The organizing committee of the 8th Latins Awards 2010, announced that unanimously, the committee had elected Sarodj Bertin (Haiti Miss), Woman of the Year. The beautiful Haitian, who recently represented Haiti at the Miss Universe pageant, has confirmed its presence at this award on behalf of all Haitians and citizens of the Dominican Republic.
Side beauty, Sarodj Bertin, 24, 1.75 m, brown eyes, brown hair, enjoys an irreproachable physique. Intelligence side she has nothing to envy anyone, in the footsteps of her mother, Sarodj should become a lawyer in the Dominican Republic where she studied international business law (commercial law, business, banking and real estate) is currently preparing an Master in international affairs. Polyglot, she speaks fluent English, Spanish, French and Creole while pursuing studies in Italian language and Mandarin.
"This will be my great honor to accept this award, that I dedicate to all my fellow Haitians and Latin Americans in general," said Bertin Sarodj "We are currently focusing on the reconstruction of Haiti, and I chair a foundation which aims to provide 3000 homes for an equal number of families in need". The Latins Awards 2010 will devote a special meeting where Sarodj will have the opportunity to present the culture and needs of his country.
"We all agree that Haiti deserves more attention from the international community", said Felix Jerez, the Dominican executive producer of Latins Awards 2010. "When we looked for the woman of the year, we all turned to Haiti, and watching the Miss Universe contest, we got the answer we were looking [...] we are proud to recognize the efforts and the passion of a young woman who, despite his youth traveling the world [accompanied by the Clinton former president] to seek help for his beloved nation"
The award ceremony will be held on November 5th, 2010 at Symphony Space / Peter Jay Sharp Theater in New York. The event will air on Telemundo and network radio and television in Latin America.
http://www.haitilibre.com/en/news-1403-haiti-social-sarodj-bertin-named-woman-of-the-year.html
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Tuesday, October 12, 2010
Stéphanie et Sara : de la nouveauté à Artisanat en Fête
Pour leur première participation à Artisanat en Fête, deux jeunes filles promettent de séduire les amants et collectionneurs des oeuvres artisanales haïtiennes qui répondront massivement à cet événement. En effet, elles vont exposer des colliers et des sandales au Parc historique de la Canne à Sucre les 16 et 17 octobre prochains. Elles estiment que leurs produits artisanaux vont engendrer la convoitise chez les uns et les autres à cette foire.
Haïti: Stéphanie Dartigue et Sara Magloire, deux jeunes artisanes, ont choisi d'offrir un autre style de travail dans la confection de sandales et des colliers aux amants des oeuvres artisanales haïtiennes. Colliers et sandales sont donc les principaux produits qu'elles vont exposer au Parc historique de la Canne à Sucre le week-end prochain. « Nous allons exposer à la foire deux produits. Ce sont des sandales de très bonne qualité, des boucles d'oreille et des colliers de divers types dont certains sont en pierre », explique Stéphanie Dartigue, préparant activement sa participation à la quatrième édition de Artisanat en Fête. Pour leur première participation à cette fête de l'artisanat, Stéphanie et Sara croient que leurs travaux seront très appréciés au Parc par tout le public.
C'est Stéphanie qui a introduit Sara dans le métier de l'artisanat. « Un jour, j'ai vu une bague sur un tréteau, que j'ai tant aimée. Je me suis demandé est-ce que je ne peux pas réaliser cette oeuvre ; j'ai essayé et j'ai réussi », explique Stéphanie, ajoutant qu'elle a récidivé dans la confection d'une sandale. Depuis lors, elle s'est lancée dans cette aventure pour ne plus la laisser. « Cela fait deux ans depuis que je pratique ce métier. Je l'aime tellement que je voudrais n'avoir aucune autre activité parallèle », avoue-t-elle.
Stéphanie Dartigue travaille pour une institution financière de la place comme gestionnaire de projet. Ce qui, selon elle, l'empêche de pratiquer pleinement son métier d'artisan. C'est la même situation pour Sara qui est architecte en aménagement intérieur. Elles indiquent que le jour où leur métier leur permettrait de gagner dignement leur vie elles vont tout laisser pour s'adonner à la confection de sandales et d'autres produits. « Je voudrais bien vivre de ça », répètent-elles.
L'atelier des deux filles prépare activement sa participation à la fête des artisans. « Nous employons cinq personnes pour être prêtes pour la grande exposition au Parc de la Canne à Sucre », indique Sara, qui souhaite vendre tous ses produits à la foire. Les matières premières viennent de Saint-Domingue ou du Marché en fer.
Pour leurs deux ans d'expérience dans ce métier, les deux filles veulent marquer leur présence au Parc. « Nous allons offrir ce que nous avons appris de nous-mêmes durant ces deux dernières années », déclare Stéphanie, attendant impatiemment les 16 et 17 octobre pour présenter ses pièces au grand public au Parc historique de la Canne à Sucre.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84510&PubDate=2010-10-11
Haïti: Stéphanie Dartigue et Sara Magloire, deux jeunes artisanes, ont choisi d'offrir un autre style de travail dans la confection de sandales et des colliers aux amants des oeuvres artisanales haïtiennes. Colliers et sandales sont donc les principaux produits qu'elles vont exposer au Parc historique de la Canne à Sucre le week-end prochain. « Nous allons exposer à la foire deux produits. Ce sont des sandales de très bonne qualité, des boucles d'oreille et des colliers de divers types dont certains sont en pierre », explique Stéphanie Dartigue, préparant activement sa participation à la quatrième édition de Artisanat en Fête. Pour leur première participation à cette fête de l'artisanat, Stéphanie et Sara croient que leurs travaux seront très appréciés au Parc par tout le public.
C'est Stéphanie qui a introduit Sara dans le métier de l'artisanat. « Un jour, j'ai vu une bague sur un tréteau, que j'ai tant aimée. Je me suis demandé est-ce que je ne peux pas réaliser cette oeuvre ; j'ai essayé et j'ai réussi », explique Stéphanie, ajoutant qu'elle a récidivé dans la confection d'une sandale. Depuis lors, elle s'est lancée dans cette aventure pour ne plus la laisser. « Cela fait deux ans depuis que je pratique ce métier. Je l'aime tellement que je voudrais n'avoir aucune autre activité parallèle », avoue-t-elle.
Stéphanie Dartigue travaille pour une institution financière de la place comme gestionnaire de projet. Ce qui, selon elle, l'empêche de pratiquer pleinement son métier d'artisan. C'est la même situation pour Sara qui est architecte en aménagement intérieur. Elles indiquent que le jour où leur métier leur permettrait de gagner dignement leur vie elles vont tout laisser pour s'adonner à la confection de sandales et d'autres produits. « Je voudrais bien vivre de ça », répètent-elles.
L'atelier des deux filles prépare activement sa participation à la fête des artisans. « Nous employons cinq personnes pour être prêtes pour la grande exposition au Parc de la Canne à Sucre », indique Sara, qui souhaite vendre tous ses produits à la foire. Les matières premières viennent de Saint-Domingue ou du Marché en fer.
Pour leurs deux ans d'expérience dans ce métier, les deux filles veulent marquer leur présence au Parc. « Nous allons offrir ce que nous avons appris de nous-mêmes durant ces deux dernières années », déclare Stéphanie, attendant impatiemment les 16 et 17 octobre pour présenter ses pièces au grand public au Parc historique de la Canne à Sucre.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84510&PubDate=2010-10-11
Marjorie Nérette, une passion de la corne et des pierres précieuses
Haïti: La grande foire annuelle « Artisanat en Fête » accueille cette année pour la première fois les oeuvres de Marjorie Nerette, artisane qui a consacré une partie de sa vie à l'apprentissage des techniques de confection des bijoux artisanaux dans une école de la République Dominicaine. Si l'école lui a inculqué les notions de base et la technique, Marjorie Nérette était, dès sa tendre enfance, habitée par la passion et le désir de confectionner des bijoux élégants à l' intention des femmes.
La confection de ses bijoux dépend en majeure partie de l'importation, puisque la matière première et d'autres intrants nécessaires ne sont pas disponibles en Haïti. Pour ce faire, elle se trouve régulièrement dans l'obligation de placer des commandes à l'étranger. Avec ses bijoux, elle vise le marché international dans une démarche compétitive axée sur la qualité de ses produits. Son travail repose sur l'utilisation de l'os, de la corne, du macramé, des pierres précieuses et semi-précieuses qui font des colliers, bagues, bracelets et boucles d'oreille qu'elle fabrique. Si l'artisanat est considéré par certains comme un art mineur que l'on mesure à l'aune des préjugés, ses oeuvres, déjà ancrées dans une quête esthétique, exigeante, plongent l'observateur dans la confusion quasi totale entre deux concepts liés à la création artistique : Art et Artisanat. Le concept « Artisanat d'Art », encore discutable, a alimenté en partie les discussions avec l'artisane au coeur de son atelier.
Mme Nérette qui prendra son baptême de feu ce 16 octobre au Parc historique de la Canne-à-Sucre à Tabarre, compte présenter une centaine de pièces dont des bagues, des colliers, des chapelets, des boucles d'oreilles...
Interrogée sur la provenance et la nature de chacun des éléments qui composent ses pièces, l'artisane a mis l'accent sur l'importance du fil qui, après modelage et les noeuds devient le macramé, indépendamment des couleurs utilisées. Même le fil est commandé à l'étranger, vu qu'en Haïti il y une absence totale d'industries textiles ou d'industries tout simplement.
Les talents ne manquent pas, la technique non plus, les artisans ont toutes les peines du monde pour arriver a confectionner correctement leurs produits. Les difficultés économiques freinent les élans créateurs. Avec conviction, Marjorie Nérette plaide en faveur d'un certain encadrement des artisans et la mise en place de structures favorisant le développement du secteur artisanal. La Pétion-villoise a insisté sur la nécessité de placer la culture au rang des priorités de l'Etat.
« Je pense que c'est la meilleure vitrine pour l'artisanat haïtien... », a déclaré Marjorie Nérette, qui voit déjà sa première participation à « Artisanat en Fête » comme un événement important, une expérience enrichissante dans la carrière de tout artisan. Cela ne doit pas être seulement calculé en fonction de la vente des produits, mais surtout en fonction de la visibilité qu'offre « Artisanat en Fête ».
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84442&PubDate=2010-10-11
Toussaint Jean-François
toussaintjeanfrancois@yahoo.fr
La confection de ses bijoux dépend en majeure partie de l'importation, puisque la matière première et d'autres intrants nécessaires ne sont pas disponibles en Haïti. Pour ce faire, elle se trouve régulièrement dans l'obligation de placer des commandes à l'étranger. Avec ses bijoux, elle vise le marché international dans une démarche compétitive axée sur la qualité de ses produits. Son travail repose sur l'utilisation de l'os, de la corne, du macramé, des pierres précieuses et semi-précieuses qui font des colliers, bagues, bracelets et boucles d'oreille qu'elle fabrique. Si l'artisanat est considéré par certains comme un art mineur que l'on mesure à l'aune des préjugés, ses oeuvres, déjà ancrées dans une quête esthétique, exigeante, plongent l'observateur dans la confusion quasi totale entre deux concepts liés à la création artistique : Art et Artisanat. Le concept « Artisanat d'Art », encore discutable, a alimenté en partie les discussions avec l'artisane au coeur de son atelier.
Mme Nérette qui prendra son baptême de feu ce 16 octobre au Parc historique de la Canne-à-Sucre à Tabarre, compte présenter une centaine de pièces dont des bagues, des colliers, des chapelets, des boucles d'oreilles...
Interrogée sur la provenance et la nature de chacun des éléments qui composent ses pièces, l'artisane a mis l'accent sur l'importance du fil qui, après modelage et les noeuds devient le macramé, indépendamment des couleurs utilisées. Même le fil est commandé à l'étranger, vu qu'en Haïti il y une absence totale d'industries textiles ou d'industries tout simplement.
Les talents ne manquent pas, la technique non plus, les artisans ont toutes les peines du monde pour arriver a confectionner correctement leurs produits. Les difficultés économiques freinent les élans créateurs. Avec conviction, Marjorie Nérette plaide en faveur d'un certain encadrement des artisans et la mise en place de structures favorisant le développement du secteur artisanal. La Pétion-villoise a insisté sur la nécessité de placer la culture au rang des priorités de l'Etat.
« Je pense que c'est la meilleure vitrine pour l'artisanat haïtien... », a déclaré Marjorie Nérette, qui voit déjà sa première participation à « Artisanat en Fête » comme un événement important, une expérience enrichissante dans la carrière de tout artisan. Cela ne doit pas être seulement calculé en fonction de la vente des produits, mais surtout en fonction de la visibilité qu'offre « Artisanat en Fête ».
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84442&PubDate=2010-10-11
Toussaint Jean-François
toussaintjeanfrancois@yahoo.fr
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