Tuesday, October 12, 2010

Stéphanie et Sara : de la nouveauté à Artisanat en Fête

Pour leur première participation à Artisanat en Fête, deux jeunes filles promettent de séduire les amants et collectionneurs des oeuvres artisanales haïtiennes qui répondront massivement à cet événement. En effet, elles vont exposer des colliers et des sandales au Parc historique de la Canne à Sucre les 16 et 17 octobre prochains. Elles estiment que leurs produits artisanaux vont engendrer la convoitise chez les uns et les autres à cette foire.



Haïti: Stéphanie Dartigue et Sara Magloire, deux jeunes artisanes, ont choisi d'offrir un autre style de travail dans la confection de sandales et des colliers aux amants des oeuvres artisanales haïtiennes. Colliers et sandales sont donc les principaux produits qu'elles vont exposer au Parc historique de la Canne à Sucre le week-end prochain. « Nous allons exposer à la foire deux produits. Ce sont des sandales de très bonne qualité, des boucles d'oreille et des colliers de divers types dont certains sont en pierre », explique Stéphanie Dartigue, préparant activement sa participation à la quatrième édition de Artisanat en Fête. Pour leur première participation à cette fête de l'artisanat, Stéphanie et Sara croient que leurs travaux seront très appréciés au Parc par tout le public.



C'est Stéphanie qui a introduit Sara dans le métier de l'artisanat. « Un jour, j'ai vu une bague sur un tréteau, que j'ai tant aimée. Je me suis demandé est-ce que je ne peux pas réaliser cette oeuvre ; j'ai essayé et j'ai réussi », explique Stéphanie, ajoutant qu'elle a récidivé dans la confection d'une sandale. Depuis lors, elle s'est lancée dans cette aventure pour ne plus la laisser. « Cela fait deux ans depuis que je pratique ce métier. Je l'aime tellement que je voudrais n'avoir aucune autre activité parallèle », avoue-t-elle.



Stéphanie Dartigue travaille pour une institution financière de la place comme gestionnaire de projet. Ce qui, selon elle, l'empêche de pratiquer pleinement son métier d'artisan. C'est la même situation pour Sara qui est architecte en aménagement intérieur. Elles indiquent que le jour où leur métier leur permettrait de gagner dignement leur vie elles vont tout laisser pour s'adonner à la confection de sandales et d'autres produits. « Je voudrais bien vivre de ça », répètent-elles.

L'atelier des deux filles prépare activement sa participation à la fête des artisans. « Nous employons cinq personnes pour être prêtes pour la grande exposition au Parc de la Canne à Sucre », indique Sara, qui souhaite vendre tous ses produits à la foire. Les matières premières viennent de Saint-Domingue ou du Marché en fer.

Pour leurs deux ans d'expérience dans ce métier, les deux filles veulent marquer leur présence au Parc. « Nous allons offrir ce que nous avons appris de nous-mêmes durant ces deux dernières années », déclare Stéphanie, attendant impatiemment les 16 et 17 octobre pour présenter ses pièces au grand public au Parc historique de la Canne à Sucre.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84510&PubDate=2010-10-11

Marjorie Nérette, une passion de la corne et des pierres précieuses

Haïti: La grande foire annuelle « Artisanat en Fête » accueille cette année pour la première fois les oeuvres de Marjorie Nerette, artisane qui a consacré une partie de sa vie à l'apprentissage des techniques de confection des bijoux artisanaux dans une école de la République Dominicaine. Si l'école lui a inculqué les notions de base et la technique, Marjorie Nérette était, dès sa tendre enfance, habitée par la passion et le désir de confectionner des bijoux élégants à l' intention des femmes.
























La confection de ses bijoux dépend en majeure partie de l'importation, puisque la matière première et d'autres intrants nécessaires ne sont pas disponibles en Haïti. Pour ce faire, elle se trouve régulièrement dans l'obligation de placer des commandes à l'étranger. Avec ses bijoux, elle vise le marché international dans une démarche compétitive axée sur la qualité de ses produits. Son travail repose sur l'utilisation de l'os, de la corne, du macramé, des pierres précieuses et semi-précieuses qui font des colliers, bagues, bracelets et boucles d'oreille qu'elle fabrique. Si l'artisanat est considéré par certains comme un art mineur que l'on mesure à l'aune des préjugés, ses oeuvres, déjà ancrées dans une quête esthétique, exigeante, plongent l'observateur dans la confusion quasi totale entre deux concepts liés à la création artistique : Art et Artisanat. Le concept « Artisanat d'Art », encore discutable, a alimenté en partie les discussions avec l'artisane au coeur de son atelier.


Mme Nérette qui prendra son baptême de feu ce 16 octobre au Parc historique de la Canne-à-Sucre à Tabarre, compte présenter une centaine de pièces dont des bagues, des colliers, des chapelets, des boucles d'oreilles...

Interrogée sur la provenance et la nature de chacun des éléments qui composent ses pièces, l'artisane a mis l'accent sur l'importance du fil qui, après modelage et les noeuds devient le macramé, indépendamment des couleurs utilisées. Même le fil est commandé à l'étranger, vu qu'en Haïti il y une absence totale d'industries textiles ou d'industries tout simplement.



Les talents ne manquent pas, la technique non plus, les artisans ont toutes les peines du monde pour arriver a confectionner correctement leurs produits. Les difficultés économiques freinent les élans créateurs. Avec conviction, Marjorie Nérette plaide en faveur d'un certain encadrement des artisans et la mise en place de structures favorisant le développement du secteur artisanal. La Pétion-villoise a insisté sur la nécessité de placer la culture au rang des priorités de l'Etat.


« Je pense que c'est la meilleure vitrine pour l'artisanat haïtien... », a déclaré Marjorie Nérette, qui voit déjà sa première participation à « Artisanat en Fête » comme un événement important, une expérience enrichissante dans la carrière de tout artisan. Cela ne doit pas être seulement calculé en fonction de la vente des produits, mais surtout en fonction de la visibilité qu'offre « Artisanat en Fête ».

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84442&PubDate=2010-10-11

Toussaint Jean-François
toussaintjeanfrancois@yahoo.fr

Monday, October 11, 2010

Le Palais municipal de Delmas

Récemment érigé, le Palais municipal de Delmas est un superbe édifice public. Cette municipalité est enfin dotée de son propre local. Spacieuse et captivante, cette imposante construction issue d'un mélange d'architecture moderne et antique, quasiment achevée, occupe un terrain de près de 18 000 m². Cette oeuvre exclusivement financée avec l'argent des contribuables permettra sans doute à cette institution d'améliorer les difficiles conditions de son fonctionnement et de mieux servir la communauté.





Haïti: Financé exclusivement avec les fonds des contribuables de la commune de Delmas, ce bâtiment de deux étages, adapté aux multiples besoins de la municipalité a toutes les apparences d'un véritable palais moderne. Un détail important : le conseil municipal l'a occupé dans la terrible soirée du mardi 12 janvier 2010, qui a dû le transformer en hôpital à ciel ouvert pour accueillir les victimes du tremblement de terre. Auparavant, c'était une mairie sans domicile fixe. Rude rappel au passé pour le visiteur qui croirait naïvement que les réalisations magnifiques sont exclusivement une question de gloire et de politique.

Débutés en 2007 dans des conditions exécrables à partir d'une construction inachevée, qui appartenait à Me Emmanuel D. Klersaint, les travaux d'agrandissement des routes et des terrains et les travaux d'aménagement et de finition se sont échelonnés sans désemparer sur trois exercices fiscaux. L'entreprise était risquée. D'habitude, les initiatives de ce type donnaient lieu à des interventions de l'administration centrale, en la personne d'un ministre tout-puissant ou du chef de l'État lui-même.

Placé au coeur de la commune, le Palais municipal est pourvu de tous les services, avec, entre autres, une grande salle de conférence et d'une cafétéria. Une trentaine de salles dont les bureaux des maires, les bureaux administratifs et financiers, le secrétariat, le service juridique, la comptabilité, le centre technologique, y sont aménagés avec soin et élégance. Tout est soigneusement fait. Quant à la vue, elle a de quoi séduire.



Avec une cour complètement adoquinée, bornée de brique rouge, comportant trois parking et des jardins gazonnés, l'immeuble est un bel exemple de réussite et de ténacité. Contrairement aux autres mairies (du département de l'Ouest), engluées dans l'inertie et la crasse, Delmas remet en question l'image désuète qui s'imposait depuis toujours. Que les initiatives du maire de Port-au-Prince n'aient pas abouti, que les deux grands projets de Lydie Parent à Pétion-Ville (le complexe culturel et la gare routière) soient restés au cimetière, que la commune de Carrefour soit toujours engorgée dans la boue, rien de tout cela ne laisse les contribuables indifférents. Ornées par des centaines d'arbres, en majeure partie des palmistes, l'espace offre un cadre agréable et apaisant où règne le calme. Il est entouré d'un mur de clôture fait avec des pierres décoratives.

La prise en compte du contexte urbain et du voisinage immédiat de cette nouvelle construction fait partie des préoccupations des conseillers municipaux. En faisant ressortir leur intérêt croissant pour la modernisation de leur hôtel de ville, mais aussi pour le rôle de l'architecture dans l'aménagement urbain, ils laissent là un héritage exaltant. Quel panache ! C'était le voeu de toute l'équipe qui a travaillé à la réalisation de ce projet afin de doter la municipalité d'infrastructures nécessaires lui permettant de répondre avec efficacité et dignité à sa fonction administrative. C'était toujours le rêve du conseil municipal de disposer de son propre local et de l'aménager selon ses besoins fonctionnels. Guidés par une vision patriotique de leur mission, les conseillers municipaux se réjouissent que ce projet longtemps caressé soit devenu une réalité palpable, digne d'une commune compacte et bouillonnante comme Delmas. Fini le temps des sales bondées et surchauffées aux allures de cachot.

Une visite au Palais municipal nous a permis de découvrir les fastes de l'architecture : grand escalier, paillets en or et argentés, salles aérées et parterre en porcelaine où s'est inscrit sur les blasons et les armoiries avec une légende « une ville, une vision ». L'idée de construire ce Palais municipal est pour le dynamique édile de Delmas Wilson Jeudy une réponse à son homologue de la République dominicaine qui possède un joli Palais qui l'a ébloui lors de son passage à Saint-Domingue. Mais nul ne sait encore si cet effort remarquable sera suivi par d'autres mairies. Une discipline de fer et une ferme volonté sont nécessaires à cet égard. On ne saurait mieux dire que l'organisation et le sens du bien commun sont des outils indispensables de lutte contre la défaitisme et l'impuissance.

Avec son amphithéâtre en construction, les activités culturelles, sociales mondaines trouveront un lieu idéal pour les concerts, les festivals, les spectacles en tous genres. Cet édifice, destiné à l'usage de la population de Delmas et les autres communes de la région métropolitaine, est fait pour accueillir les grandes manifestations artistiques et officielles de la capitale, notamment les nombreuses activités publiques.


Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84415&PubDate=2010-10-08

Election security in Haiti



As Haiti's presidential elections approach, riot police are being given extra training because of security concerns. But not everyone agrees that's the right tactic. Al Jazeera's Sebastian Walker reports from Port-au-Prince.

L'artisanat pour s'affranchir de la culture de la charité

Les grands rendez-vous culturels ne sont pas restés sous les décombres; le tremblement de terre du 12 janvier n'a pas occasionné la démission de nos artisans. « Ane sa a atizan yo travay rèd - Cette année, les artisans ont travaillé durement ». Les organisateurs de Artisanat en Fête, l'Institut de Recherche et de Promotion de l'Art haïtien (IRPAH) et Le Nouvelliste n'auraient pas trouvé mieux comme slogan fédérateur d'énergie autour de cet événement.

Haïti: Après Livres en Folie qui a mobilisé la grande foule, le jour de la fête Dieu, Artisanat en Fête passe le cap de la quatrième édition. Pendant deux jours, les 16 et 17 octobre 2010, le Parc historique de la Canne à Sucre à Tabarre accueille deux cents artisans environ, des artisans qui n'ont pas baissé les bras et qui donnent espoir à Haïti. Ce sont des gens qui travaillent avec leurs mains, autrement dit, mettent la main à la pâte pour transformer les matériaux en oeuvres utilitaires.

Remarquons que beaucoup d'artisans, hormis ceux qui ont une renommée locale et internationale, sont des gens du peuple qui triment afin de faire oeuvre qui vaille. Artisanat en Fête permettra à chacun d'ouvrir son marché, de saisir l'occasion d'agrandir sa clientèle. Et, avouons-le, plusieurs artisans tableront sur cette fête de l'artisanat pour envoyer leurs enfants à l'école. La récolte de ces rudes travailleurs ne découlera pas de la charité internationale, mais sera le fruit de leur sueur. Ils restent chez eux et travaillent entre pairs, seuls ou en famille, ces hommes et ces femmes qui donnent un sens à la production nationale. On les verra au Parc historique de la Canne à Sucre, paysage familier à ces braves gens.





Innovation à Artisanat en Fête

Cette année, Artisanat en Fête innove. Les artisans travailleront à chaud sous leur tente. On les verra ciseler le métal, sculpter la pierre, peindre sur le bois, sur le tissu, sur le verre, etc. Chaque artisan, de son côté, permettra au visiteur de découvrir le monde dans lequel il évolue. Autant d'artisans, autant de mondes : métal découpé, peinture et applique sur tissu, pierre taillée, sculpture sur bois et en bois, sculpture métallique, bois peint, jouets en bois, banéco, vannerie, tissage en pite, filigraphie, objets perlés, pailletés, décoratifs, bijoux en bois, en corne, en cuir, lingerie, ustensiles de cuisine en bois, ornements, céramique, hard board, photographie, etc.





Un sens à la production nationale

« Le secteur de l'artisanat est un marché et mérite le regard de l'Etat haïtien », a fait observer la présidente de l'IRPAH, Martine Blanchard, lors d'un point de presse, la semaine dernière, à Pétion-Ville. Regard juste, quand on considère tout le travail fournit par ces hommes et femmes qui donnent un sens au mot production nationale, cantonné au rang de slogan.

Il y a beaucoup d'artisans à travers le pays qui survivent de l'artisanat. Un appui significatif de l'État à ce secteur rendrait énormément service au pays et, par la même occasion, plusieurs problèmes inhérents à ce secteur se résoudraient dans le développement de ce marché.

Le marché n'est-il pas, dans une certaine mesure, générateur d'intérêts matériels et de bien-être ? A l'inverse, si rien n'est fait, ils n'iront pas loin. Les palabres, les belles promesses prononcées la main sur le coeur ne contribueront pas à faire avancer la cause des artisans.

Dans un pays où tout s'écroule, cette armée d'artisans résiste dans une République dominée par une économie de l'humanitaire alimentée par les organisations non gouvernementales (ONG). Les artisans misent sur leur capacité de produire et sont à la recherche des marchés pour écouler leurs oeuvres. Ce sont de telles démarches économiques rationnelles qui sont la locomotive d'un peuple aspiré à sortir de la pauvreté, de l'indigence et de la culture de la charité.




Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84432&PubDate=2010-10-08

Thursday, September 16, 2010

Haiti hotel rising from the rubble

PORT-AU-PRINCE, Haiti, Monday August 23, 2010 – A United States-based team of experienced hotel operators, designers and architects have come together to help a family in Haiti rebuild a 30-year-old hotel that was destroyed in the January 12th earthquake.

NEF & JM Associates and Adache Group Architects will be on the job to make Hotel Villa St Louis the first hotel in Port-au-Prince to reopen its doors after the destruction caused by the quake. An opening date is set for early 2012.

And based on the plans for the new development, it will be bigger and better than before. The hotel originally consisted of 60 guestrooms and suites but the proposed new development calls for 78 guestrooms and suites, 22 extended stay studio suites and loft apartments, a state-of-the-art fitness centre, a comprehensive business centre and boutique retail space.

Like the original Hotel Villa St Louis, the new hotel will feature a full-sized restaurant and bar, ample banquet and meeting facilities and a spacious pool. Other modern upgrades will include energy efficient and water saving installations, renewable energy technologies and locally sourced building materials, furniture and décor.

“The new design takes into account Haiti’s beautiful natural resources and surroundings and also pays tribute to the local culture,” explained Daniel Adache, chairman of Adache Group Architects. “At the same time, we have fully modernized the plans for this hotel, utilizing new technologies to conserve two of our most precious resources: energy and time. For this project urgency is key, as the community will greatly rely upon a quick reopening to speed up overall recovery.”

The St Louis family is looking forward to what the new development will bring to the economy and community spirit of Port-au-Prince. It said it would be a leader in the local hospitality industry, providing full-time employment opportunities for many of the currently out-of-work hotel workers.

The design and construction of the new Hotel Villa St Louis will provide 500 to 600 employment opportunities. Local consultants, designers and labor workers will also be given preference. An estimated 100 opportunities for employment will be created by Haitian vendors, suppliers and professional service providers, who will support the construction of the project while additional employment will be created indirectly by purchasing local building materials, artwork and crafts.

Furthermore, during its initial years of operation, the property will create 100 to 120 full-time permanent employment opportunities. Twenty percent of these roles will be management or supervisory positions. Another 30 part-time employment opportunities will also be available for servicing banquets, meetings and other special events. Operations will also lead to an estimated 100 to 200 indirect work opportunities in related hospitality activities.

“The redevelopment of the Hotel Villa St. Louis will deliver sustainable economic, social and environmental benefits, all of which will provide a positive impact on the wider community and region,” explained Nikolas Eastwick-Field of NEF & JM Associates, the new hotel’s development management company.

“This redevelopment will not only create substantial local employment during construction but also provide direct and indirect job opportunities for Haitian nationals in the immediate and long-term future.”

Because of the magnitude of the earthquake’s destruction, Port-au-Prince lost more than 50 percent of its hotel room inventory. Business meetings and conventions have been postponed or moved elsewhere due to the lack of accommodations in the area, resulting in a significant loss of potential income across all industries.

http://www.caribbean360.com/index.php/news/37095.html

Haiti gets first new, big investment since quake

PORT-AU-PRINCE, Haiti, Wednesday September 15, 2010 – A US$33 million project for Haiti’s first airport hotel is to break ground by the end of this year and be completed by mid-2012. It will mark the first new major investment for the country since the January 12th earthquake.

Argentine entrepreneur Rolando Gonzalez-Bunster, President and CEO of Basic Energy Ltd, as well as other diversified entities and the Haiti-based WIN Group – one of the country’s largest enterprises – have announced an agreement to develop the 240-room hotel with conference facilities directly adjacent to Port-Au-Prince’s Toussaint L’Ouverture International Airport.

The hotel, which is yet to be named, will be independently operated.

“This is such an important project on so many levels,” said WIN Group Managing Partner Youri Mevs.

“Not only will it provide badly-needed hotel and conference facilities, but will employ hundreds of local workers in desperate need of generating revenue to support themselves and their families.”

The project will be developed on a 5.3 acre parcel of land and will be completely self-contained, with on-site power plant, water treatment, sewage, and related facilities.

The seven-story property, which is being designed by OBM International, will feature full conference facilities with capacity to accommodate up to 400 individuals for a single event. It will also include numerous break-out rooms, expanded food and beverage outlets, work-out center, swimming pool, spa facilities and lounges, all within lush, tropical landscaping, and will be built to meet or exceed all international earthquake standards.

“We are pleased with the opportunity to be part of such an integral project,” states Douglas Kulig, CEO of OBM International. “The hotel will be elegant, with a distinct Creole feel, as well as provide an all-inclusive element for its guests from the moment they pass through the property’s entry-gate.”

UN Special Envoy to Haiti and co-chair of the Interim Haiti Reconstruction Commission, Bill Clinton, said the venture is one example that the numerous facets needed to rebuild Port Au Prince are slowly getting under way.

http://www.caribbean360.com/index.php/news/40105.html

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