Wednesday, September 15, 2010

Forêt des pins, destination éco-touristique

A plus de 2 000 mètres d'altitude, près d'une soixantaine de touristes cubains, dominicains, boliviens et haïtiens ont pu admirer les chalets aux couleurs vives et jouir de la fraicheur de Forêt des Pins. Une visite éco-touristique, durant le week-end du 11 septembre, que les visiteurs ne sont pas prêts d'oublier.



Haïti: Loin de la canicule et des nuages de poussières laissées par les décombres à la capitale et ses environs, des éco-touristes cubains, dominicains, boliviens et haïtiens se sont régalés de la fraicheur et de ce qui reste de la Forêt des Pins dans les hauteurs de Fonds-Verretes. Munis de leurs appareils, ou de leur portable, les visiteurs n'arrêtent pas de prendre des photos ou de tourner des vidéos. La beauté des chalets fraichement réparés au milieu des pins attirent tout visiteur. Le temps de quelques plaisanteries, ils en ont profité pour mettre en terre quelque 3 000 plantules de Pinus occidentalis- une espèce endémique de l'île Quisqueya.

Yesenia Saud milite au sein d'une organisation qui fait la promotion de l'écotourisme en terre dominicaine. La jeune femme qui ne veut rien perdre de l'événement mitraille tout sur son passage avec son appareil photo. En visite pour la première fois dans la forêt, elle laisse éclater sa joie : « j'apprécie l'initiative, la beauté de la forêt. Nous voulons collaborer dans le développement de l'écotourisme et tout ce qui peut faire progresser la zone ».

Leo Dia Bazàn, physiothérapeute de la brigade médicale cubaine en Haïti qui a fait le déplacement pour cette excursion éco-touristique à Forêt des Pins trouve le cadre attrayant. La température qui exige en plein midi, durant cette saison, qu'on porte des habits épais ne manque pas de lui plaire. Pour lui, c'est un trésor qu'il faut sauvegarder à tout prix.



L'ingénieur mécanique cubain Georges Glemo vit depuis plus de quatre ans en Haïti. Il est aussi fier de la mise en terre des pins qu'il jouit des bienfaits de l'air frais de la forêt. En considérant le niveau dérisoire de couverture végétale dont dispose le pays, l'ingénieur Glemo qui s'exprime dans un créole haïtien impeccable promet d'y revenir en offrant sa collaboration inconditionnelle.

« Nous luttons sans cesse pour que la forêt ne disparaisse pas. Nous ne sommes pas sans savoir aussi que cette bataille est déséquilibrée. Pour tout dire, nous n'avons pas les moyens de notre politique. Faire face à des exploitants armés n'est pas une mince affaire dans cette forêt », a confié, Derival Antoyis, habitant de Gros Cheval, une localité proche de Forêt des Pins et président de l'Organisation des citoyens de Gros Cheval. « Comment des camions chargés de pins sont-ils parvenus à traverser Ganthier et Croix-des-Bouquets pour atteindre la capitale », s'est-il demandé en tentant de contenir sa colère devant l'inaction de l'Etat.



Prenant la parole au moment d'accueillir les visiteurs, Arnoux Séverin, régisseur national du Programme environnemental Transfrontalier (PET) a beaucoup insisté sur les ressemblances qui devaient unir les deux peuples de la Caraïbe en général et ceux qui partagent l'ile. En rappelant des faits historiques, le régisseur du PET veut suivre les bons exemples laissés par les ancêtres sur les plans politique et écologique. « Cette visite écologique est placée sous le signe de la solidarité entre les peuples », a-t-il déclaré.

Dans le cadre des activités du PET- un programme financé par l'Union Européenne des deux cotés de l'île Quisqueya- nous promouvons des sites écotouristiques comme Source Zabeth, le Parc national de Fonds Parisien. Les 17 chalets qui étaient en état de total délabrement sont réparés et peints aux vives couleurs pour le bien-être des visiteurs.
Pour gérer les sites écotouristiques durablement, a-t-il fait remarquer, les populations des zones concernées sont vivement appelées à jouer leur partition. C'est une des principales raisons qui nous a poussés à créer des Comités d'initiative éco-touristiques locaux (Cielo)

« Trop d'Haïtiens sont désaxés parce ce qu'ils ne se connaissent pas. Ils sont allés très loin dans des visites touristiques, mais ne connaissent pas leur propre pays. Il est très difficile de se développer avec de tels comportements », a indiqué l'agronome Arnoux Severin.

L'Ing-Agr Dassas Vincent, responsable de la Forêt-des-Pins pour le ministère de l'Agriculture des Ressources naturelles et du développement rural (MARNDRR a fait un survol historique pour expliquer aux visiteurs les différentes étapes qui ont amené à la destruction d'une grande partie de la forêt passée de 32 000 dans les années trente à 10 000 hectares aujourd'hui.

« Sans rechigner nous avançons avec la promotion de l'écotourisme et la protection des ressources naturelles de la région du Lac Azuei. Les Cubains et Boliviens font partie de la brigade médicale qui travaille en Haïti. Les Dominicains sont des guides écotouristiques qui travaillent de concert avec les Haïtiens », a fait savoir, le coordonnateur technique du volet aménagement du PET, l'ingénieur-agronome Jean Robert Rival qui ne cesse de rappeler qu'il revient aux responsables de l'Etat de maintenir les activités puisque le programme a une durée d'exécution et il arrivera bientôt à terme.

A la question de savoir la capacité d'accueil des chalets disséminés dans la forêt, M. Rival déclare que pour le moment, il serait difficile de recevoir des milliers de touristes mais dans un avenir proche, ils trouveront des moyens commodes pour bien profiter des bienfaits de la vie dans une forêt. Pour Rival, il n'y a que le premier pas qui compte. La gestion durable devrait être assurée par les comités de la forêt. D'où le suivi nécessaire de l'Etat pour que vive l'écotourisme à Forêt des Pins. Des chevaux seront bientôt mis à la disposition des touristes à Forêt des Pins, avons-nous appris.


Dieudonné JOACHIM
djoachim@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83567&PubDate=2010-09-14

Le beau gaspillage de Onaville

Alors que plus d'un million de Port-au-Princiens sont sans abri, seulement sept familles vivent à Onaville qui n'est pas une ville, mais un village de 92 maisons en béton uniformes, monochromes, alignées au flanc du Morne à Cabris, dans la commune de Thomazeau. Ces logements sociaux désespérément vides ne présentent aucun signe de vie ni d'atteintes causés par le séisme. Beau gaspillage de l'Office national d'assurance vieillesse (ONA) !



Haïti: Onaville, ambitieux projet de l'Office national d'assurance vieillesse (ONA), inauguré en 2003 sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, est un village fantôme. Adossé au flanc du Morne à Cabris, au Nord'Ouest de Port-au-Prince dans la commune de Thomazeau, le village alignant 92 maisons sur une superficie de onze hectares ne respire pas la vie. Pas un bruit, pas un cri d'enfant ne sort des fenêtres de ces pâtés de maisons uniformes et monochromes à l'architecture de béton. Ces demeures peints en jaune qui tranchent sur le vert des collines trapues de Zoranger inquiètent.

« Hé o ! hé o ! Personne ! Il y a quelqu'un ! Pa gen moun ! » Accompagné d'un photographe, nous frappons avec un caillou à toutes les barrières cadenassées donnant accès au village entouré d'une clôture en grillage métallique, sur laquelle se répandent des plantes grimpantes. Seul l'écho de nos voix nous parvient. Pas une âme qui vive dans ces bâtisses perdues dans ces immensités de plaines où les montagnes au loin paraissent bleutées.

La clôture rouillée, abîmée qui entoure ce vaste domaine n'empêche pas au regard de se promener dans ce lieu désert où poussent, à travers un fouillis de pierres, des herbes folles.

Nous contournons Onaville jusqu'au flanc d'une colline passablement érodée, découvrant des allées caillouteuses qui longent les maisons. Soudain, une tête émerge à travers une fenêtre. Une jeune fille nous conseille de voir les agents de sécurité pour entrer dans le périmètre.

Encore une fois, nous reprenons la grande route cahoteuse ; aucun agent de sécurité n'est visible. Au moins, il y a une âme qui habite dans ces structures de béton. Pendant longtemps, nous avons contourné la propriété, nous n'avons pas vu d'autres âmes. La jeune fille qui nous a parlé, ne serait-elle pas un fantôme ?

Résignés, on se décide à reprendre le chemin du retour. En face d'Onaville, à l'autre bord de la grand-route, s'étend un site d'hébergement, le seul espace où la vie est animée. Des enfants sautent à la corde, des rires de sans-abri sous leur tente, une fumée monte dans l'air. La vie trace ses frontières à la lisière d'un village mort.

Les premiers habitants du village

Au moment où nous quittons Onaville, une jeep arrive. Elle se dirige vers une barrière du village fantôme, nous l'abordons. « Nous habitons Onaville. Nous sommes les premiers habitants de ce village », dit la femme. Etes-vous les seuls habitants de ce village ? les yeux fixés sur sa main, elle compte comme un enfant qui apprend à faire un exercice de calcul. « Cinq, six, nous sommes sept familles à demeurer dans ce village qui compte quatre-vingt douze maisons », précise la femme, plus communicative que son mari.

La raison pour laquelle Onaville a échoué, explique-t-elle, découle du fait que ce projet est resté inachevé. « Nous sommes comme perdus dans cet espace à perte de vue. Nous n'avons rien. Nous sommes sans eau, sans électricité et la route est difficile. Quand on nous avait alléché avec le projet de l'Onaville, on nous avait promis monts et merveilles : place publique, terrain de jeu, église, école, centre de santé etc. », dit-elle.

Comme tous les habitants d'Onaville, ce couple rentre dans le village pour dormir. « Tout ce que nous avons à faire, nous le faisons en ville. C'est ainsi », se résigne ce couple de professionnel établi depuis l'année 2003, à l'époque où le président Aristide avait inauguré ces logements.

« Nous sommes des assurés de l'Ona. Nous avons vingt ans pour payer notre logement », confie l'homme au volant de sa jeep.


Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83585&PubDate=2010-09-14

L'État piétine le droit à la propriété

L'Etat veut construire une petite capitale au milieu de Port-au-Prince ! On en rêve déjà. Du Nord au Sud, le plan s'étend de la rue des Césars à la Rue Saint-Honoré. De l'Est à l'Ouest, la nouvelle petite capitale prend de la rue Capois jusqu'à la mer. Un arrêté présidentiel déclare déjà d'utilité publique cette partie de la ville que l'État se propose de transformer en une véritable oasis.


Haïti: Quinze jours francs ! C'est le délai accordé par l'Etat haïtien aux propriétaires dont les terres sont comprises dans l'aire déclarée d'utilité publique. Les bornes en sont au Nord, la rue des Césars; au Sud, la rue Saint-Honoré ; à l'Est, la rue Capois et à l'Ouest, le Golfe de La Gonâve.

« On ne prend jamais de telles décisions à la va-vite. En apprenant la nouvelle, j'ai contacté mon avocat qui m'a dit que l'Etat est en train de plaisanter », s'étonne Jean Reynold Julien, rencontré mardi à la DGI. Il vient s'informer des procédures de dépôt des titres. Tenant une petite propriété dans le périmètre concerné, M. Julien explique que son notaire non plus ne lui dit pas le contraire. Ces hommes de loi lui expliquent qu'aucune issue ne peut être trouvée dans cette situation où le gouvernement s'élève contre le droit à la propriété.

La Direction générale des impôts (DGI), selon M. Julien, ne montre pas non plus de sérieux dans le dossier. « En arrivant hier lundi au bureau qui s'occupe de la réception des titres de propriété, j'ai compris que même ces responsables ont été pris de court », affirme M. Julien, qui explique que la DGI n'était pas encore prête à recevoir, jusqu'à son arrivée, les propriétaires concernés.

François Sérant, responsable du service Communication à la DGI, reconnaît que l'organisme n'a pas été informé à temps. « Mais on tient le coup », se félicite le fonctionnaire, qui précise n'avoir pris connaissance du texte de l'arrêté de manière plus approfondie que par Le Nouvelliste du 9 septembre. Des dispositions ont vite été prises pour recevoir les dossiers.

M. Sérant regrette que les contribuables en question ne soient pas informés. « Nous avons déjà reçu une vingtaine de propriétaires qui veulent faire le dépôt de leurs titres. Ils ne se présentent qu'avec les titres tandis qu'il leur est fait obligation de déposer une copie du titre de propriété, de l'acte et du plan d'arpentage agrémenté d'une lettre de couverture adressée au directeur général Robert Joseph», précise-t-il.

L'expropriation, une opération chirurgicale

« Toute l'économie mondiale repose sur le droit à la propriété ; comment le gouvernement haïtien arrive-t-il à fouler aux pieds, sans gène ni nuance, ce droit protégé par les lois de la République », se demande Me Lesly Alphonse. Dès lundi matin, le notaire public indique avoir été envahi par les appels de clients haïtiens vivant dans le pays et à l'étranger qui sont troublés par l'arrêté présidentiel.

Les gens s'affolent en se questionnant sur le délai retenu par l'administration Préval/Bellerive », souligne Me Alphonse, qui dit n'entrevoir aucune harmonie entre ce qui se fait et la loi. Le juriste soutient qu'aucun acte d'expropriation ne peut s'opérer sans un projet concret. Cet acte, selon lui, doit succéder à la présentation du projet et le dédommagement des propriétaires aussi. Or, le président René Préval et le ministre des Finances Ronald Beaudin annoncent pour bientôt les études du projet qui devra y être implémenté. « La loi du 5 septembre 1979 parle des indemnités justes et préalables à la publication de l'arrêté », fait remarquer Lesly Alphonse.

La Fondation du Prince Charles s'apprête à réaliser ces études. « Il n'y a donc aucun projet précis, ce n'est qu'une vision partagée, un voeu de l'équipe gouvernementale », s'offusque le juriste, qui fait état d'un mélange de vitesse et de précipitation du côté des responsables.

« C'est comme si le gouvernement voulait faire une intervention chirurgicale avant même d'identifier la maladie », ajoute Me Alphonse. Selon lui, la loi prévoit ces atermoiements en faisant passer l'acte d'expropriation comme une opération qu'on exécute à coeur ouvert dans les droits du citoyen. Car, dit-il, les négociations peuvent être faites à l'amiable comme elles peuvent ne pas aboutir. Dans ce cas, explique le notaire, il sera constitué un jury d'évaluation qui intègrera des représentants de la justice, des techniciens du Travaux publics et le maire de la ville où se trouve le domaine en question.

Des grincements de dents

Les inquiétudes de Jean Reynold Julien sont alimentées par la volonté du gouvernement de tout faire seul et vite. « Jusqu'à cet arrêté pris le 3 septembre 2010, je pensais que j'avais le droit de jouir de mes biens », s'indigne-t-il.

Le fait que le président se dit ouvert aux initiatives privées jette un doute dans l'esprit de M. Julien. « Ont-ils [les responsables du gouvernement] le droit de ravir à une personne un bien qui fait partie de son patrimoine pour le confier à quelqu'un d'autre ?, se questionne Me Alphonse.

S'agissant du délai de 15 jours imparti aux propriétaires, Me Alphonse s'y oppose hardiment. « De telles mesures pièges ne peuvent être prises en aucun cas, dit-il. Un gouvernement a le droit d'être ambitieux quant à la grandeur de ses réalisations. Mais cela demeure sa vision personnelle. Il n'a pas à livrer les biens des citoyens à la spoliation comme c'était le cas pour l'arrêté de mars 2010 faisant de la rivière Bretelle à Corail Cesselesse un vaste bidonville. »

Entre-temps, des équipements lourds travaillent avec entrain de manière à faire place au projet du gouvernement à travers lequel ce dernier entend planter à tout prix la petite capitale de rêve au milieu du Port-au-Prince que l'on connaît.


Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83582&PubDate=2010-09-14

Deblayage au centre ville





Monday, September 13, 2010

Two Major Caribbean Organizations Join to Develop Haiti's First Airport Hotel

PORT-AU-PRINCE, Haiti, Sept 13 /PRNewswire/ -- Argentine entrepreneur Rolando Gonzalez-Bunster, President & CEO of Basic Energy Ltd., as well as numerous other diversified entities, along with Haiti-based WIN Group, one of the country's largest enterprises, today announced an agreement to develop a 240-room hotel with conference facilities directly adjacent to Port-Au-Prince's Toussaint L'Ouverture International Airport.

The property, scheduled to break ground by the end of 2010, has an 18-month construction window and will be Haiti's first airport hotel. The hotel, which is yet to be named, will be independently operated.

The fully-enclosed, $33 million project will be developed on a 5.3 acre parcel (2.14 hectares), and will be completely self-contained, with on-site power plant, water treatment, sewage, and related facilities.

Construction will be achieved through a combination of standard construction methods and pre-fabricated processes. The site allows for future development, specifically commercial office and retail outlets.

The amenity-rich, seven-story property is being designed by OBM International, a 70+ year-old full-service design-consulting firm with vast experience in the hotel industry. The property will feature full conference facilities with capacity to accommodate up to 400 individuals for a single event. It will also include numerous break-out rooms, expanded food and beverage outlets, work-out center, swimming pool, spa facilities and lounges, all within lush, tropical landscaping, and will be built to meet or exceed all international earthquake standards.

"We recognize the importance of having facilities that can house individuals during the rebuilding process," said Gonzalez-Bunster, whose holdings include energy investments in neighboring Dominican Republic. "It is currently extremely challenging to secure accommodations since so much of the infrastructure was decimated by the earthquake."

"This is such an important project on so many levels," adds WIN Group Managing Partner Youri Mevs. "Not only will it provide badly-needed hotel and conference facilities, but will employ hundreds of local workers in desperate need of generating revenue to support themselves and their families."

"We are pleased with the opportunity to be part of such an integral project," states Douglas A. Kulig, AIA, CEO of OBM International. "The hotel will be elegant, with a distinct Creole feel, as well as provide an all-inclusive element for its guests from the moment they pass through the property's entry-gate."

"Our goal is to encourage long-term sustainable investment in Haiti," notes President Bill Clinton, UN Special Envoy to Haiti and co-chair of the Interim Haiti Reconstruction Commission (IHRC). "An adequate network of hotels is crucial to the country, and this venture is one example that the numerous facets needed to rebuild Port Au Prince are slowly getting under way."

For additional information about the project, please contact Edmund Miller at 305.987.0995.

About Rolando Gonzalez-Bunster

Rolando Gonzalez-Bunster is President & CEO of Basic Energy Ltd., an international electrical power company. Mr. Gonzalez-Bunster is engaged in diversified agribusiness and is currently a principal in several projects in Argentina, Paraguay and Dominican Republic. He is a partner in Remington Realty, a Texas based commercial real estate holding company and AquaCube, a Scottish manufacturer of portable water treatment and purification plants. Gonzalez-Bunster is a Trustee of the William J. Clinton Foundation and a member of the Clinton Global Initiative.

About WIN Group

The Haiti-based, Mevs family-held WIN Group is one of the Caribbean's largest conglomerates with stakes in diverse industries such as warehousing and storage, port operations and ethanol processing. WIN's holdings include SHODECOSA, the largest privately-owned industrial and commercial park in Haiti, Varreux Terminal, the largest privately-owned general cargo shipping terminal, and WINECO, the largest liquid bulk storage facility, among other enterprises. The fourth generation family has always had a significant impact on the country through its social service-based endeavors, and actively supports numerous organizations providing both immediate relief, and long-term infrastructure development. For additional information, visit www.wingrouponline.com.

About OBM International

For over seven decades, OBMI has been the premier full-service design-consulting firm in Bermuda and the Caribbean. Today, with seven multinational offices, projects throughout the world and a diverse team of experts, OBMI is a global leader in architecture, master/town planning, interior design and project management with landmark projects in the Caribbean, the Americas, Europe and the Arabian Peninsula. OBMI currently has design offices located in Antigua, Bermuda, British Virgin Islands, Cayman Islands, Madrid, Miami and Trinidad and Tobago, a strategic alliance in the Bahamas and in Muscat, Oman. For more information visit, www.obmi.com.

http://finance.yahoo.com/news/Two-Major-Caribbean-prnews-3731014304.html?x=0&.v=1&utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed:+haitinews+%28Haiti+News%29

La reconstruction de la capitale est l'une des priorités du président Préval

Le chef de l'Etat haïtien René Préval promet de reconstruire d'importants immeubles en vue de reloger les sinistrés du violent séisme du 12 janvier.

Dans une interview à Xavier Lambrechts (TV5MONDE), Bruno Daroux (RFI) et Jean-Michel Caroit (Le Monde) le président Préval a annoncé que les haïtiens lanceront avec les moyens disponibles la reconstruction de la capitale. La Banque de la République d'Haïti (BRH) annonce des investissements de l'ordre de 200 millions de dollars dans divers projets. Les principaux édifices de l'administration publique haïtienne seront reconstruits au centre ville de Port-au-Prince.

Le décret déclarant d'utilité publique, le principal quartier commercial de Port-au-Prince a été publié le week end écoulé dans le journal officiel Le Moniteur.

Le président Préval fait remarquer que l'Etat n'envisage pas de s'approprier de toutes les propriétés déclarées d'utilité publique. Le gouvernement déterminera les critères que les propriétaires devront respecter dans le cadre d'une reconstruction, insiste t-il.

La première phase du projet de reconstruction de la capitale a débuté au cours de ces dernières semaines.

Il faut construire en hauteur suivant des normes parasismiques a martelé M. Préval qui prévoit pas de déplacer les sinistrés en dehors de la capitale. Rappelant que les sinistrés refusent de se rendre dans des camps d'hébergement loin de la capitale, le président Préval a précisé qu'il encourage le déblaiement des sites afin de favoriser le retour des personnes dans leurs quartiers.

Le gouvernement prévoit de réaliser un premier projet de 3 300 appartements, pouvant accueillir plus de 15 000 déplacés de la région métropolitaine. Le coût du projet est estimé à 100 millions de dollars.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18244

Haiti Presidential Candidate Michel Martelly Supports ECCO2 Haiti Plan to a Cleaner and Greener Haiti

PORT AU PRINCE, HAITI--(Marketwire - September 13, 2010) - Michel Martelly, Haitian Presidential Candidate (www.martellyforhaiti.com), is placing his endorsement and support behind ECCO2 Corp (www.ecco2usa.com) who recently announced their plans with the Haitian government to launch ECCO2 Haiti Project; a clean-tech project directed towards reducing carbon emissions by installing ECCO2 patent technologies throughout the Republic of Haiti.

Despite Martelly's popular candidacy status within Haiti's presidential election, Michel Martelly strongly identifies with the extraordinary effort and robust leadership to achieve the ECCO2 Haiti goals of building the "new Haiti" and urges the other presidential candidates to encourage these same efforts. Martelly comments, "ECCO2 Haiti project brings about so many positive aspects in terms of creating a cleaner and greener Haiti. ECCO2 places our nation in the forefront of the fight against global warming, to giving our people job opportunities, and providing a much needed increase in Haiti's steps towards economic recovery."

Member of Grammy Award winning group, The Fugees, and social activist, "Pras" Michel voiced his sentiment on the matter to the press stating, "This is why I have thrown my full support behind Michel Martelly. He's never afraid to push positive agendas for Haiti. ECCO2 Haiti Project is a long time coming. The project creates employment opportunities for the Haitian people who need them. To have a leader who can put his weight behind these types of programs is equally as important."

The Republic of Haiti has been a member of the Kyoto Protocol since 2005 and currently has an estimated national carbon footprint of 10 million metric tons per year according to current statistics. ECCO2 Haiti Project is expected to offset as much as 80 million metric tons of carbon emissions over the next 10 years. The carbon emission offsets will generate certified emission reduction credits (CERs) holding a current value of about $1.5 billion (USD). The carbon credits will be sold to various trading firms and investment banks to finance the ECCO2 Haiti Foundation; a Florida based not-for-profit organization whose primary focus is to further economic development in Haiti using environmental initiatives as its catalyst. ECCO2 Haiti Foundation president, Cary Lee Peterson and vice president, Benjamin Aubin share mutual confidence and anticipation to obtain cooperation from businesses and supporters worldwide to aid short and long term goals for supporting initiatives for a new Haiti.

http://www.marketwire.com/press-release/Haiti-Presidential-Candidate-Michel-Martelly-Supports-ECCO2-Haiti-Plan-Cleaner-Greener-1317325.htm

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