Friday, August 27, 2010

"HABITAT HAÏTI 2004" Un modèle pragmatique pour le Port-au-Prince de demain

Zoning et infrastructures articulés pour un cadre de vie fonctionnel et harmonieux


Carte de Habitat Haiti 2004

Haïti: En avril 2010, à la suite du tremblement de terre du 12 janvier, un arrêté présidentiel déclara d'utilité publique près de 7,000 hectares sis au nord-ouest de la capitale.

0n veut croire que cette mesure - qui se « légitimise » par le souci affiché d'établir un pôle de développement urbain harmonieux et de faciliter le relogement, selon les normes, d'une partie des sinistrés - n'aboutira pas à une de ces verrues, du genre Cité de Dieu ou Grand Ravine, qui galvaudent le front de mer, de beaux paysages de montagne et donnent de Port-au-Prince une indécrottable image de cloaque.
On veut le croire. Mais les faits se présentent pour justifier les appréhensions que la pratique urbanistique de ces dernières décennies fait monter à l'esprit.

Une « squattérisation » anarchique dans une partie de l'aire ciblée par l'arrêté vient, en effet, encore une fois, avilir un autre de nos sites qui, par sa configuration, sa position géographique semble naturellement s'offrir aux regards des planificateurs pour une implantation de nouveaux quartiers dans la région métropolitaine de Port-au-Prince répondant enfin aux exigences des besoins, de la vie et de la culture citadines

C'est à se demander si certains sont capables de s'extirper des réflexes et comportements populistes qui, érigés en système de gestion sociale, ont empli nos villes de favelas hideuses, insalubres et ont conduit Haïti à devenir une des hontes, l'une des plaies de l'humanité moderne.

Le plus décourageant est que l'emplacement - qu'on s'emploie à dégrader à partir de motivations réelles questionnables - a été déjà retenu et acquis légalement pour une expansion citadine moderne allant dans le sens d'un désengorgement, d'une valorisation de la capitale.

Il existe, en effet, un projet - approuvé et encouragé par les plus hautes instances de l'Etat dont la Présidence de la République - dans lequel est programmé l'exploitation intelligente des avantages offerts par ce site sur les plans habitat, commerce, industrie, loisirs, espaces verts. L'ensemble donnerait à jouir d'une qualité fonctionnelle et esthétique qui contrasterait avec l'environnement actuel et apporterait une note attractive à un Port-au-Prince croulant sous le poids de la laideur et de l'inorganisation.

De l'avis de beaucoup qui savent, ce projet de développement intégré d'une zone économique spéciale « Habitat Haïti 2004 », de la NABATEC est l'une des rares planifications cohérentes, structurée, pragmatique, multi vocationnelle, pourvue d'espaces légalement acquis d'implantation, que peut présenter la partie haïtienne de la CIRH dans la perspective d'une reconstruction de Port-au-Prince et de son aire d'influence. Et c'est une telle oeuvre - à laquelle le nouveau regard international sur Haïti donne des chances certaines de se concrétiser dans l'immédiat - qu'une « squattérisation » anarchique non réprimée menace de torpiller.

Type de maison d’habitation

Comment se présente « Habitat Haïti 2004 » ?

Caractérisé par une périphrase « développement intégré d'une zone économique spéciale » «Habitat Haïti 2004», et sa phase initiale « Haïti 360 Habitat », comportent plusieurs composantes:

- Un parc industriel privé combinant des installations propices à l'assemblage, l'industrie non polluante et d'exportation dans un ensemble structuré en zone franche de 100 lots, équipé de tous les services de support

- Une zone franche publique, complètement équipée des installations et services destinés principalement à une production verticalement intégrée de l'industrie textile, sur un ensemble d'environ 60 hectares. Une entreprise coréenne s'y trouve déjà installée

- Un parc clôturé et sécurisé (96 lots) pour la manufacture locale et l'entreposage des marchandises destinées à la distribution vers l'Artibonite, le Nord, l'Artibonite, le Nord-Ouest, le Nord-Est, le Centre, l'Ouest. Une gare routière ouverte au trafic privé et public et les services de support sont intégrés à ce parc

- une aire de loisirs, récréations, tourisme près de la mer sur 60 ha comprenant
a) Installations et plage accessibles au public
b) Un front de plage pour des développements touristiques et marina en zone franche
c) Un quartier résidentiel haut de gamme de 266 unités avec toutes les infrastructures de bases, espaces verts et services
- Un complexe commercial et artisanal

- Des quartiers résidentiels d'au moins 4 types, adaptés aux échelons économiques (1,850 maisons individuelles sur 130 ha pour revenus hauts-moyens, 14,500 unités sur 400 ha pour revenus moyens-bas, 8,000 appartements pour la location ou en condominium sur 55 ha, 16,000 unités de logements évolutifs avec espaces semi-privatifs et services de proximité )

- Un centre administratif régional (65ha), un centre commercial (20 ha), des centres de services (25 ha), des terrains pour campus universitaire (30 ha), pour des équipements urbains (terrains de jeu, cimetière, etc...), et pour des installations communautaires et hospitalières

La circulation sera facilitée par un réseau d'artères et de rues macadamisées, bien drainées et ornées de plantes sur les bas-côtés . Un système d'égouts assurera la salubrité de l'ensemble, qui sera également doté des infrastructures nécessaires pour l'approvisionnement en eau potable, électricité, éclairage public solaire, télécommunication, évacuation des déchets.

Il est à noter que les constructions souscriront aux normes parasismiques et que les diverses composantes s'inscriront dans une aire sécurisée.

On doit aussi souligner que, sans compter les opportunités pour la main d'oeuvre locale qui découleront de la mise sur pied des parcs industriels, des implantations touristiques et du secteur commercial (plusieurs dizaines de milliers de possibilités d'embauche), Habitat Haïti 2004 génèrera dans sa phase d'aménagement 3,000 emplois permanents et induira plus de 20,000 emplois indirects sur 10 ans.


Imeubles résidentiels Revenus hauts/moyens

Les promoteurs

La zone nord-ouest de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince est considérée comme un des pôles d'extension de la capitale. En 1996, La Nabasa et la Tecina décidèrent de s'associer et formèrent la NABATEC S.A. qui entreprit de conceptualiser et d'y mettre sur pied Habitat Haïti 2004.

La Nabasa - qui avait une plantation de sisal et une usine de transformation de pite dans cette zone semi-aride - apporta une partie du foncier. La Tecina - qui s'est créée une réelle réputation d'expertise dans la planification et la construction de maisons d'habitation, de villages résidentiels, d'immeubles de rapport, de parcs industriels - s'engagea dans ce partenariat à partir de son bagage technique et de ses équipements.

Des études de la position et de la configuration du terrain firent ressortir qu'il y avait beaucoup à en tirer au point de vue urbanistique et que, tant l'agglomération engorgée qu'est Port-au-Prince que ceux qui se seraient investis dans ce projet répondant aux normes modernes de développement des villes, auraient à y gagner. A partir de ce constat basé sur une approche pragmatique, une planification rigoureuse et ouverte travailla aux moyens de rentabiliser les possibilités multi-vocationnelles de l'espace disponible. Et fut programmé le quartier en gestation Habitat Haïti 2004, dont la phase initiale est actuellement lancée comme « Haïti 360 Habitat ».

Les premières années de vie du projet furent consacrées à assurer ses assises légales. Les démarches entreprises par l'Exécutif, en vue du contrôle du développement de l'aire métropolitaine, amenèrent la création d'une commission présidentielle nommée pour vérifier l'adéquation des projets et titres de propriété impliqués dans l'aire ainsi déclarée d'utilité publique. Cette commission formula des recommandations positives pour ce qui a trait au projet et aux titres de NABATEC S.A.. Lesquels titres avaient été scrupuleusement examinés par une Sous-Commission de Notaires qui en soumit le rapport tout aussi positif à ladite commission composée d'avocats, d'arpenteurs, de notaires, de dirigeants de la DGI, de l'Office National du Cadastre, de l'Unité d'Urbanisme de la Présidence, du Ministère des TPTC, etc... Les propriétés furent l'objet d'un renoncement certifié par l'Etat Haïtien selon les exigences de l'Arrêté du 10 février 1998.

De nombreux investisseurs, et l'Etat haïtien lui-même, firent montre de leur intérêt pour l'initiative dont la version habitat eut même un commencement d'exécution. Cependant, des circonstances particulières conjoncturelles en retardèrent le réel démarrage, bien que des implantations ponctuelles (campus, entreprise, académie) eurent lieu au fil des ans.

Avec le tremblement de terre du 12 janvier, qui est venu douloureusement accroitre la faiblesse du parc bâti port-au-princien, et les obligations de reconstruction de la capitale (reconstruction, certainement pas, on l'espère, selon les méthodes d'au petit bonheur la chance qui ont causé tant de morts, de souffrances et de pertes matérielles), Habitat Haïti 2004 s'impose par son évidente et incontournable opportunité.

Parce que, par son approche multidirectionnelle, cette réflexion travaillée - dont l'adéquation à nombre de nécessités (renforcées par le séisme) a déjà été reconnue - propose une certaine qualité dans l'environnement d'existence et une articulation harmonieuse dans les relations entre les activités citadines, elle retient l'attention. Aussi, avons-nous demandé aux promoteurs de parler de leurs motivations, de ce qu'ils estiment que « Habitat Haïti 2004 » apportera à la communauté. Quatre d'entre eux, MM Gérald-Emile Brun, Jean Robert Simon, Patrick Blanchet, Lionel Beauduy, ont exposé leurs points de vue sur diverses facettes du sujet.


Parc Industriel Maquette de Buildings

Points de vue des promoteurs

C.L. - Pensez-vous que « Habitat Haïti 2004 » qui est en gestation depuis 13 ans a des chances de se concrétiser ?
G.E.B. - Haïti est un pays complexe tant au niveau du cadre institutionnel qu'à celui des affaires et des rapports entre individus. On n'y cultive pas toujours le sens de l'initiative rentable surtout lorsque cette initiative sort des sentiers battus. C'est aussi un pays qui a vécu des moments particuliers n'invitant pas à l'investissement.

Il y a eu, cependant, des demandes et acquisitions de terrains par de la part de particuliers, d'entreprises, d'institutions, d'ONG. Nous sont également parvenues par écrit des expressions d'intérêt d'investisseurs tant nationaux qu'étrangers. Le Gouvernement s'est engagé par des protocoles d'accord, par exemple celui avec la Corée pour la zone franche publique, et par le biais des Archives Nationales pour la construction d'une Cité des Archives moderne. Il y eut même un début d'implantation dans la composante habitat.

Les résultats ne sont peut-être pas tout à fait ce à quoi nous nous attendions. Mais, ils sont quand même encourageants. Et actuellement, dans l'après-séisme, je ne dirai pas que Habitat Haïti 2004 est un passage obligé. Néanmoins, je pense que ce projet constitue une donne incontournable.
Les problèmes de logement qui se posaient déjà et que le séisme a décuplé, le déficit renforcé en immeubles commerciaux et industriels ont fait ressortir la pertinence de la vision de Habitat Haïti 2004.

Pour ce qui a trait à l'utilisation de la main d'oeuvre qui est un des défis majeurs de la conjoncture, Habitat Haïti 2004 projette des perspectives de 67,000 emplois à partir des parcs industriels, 10,000 à partir du complexe commercial, 3,000 au point de vue construction. Habitat Haïti 2004 se présente donc comme une des réponses réellement adaptées aux exigences du moment et de la modernité en matière urbanistique. Si vraiment, on entreprend de reconstruire rationnellement Port-au-Prince et d'en assurer l'extension harmonieuse, ce projet a plus que sa place pour jouer sa partition dans le concert des actions qui seront mises en branle.
J'ajoute que l'articulation de Habitat Haïti 2004 - dont tous les quartiers et tous les secteurs disposeront des services essentiels - en fait un nodule qui peut servir de modèle pour de nouveaux pôles d'urbanisation intégrée à travers le pays. Les infrastructures de base s'y rencontreront partout de la même qualité. On doit aussi retenir que, bien que les composantes soient reliées entre elles, l'agencement est calculé pour qu'aucune n'interfère avec la vie des autres.

C.L. - Entreprise privée, Habitat Haïti 2004 ne se détourne pas du social. Je vois qu'y est planifiée une gare routière.

J.R.S. - Si nous avons programmé un centre commercial et un centre d'entreposage, il est normal que nous ayons pensé à une gare routière pour faciliter l'arrivée et le départ des marchandises. Cette gare routière est un de ces exemples qui prouvent que l'intérêt privé bien compris est en résonnance avec l'intérêt collectif. Elle cadre avec les projections étatiques visant à l'extension de la capitale et s'inscrit dans ce qu'on appelle la porte nord de Port-au-Prince.

Elle décongestionnera le centre-ville, surtout le boulevard La Saline que l'on peut considérer comme un périphérique destiné à faciliter la circulation automobile et qui, parce que toujours encombré, ne joue pas son rôle.

La gare routière sera gérée par une société différente de la Nabatec, société qui accueillera les capitaux qui voudront l'intégrer. L'aire dans laquelle seront placés la gare, le centre commercial et d'entreposage sera sécurisée. Ceci sera tout profit pour les commerçants, surtout ceux du bas de la ville qui font face à de très sérieux problèmes d'insécurité.

Parlant de société différente, la composante touristique sera du ressort de la Valembrun S.A. qui, elle aussi, accueillera les investisseurs nationaux et étrangers.
Je renchéris sur ce qu'a dit l'Architecte Brun au sujet de la main-d'oeuvre. Par le mouvement économique qu'il créera, un projet de l'envergure Habitat Haïti 2004, qui a tant de facettes sera certainement une source plus qu'importante d'emplois directs et surtout indirects.

P.B. - Pour rester dans le chapitre emplois, il ne faut pas oublier que Habitat Haïti 2004 est prévu pour desservir au moins 250,000 résidents et usagers. Ceci suppose tout un attirail de gens de maison, de commerces et services de proximité : markets, épiceries, pharmacies, cliniques, restaurants, dry cleaning, écoles, etc... Vous voyez donc que jusqu'à la vie privée à Habitat Haïti 2004 génèrera par elle-même des emplois.

Je voudrais revenir sur la question investissement. L'Arch. Brun a montré comment les problèmes de l 'heure accentuent l'intérêt pour des initiatives du genre Habitat Haïti 2004, qui répondent aux besoins en bâti de la communauté nationale. Il y a indéniablement un marché pour ce que nous proposons, surtout lorsqu'il s'agit d'un produit de la qualité de celui que nous offrons et comme le capital est toujours à la recherche du profit, l'intelligence lui commande de s'y intéresser.

Cependant, dans sa recherche du profit, le capital est des plus circonspect. Il ne s'engagera que sur des terrains sûrs et on le voit mal s'investir dans l'immobilier à côté d'une aire anarchiquement squattérisée. Car l'anarchie à proximité le porte à penser que son investissement n'est pas garanti, ou tout au moins que les projections à partir desquelles on pouvait espérer un rendement alléchant ne trouvent pas les conditions leur permettant de se concrétiser. Et voilà comment on est susceptible de gaspiller une chance qui autorise à escompter la création de près de 100,000 emplois et qui apporterait certaines réponses modernes et pragmatiques aux cruciaux problèmes de la capitale.

Ceci dit, je comprends que les gens veulent et doivent se reloger. Mais ce relogement peut et doit se faire dans un contexte décent, organisé. L'anarchie - en cette espèce particulièrement - est une solution paresseuse qui entraine plus de maux qu'elle n'en résout. Elle jette le discrédit sur l'ensemble de la communauté et éloigne de notre pays ces investissements nationaux et étrangers qui lui font tant besoin.

L.B. - Il y a une remarque que j'estime importante que je voudrais faire. Parce que Habitat Haïti 2004 offrira les facilités et les avantages de l'urbanisme moderne, il est normal qu'il y sera requis des comportements de citadins civilisés. On ne pourra certainement pas y évoluer dans le laisser-aller du « gade you peyi, mwen fè sa m'pito ». On y aura des normes de propreté, de sociabilité à respecter, par exemple tailler son gazon, maintenir propre la devanture de sa demeure, ne pas déparer le quartier, ne pas salir les artères, rues et caniveaux, ne pas jouer de la musique trop fort, ne pas faire du tapage nocturne, etc...

Je ne vois pas pourquoi ce genre de discipline sociale aurait dérangé nos compatriotes. Car lorsqu'ils vont à l'étranger, ils se plient sans problème aux règles.

Pour moi, là encore, Habitat Haïti 2004 sera un modèle. Elle portera à divorcer sur notre sol d'avec nombre de mauvaises habitudes et y initiera des styles de vie qui seront celles de l'Haïti de demain que nous tous voulons voir belle, propre et prospère.


PROPOS RECUEILLIS PAR CARL LABOSSIÈRE
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82935&PubDate=2010-08-27

« Brand Haïti » entend projeter une autre image du pays


Vu les défis environnementaux, économiques, politiques et sociaux qui ont sévèrement terni l'image et la réputation de la première République noire du monde à l'échelle internationale au cours des dix dernières années, les responsables du projet « Brand Haïti » entendent envoyer au monde extérieur une autre image du pays. Ce projet vise le repositionnement et la redéfinition d'Haïti aux yeux de ses habitants, mais aussi son rôle et sa place sur la carte mondiale.



Haïti: Haïti est aujourd'hui confrontée à des défis que peu de nations ont eu à relever. A cet effet, les responsables du projet « Brand Haïti », monté par des Irlandais ont organisé ce mercredi une causerie pour présenter une fois de plus le projet " Brand Haïti" qui consiste à développer une image de marque pour la nation et doter ainsi Haïti d'un plan de communication qui la présente au reste du monde et aux Haïtiens eux-mêmes.

La portée de ce projet expérimenté récemment en Afrique du Sud, selon les initiateurs, n'implique pas seulement la création d'un logo, d'un slogan, la mise en place de publicités pour le tourisme ou toute autre technique de communication habituelle. L'image qu'on a d'Haïti tant à l'échelle internationale que nationale n'est pas une calamité. A travers ce projet on veut plutôt s'assurer que le travail entrepris sur le terrain est approfondi, solidaire et très concis.

Intervenant à la causerie, l'ancien PDG de « Brand Afrique du Sud », Paul Bannister, a affirmé que dans la majeure partie des classements internationaux et quelles que soient les mesures, Haïti se place toujours dans les derniers rangs. « J'ai accepté de venir en Haïti dans le cadre de ce projet afin d'apporter mon appui au peuple haïtien qui vit dans une situation extrêmement difficile », a déclaré M. Bannister. En ce sens, il a avancé que le projet vise à améliorer sans relâche la compréhension et, par conséquent, la perception qu'on a d'Haïti sur la scène internationale en créant pour elle une image de marque nationale. Et ceci avec la mise en oeuvre réussie du plan d'action.

Dans le même esprit, l'ex dirigeant de « Brand Afrique du Sud » propose le pays de Nelson Mandela comme un modèle sublime à Haïti dans le cadre de ce projet. Plus loin, il ajoute qu'à l'heure actuelle, si l'Afrique du Sud a encore du chemin à faire pour se redresser, elle présente pour le reste du monde un visage confiant, ambitieux et positif. Même si les luttes sociales entre les deux pays ne se ressemblent pas, il existe des éléments assez significatifs à apprendre de l'Afrique du Sud dans le cas d'Haïti. « Nous avons deux dates incontournables pour débuter la campagne de promotion en faveur d'Haïti. Le 7 février 2011, à l'investiture du prochain président élu, et le 12 janvier 2011, premier anniversaire du séisme qui a fortement sapé les bases de l'économie du pays », préconise M. Bannister.

En somme, M.Paul Bannister croit dur comme fer que la chance de se réinventer n'est pas souvent donnée à un pays ou à une nation. Ainsi, pour des raisons aussi nombreuses que complexes, il est presqu'impossible aux nations de prendre le risque de se réinventer. « Je suis convaincu qu'il faut voir dans les dégâts immenses causés par les désastres naturels ou politiques la possibilité d'accomplir des oeuvres aussi spectaculaires que durables. Je crois aussi que ce plan de développement et de mise en oeuvre de « Brand Haïti » est une pierre angulaire dans le relèvement d'Haïti si tous les Haïtiens éprouvent la nécessité de donner une autre image de leur pays au monde entier », a-t-il conclu.




Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82875&PubDate=2010-08-25

Le processus électoral avance, il est crédible selon Insulza

Haïti: Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA) a estimé vendredi que le processus électoral haïtien était "crédible" huit jours après la décision du Conseil électoral d'écarter 15 candidats de la course à la présidence dont le chanteur Wyclef Jean.

"Nous croyons que le processus est normal, il avance et il est crédible", a déclaré José Miguel Insulza au terme d'une visite de 24 heures en Haïti où il a été reçu en audience par le président René Préval.

Le secrétaire général de l'OEA a eu également des entretiens avec des représentants de la société civile haïtienne, des partis politiques et de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti.

"J'ai eu des discussions très constructives avec tous les secteurs, chacun a ses petits problèmes avec les élections, mais il n'y a aucune raison de ne pas faire confiance à l'institution électorale", a déclaré M. Insulza.

Le Conseil électoral haïtien a écarté 15 candidats sur 34 inscrits pour entrer dans la course pour succéder au président René Préval qui ne peut pas briguer un autre mandat.

"Ce qui est important pour nous en Haïti c'est de s'assurer que les normes et les règles sont respectées dans la perspective de bonnes élections, ouvertes, libres et transparentes", a-t-il encore déclaré.

M. Insulza a souhaité que de vrais débats politiques puissent être organisés en Haïti sur des thèmes concrets concernant la reconstruction.

"Le président Préval m'a dit qu'il recevrait tous les candidats à la présidence pour leur communiquer les projets actuellement en cours et ce qui se fait actuellement dans le pays", a conclu M. Insulza.

L'OEA et les pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom) ont annoncé le déploiement d'une importante mission d'observation électorale en Haïti pour suivre tout le processus jusqu'à l'élection présidentielle prévue le 28 novembre.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82950&PubDate=2010-08-27

Un projet de raffinerie de pétrole à Fort-Liberté, une usine électrique à Cabaret ainsi qu’une cimenterie aux Gonaïves.

Une firme Suisse, PEG S.A, compte réaliser un projet de raffinerie de pétrole à Fort-Liberté, une usine électrique à Cabaret ainsi qu’une cimenterie aux Gonaïves. Des projets dont le coût total est estimé à 30 milliards de dollars américains.

Le président de PEG S.A à Genève, M. Claude Lambert, affirme vouloir participer au développement économique et social d’Haïti. Ces projets favoriseront la création de 35 000 emplois et la raffinerie sera alimenté en Pétrole brut par l’Arabie Saoudite, fait-il savoir.

M. Lambert ajoute que la raffinerie produira près de 1 million et demi de barils raffinés par jour et nécessitera un investissement de 30 milliards de dollars pour être construite.

Le conseiller et directeur de PEG S.A en Haïti, Marc Antoine Destin, ajoute que mis à part cet investissement de 30 milliards de dollars US, Haïti va également bénéficier, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, d’un prêt de 5 milliards de dollars additionnels.

La construction de la centrale sera assurée par les Européens et les produits raffinés seront achetés par les Américains.

Ces 5 milliards serviront également à la construction d’un complexe industriel qui comprendra une cimenterie dont la capacité de production dépassera 1 million et demi de tonnes l’an et d'une usine électrique qui va fournir 200 mégawatts d’électricité pour alimenter la zone métropolitaine 24 heures sur 24.

Cependant, le président Préval doit entrer en contact avec le roi de l’Arabie Saoudite, a ajouté M. Destin pour faire suite à la première lettre en date du 13 février 2009 en vue de manifester son intérêt pour ces projets. Et le président de PEG S.A, M. Lambert, dit attendre encore une rencontre avec M. Préval pour finaliser les documents du projet.

http://anmwe.com/article.php?id=906

Les autorités policières finalisent le plan sécuritaire pour la campagne électorale


Le chef de la police haïtienne Mario Andrésol est en train de peaufiner son plan sécuritaire pour la période électorale. Il se propose d'évaluer la conjoncture à l'approche des prochaines joutes avant de mettre en place son nouveau dispositif.

Le profil des candidats sera un élément déterminant dans l'évolution de la situation sécuritaire, prévient M. Andrésol qui veut tenir compte des expériences lors des élections de 2006 et 2009. Il faudra identifier les zones rouges, explique le chef de la police.

Lors des dernières élections sénatoriales le plateau Central avait été placé dans la zone rouge en raison des violents incidents ayant opposé les partisans de plusieurs candidats.

Faisant remarquer que la tache sera ardue, le chef de la police s'engage à déployer des contingents de policiers à travers les 10 départements. Des dispositions spéciales seront adoptées pour les nouvelles zones rouges.

Dans le même temps des mesures internes sont adoptées par le haut commandement pour empêcher l'implication des policiers en uniforme dans les activités des partis politiques.

Par ailleurs, le chef de la police a indiqué que de nouveaux matériels ont été mis à la disposition des responsables de la PNH. Une trentaine des véhicules quatre roues motrices ont été remis au commandement de la PNH. Ces véhicules accordés par la présidence seront repartis dans les commissariats des villes de province, promet M. Andrésol.

Dans le même temps il révèle que 5 bateaux, don du gouvernement canadien, seront bientôt livrés aux autorités policières haïtiennes.

www.lenouvelliste.com
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18188

The reconstruction of Port-au-Prince will begin in September says Ronald Beaudin

Major projects for the reconstruction of downtown Port-au-Prince will be visible during the month of September says the Minister of Finance, Ronald Beaudin. Port-au-Prince, the capital of Haiti which currently offers the image of ruin should in the coming weeks welcome the first missiles in charge of preparing the sites.

In the coming days, the Haitian government will publish an order declaring a public shopping center in Port-au-Prince. Present building owners will be required to submit copies of their title deeds during the expropriation process.

The first stage is to demolish and clean up all the debris left after the January 12 earthquake. Specialists from the Institute for the Protection of National Heritage (ISPAN) will be involved in the evaluation of damage buildings.

The Haitian authorities are planning to save the buildings with heritage value. The reconstruction plan of the capital, developed by the Prince Charles of England Foundation, will be executed promptly as the work progresses, emphasized the Minister of Finance. Speaking on Radio Metropole, Mr. Beaudin indicated that the National Center has stopped demolition work to await the formation of several teams to help identify the properties.



Beaudin assured that the clearance work will be launched in early September since contracts have been signed with specialized firms.

The first new buildings will be a Convention Center and the Central Bank, the Palace of Justice and the Legislative Palace.

Members from the private sector will start their investment after the completion of the zoning authorities. At the same time, the first elements of the security arrangements will be implemented in different perimeters.

www.lenouvelliste.com
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18189

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