

Fox, founder of a new local company called Pacific Green Innovations, shares this conviction. He wants to help Haitians build a better – and greener – nation than ever before.

Fox and his Portland startup company have hatched a plan to construct up to 10,000 low-cost homes in Haiti during the next year, using all-recyclable panels and employing thousands of Haitians.

The homes, costing only $5,000 to $7,000 each, will be fireproof, waterproof and earthquake-resistant. Each home will take about four hours for a four-person crew to build.

Pacific Green Innovations was formed in October of 2009 as a sustainable technology company. It didn’t take the company long to discover SwissCell, a modular prefabricated panel introduced by German-owned Consido AG of Switzerland.

SwissCell panels are made almost entirely of paper, strengthened by a honeycomb-style core and recyclable resin. Panels can be used to create homes, countertops, doors, or work sheds. The machine that makes the panels can produce enough for 20 houses a day.

Fox initially wanted to introduce SwissCell to the U.S. market, but turned to Haiti after the earthquake struck in January.

When his company breaks ground in Haiti next month, it will oversee the construction of 20 houses per day by an all-Haitian crew. During the 12-month building process, the project should employ nearly 6,000 Haitian laborers.

After multiple trips to Haiti, and after consulting with the Haitian government and former President Clinton’s William J. Clinton Foundation, Fox and Pacific Green tailored the project to Haitians’ requirements.

Porches, central to Haitian interaction, are a vital part of the floor plan. Most of the homes also will feature three bedrooms, at the request of Haitian families.

Land for the new homes has been secured through purchase, donations, and government set-asides. More than 1 million Haitians are still displaced, and the hurricane season is in full swing, so Fox hopes to start building quickly.

He plans to visit Haiti at least monthly to oversee the project and working conditions. He’ll devote more attention to introducing SwissCell into the U.S. market once the Haiti project is up and running.

One-tree house

The housing project will use minimal imports, saving time, energy and money. That also leaves Haitian ports free for much-needed humanitarian aid. The company will simply relocate a little glue, paper and two semi-portable panel machines to Haiti. Pacific Green is working to procure an all-natural glue made in North Carolina, but hopes to eventually find all the supplies it needs from Haiti.

If a standard U.S. home was constructed of SwissCell panels, the paper used in the house and foundation would equal the raw material from a single tree, earning the product its nickname, “one-tree house.”

One tree could easily produce two or three Haitian homes.

SwissCell homes have a high insulating value, although the Haitian homes will not be insulated because ventilation and airflow are more important in Haiti.

If the honeycombs in the panels were filled with insulation by the panel machines, the houses would have an R-78 insulating value, double that of contemporary U.S. homes.

SwissCell-based homes also are free of toxins, Fox notes, recalling the formaldehyde-ridden trailers supplied by the Federal Emergency Management Agency that sickened many Hurricane Katrina survivors following the 2005 storm.

Pacific Green also is researching ways to recycle the earthquake rubble currently littering Haiti.


Funding the project


With the initial 1,000 homes estimated to cost $9 million, Pacific Green plans to fund the project in a variety of ways. One local plan is to create a nonprofit and collect donations in conjunction with the “Beaverton Cares” Campaign.

By Kelsey Thalhofer
http://www.oregoncitynewsonline.com/sustainable/story.php?story_id=128137994096195900

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