Former Haiti dictator Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier's ex-wife, Michelle, dancing with son Nicholas (Ti Nicholas or little Nicholas) recently in Paris - July 19, 2010
Baby Nicholas and parents
Nicholas Duvalier and mother Michelle Bennett dancing.
Michelle Bennett, with her three sons and daughter.
Michelle Bennett (C) with her oldest two sons from her first husband, Alix Pasquet jr.. His father, Alix "Sonson" Pasquet Sr., was a Haitian army lieutenant, who in July 1958 attempted to topple the older bestial, ferocious dictator, Francois "Papa Doc" Duvalier. Hours after they landed in Haiti's capital city of Port-au-Prince, after a long voyage from Florida abroad a yacht called the Molly C, the senior Pasquet and his colleagues (some of them, state of Florida sheriffs) of fortune were all captured by the older bloodthirsty dictator Duvalier's Tonton Macoutes (bogeyman). Their mutilated bodies were all subsequently put on display, not too far from the now destroyed Haiti national palace.
Pages
Sunday, October 17, 2010
Tuesday, October 12, 2010
Haiti: Sarodj Bertin named Woman of the Year
The organizing committee of the 8th Latins Awards 2010, announced that unanimously, the committee had elected Sarodj Bertin (Haiti Miss), Woman of the Year. The beautiful Haitian, who recently represented Haiti at the Miss Universe pageant, has confirmed its presence at this award on behalf of all Haitians and citizens of the Dominican Republic.
Side beauty, Sarodj Bertin, 24, 1.75 m, brown eyes, brown hair, enjoys an irreproachable physique. Intelligence side she has nothing to envy anyone, in the footsteps of her mother, Sarodj should become a lawyer in the Dominican Republic where she studied international business law (commercial law, business, banking and real estate) is currently preparing an Master in international affairs. Polyglot, she speaks fluent English, Spanish, French and Creole while pursuing studies in Italian language and Mandarin.
"This will be my great honor to accept this award, that I dedicate to all my fellow Haitians and Latin Americans in general," said Bertin Sarodj "We are currently focusing on the reconstruction of Haiti, and I chair a foundation which aims to provide 3000 homes for an equal number of families in need". The Latins Awards 2010 will devote a special meeting where Sarodj will have the opportunity to present the culture and needs of his country.
"We all agree that Haiti deserves more attention from the international community", said Felix Jerez, the Dominican executive producer of Latins Awards 2010. "When we looked for the woman of the year, we all turned to Haiti, and watching the Miss Universe contest, we got the answer we were looking [...] we are proud to recognize the efforts and the passion of a young woman who, despite his youth traveling the world [accompanied by the Clinton former president] to seek help for his beloved nation"
The award ceremony will be held on November 5th, 2010 at Symphony Space / Peter Jay Sharp Theater in New York. The event will air on Telemundo and network radio and television in Latin America.
http://www.haitilibre.com/en/news-1403-haiti-social-sarodj-bertin-named-woman-of-the-year.html
Side beauty, Sarodj Bertin, 24, 1.75 m, brown eyes, brown hair, enjoys an irreproachable physique. Intelligence side she has nothing to envy anyone, in the footsteps of her mother, Sarodj should become a lawyer in the Dominican Republic where she studied international business law (commercial law, business, banking and real estate) is currently preparing an Master in international affairs. Polyglot, she speaks fluent English, Spanish, French and Creole while pursuing studies in Italian language and Mandarin.
"This will be my great honor to accept this award, that I dedicate to all my fellow Haitians and Latin Americans in general," said Bertin Sarodj "We are currently focusing on the reconstruction of Haiti, and I chair a foundation which aims to provide 3000 homes for an equal number of families in need". The Latins Awards 2010 will devote a special meeting where Sarodj will have the opportunity to present the culture and needs of his country.
"We all agree that Haiti deserves more attention from the international community", said Felix Jerez, the Dominican executive producer of Latins Awards 2010. "When we looked for the woman of the year, we all turned to Haiti, and watching the Miss Universe contest, we got the answer we were looking [...] we are proud to recognize the efforts and the passion of a young woman who, despite his youth traveling the world [accompanied by the Clinton former president] to seek help for his beloved nation"
The award ceremony will be held on November 5th, 2010 at Symphony Space / Peter Jay Sharp Theater in New York. The event will air on Telemundo and network radio and television in Latin America.
http://www.haitilibre.com/en/news-1403-haiti-social-sarodj-bertin-named-woman-of-the-year.html
Stéphanie et Sara : de la nouveauté à Artisanat en Fête
Pour leur première participation à Artisanat en Fête, deux jeunes filles promettent de séduire les amants et collectionneurs des oeuvres artisanales haïtiennes qui répondront massivement à cet événement. En effet, elles vont exposer des colliers et des sandales au Parc historique de la Canne à Sucre les 16 et 17 octobre prochains. Elles estiment que leurs produits artisanaux vont engendrer la convoitise chez les uns et les autres à cette foire.
Haïti: Stéphanie Dartigue et Sara Magloire, deux jeunes artisanes, ont choisi d'offrir un autre style de travail dans la confection de sandales et des colliers aux amants des oeuvres artisanales haïtiennes. Colliers et sandales sont donc les principaux produits qu'elles vont exposer au Parc historique de la Canne à Sucre le week-end prochain. « Nous allons exposer à la foire deux produits. Ce sont des sandales de très bonne qualité, des boucles d'oreille et des colliers de divers types dont certains sont en pierre », explique Stéphanie Dartigue, préparant activement sa participation à la quatrième édition de Artisanat en Fête. Pour leur première participation à cette fête de l'artisanat, Stéphanie et Sara croient que leurs travaux seront très appréciés au Parc par tout le public.
C'est Stéphanie qui a introduit Sara dans le métier de l'artisanat. « Un jour, j'ai vu une bague sur un tréteau, que j'ai tant aimée. Je me suis demandé est-ce que je ne peux pas réaliser cette oeuvre ; j'ai essayé et j'ai réussi », explique Stéphanie, ajoutant qu'elle a récidivé dans la confection d'une sandale. Depuis lors, elle s'est lancée dans cette aventure pour ne plus la laisser. « Cela fait deux ans depuis que je pratique ce métier. Je l'aime tellement que je voudrais n'avoir aucune autre activité parallèle », avoue-t-elle.
Stéphanie Dartigue travaille pour une institution financière de la place comme gestionnaire de projet. Ce qui, selon elle, l'empêche de pratiquer pleinement son métier d'artisan. C'est la même situation pour Sara qui est architecte en aménagement intérieur. Elles indiquent que le jour où leur métier leur permettrait de gagner dignement leur vie elles vont tout laisser pour s'adonner à la confection de sandales et d'autres produits. « Je voudrais bien vivre de ça », répètent-elles.
L'atelier des deux filles prépare activement sa participation à la fête des artisans. « Nous employons cinq personnes pour être prêtes pour la grande exposition au Parc de la Canne à Sucre », indique Sara, qui souhaite vendre tous ses produits à la foire. Les matières premières viennent de Saint-Domingue ou du Marché en fer.
Pour leurs deux ans d'expérience dans ce métier, les deux filles veulent marquer leur présence au Parc. « Nous allons offrir ce que nous avons appris de nous-mêmes durant ces deux dernières années », déclare Stéphanie, attendant impatiemment les 16 et 17 octobre pour présenter ses pièces au grand public au Parc historique de la Canne à Sucre.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84510&PubDate=2010-10-11
Haïti: Stéphanie Dartigue et Sara Magloire, deux jeunes artisanes, ont choisi d'offrir un autre style de travail dans la confection de sandales et des colliers aux amants des oeuvres artisanales haïtiennes. Colliers et sandales sont donc les principaux produits qu'elles vont exposer au Parc historique de la Canne à Sucre le week-end prochain. « Nous allons exposer à la foire deux produits. Ce sont des sandales de très bonne qualité, des boucles d'oreille et des colliers de divers types dont certains sont en pierre », explique Stéphanie Dartigue, préparant activement sa participation à la quatrième édition de Artisanat en Fête. Pour leur première participation à cette fête de l'artisanat, Stéphanie et Sara croient que leurs travaux seront très appréciés au Parc par tout le public.
C'est Stéphanie qui a introduit Sara dans le métier de l'artisanat. « Un jour, j'ai vu une bague sur un tréteau, que j'ai tant aimée. Je me suis demandé est-ce que je ne peux pas réaliser cette oeuvre ; j'ai essayé et j'ai réussi », explique Stéphanie, ajoutant qu'elle a récidivé dans la confection d'une sandale. Depuis lors, elle s'est lancée dans cette aventure pour ne plus la laisser. « Cela fait deux ans depuis que je pratique ce métier. Je l'aime tellement que je voudrais n'avoir aucune autre activité parallèle », avoue-t-elle.
Stéphanie Dartigue travaille pour une institution financière de la place comme gestionnaire de projet. Ce qui, selon elle, l'empêche de pratiquer pleinement son métier d'artisan. C'est la même situation pour Sara qui est architecte en aménagement intérieur. Elles indiquent que le jour où leur métier leur permettrait de gagner dignement leur vie elles vont tout laisser pour s'adonner à la confection de sandales et d'autres produits. « Je voudrais bien vivre de ça », répètent-elles.
L'atelier des deux filles prépare activement sa participation à la fête des artisans. « Nous employons cinq personnes pour être prêtes pour la grande exposition au Parc de la Canne à Sucre », indique Sara, qui souhaite vendre tous ses produits à la foire. Les matières premières viennent de Saint-Domingue ou du Marché en fer.
Pour leurs deux ans d'expérience dans ce métier, les deux filles veulent marquer leur présence au Parc. « Nous allons offrir ce que nous avons appris de nous-mêmes durant ces deux dernières années », déclare Stéphanie, attendant impatiemment les 16 et 17 octobre pour présenter ses pièces au grand public au Parc historique de la Canne à Sucre.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84510&PubDate=2010-10-11
Marjorie Nérette, une passion de la corne et des pierres précieuses
Haïti: La grande foire annuelle « Artisanat en Fête » accueille cette année pour la première fois les oeuvres de Marjorie Nerette, artisane qui a consacré une partie de sa vie à l'apprentissage des techniques de confection des bijoux artisanaux dans une école de la République Dominicaine. Si l'école lui a inculqué les notions de base et la technique, Marjorie Nérette était, dès sa tendre enfance, habitée par la passion et le désir de confectionner des bijoux élégants à l' intention des femmes.
La confection de ses bijoux dépend en majeure partie de l'importation, puisque la matière première et d'autres intrants nécessaires ne sont pas disponibles en Haïti. Pour ce faire, elle se trouve régulièrement dans l'obligation de placer des commandes à l'étranger. Avec ses bijoux, elle vise le marché international dans une démarche compétitive axée sur la qualité de ses produits. Son travail repose sur l'utilisation de l'os, de la corne, du macramé, des pierres précieuses et semi-précieuses qui font des colliers, bagues, bracelets et boucles d'oreille qu'elle fabrique. Si l'artisanat est considéré par certains comme un art mineur que l'on mesure à l'aune des préjugés, ses oeuvres, déjà ancrées dans une quête esthétique, exigeante, plongent l'observateur dans la confusion quasi totale entre deux concepts liés à la création artistique : Art et Artisanat. Le concept « Artisanat d'Art », encore discutable, a alimenté en partie les discussions avec l'artisane au coeur de son atelier.
Mme Nérette qui prendra son baptême de feu ce 16 octobre au Parc historique de la Canne-à-Sucre à Tabarre, compte présenter une centaine de pièces dont des bagues, des colliers, des chapelets, des boucles d'oreilles...
Interrogée sur la provenance et la nature de chacun des éléments qui composent ses pièces, l'artisane a mis l'accent sur l'importance du fil qui, après modelage et les noeuds devient le macramé, indépendamment des couleurs utilisées. Même le fil est commandé à l'étranger, vu qu'en Haïti il y une absence totale d'industries textiles ou d'industries tout simplement.
Les talents ne manquent pas, la technique non plus, les artisans ont toutes les peines du monde pour arriver a confectionner correctement leurs produits. Les difficultés économiques freinent les élans créateurs. Avec conviction, Marjorie Nérette plaide en faveur d'un certain encadrement des artisans et la mise en place de structures favorisant le développement du secteur artisanal. La Pétion-villoise a insisté sur la nécessité de placer la culture au rang des priorités de l'Etat.
« Je pense que c'est la meilleure vitrine pour l'artisanat haïtien... », a déclaré Marjorie Nérette, qui voit déjà sa première participation à « Artisanat en Fête » comme un événement important, une expérience enrichissante dans la carrière de tout artisan. Cela ne doit pas être seulement calculé en fonction de la vente des produits, mais surtout en fonction de la visibilité qu'offre « Artisanat en Fête ».
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84442&PubDate=2010-10-11
Toussaint Jean-François
toussaintjeanfrancois@yahoo.fr
La confection de ses bijoux dépend en majeure partie de l'importation, puisque la matière première et d'autres intrants nécessaires ne sont pas disponibles en Haïti. Pour ce faire, elle se trouve régulièrement dans l'obligation de placer des commandes à l'étranger. Avec ses bijoux, elle vise le marché international dans une démarche compétitive axée sur la qualité de ses produits. Son travail repose sur l'utilisation de l'os, de la corne, du macramé, des pierres précieuses et semi-précieuses qui font des colliers, bagues, bracelets et boucles d'oreille qu'elle fabrique. Si l'artisanat est considéré par certains comme un art mineur que l'on mesure à l'aune des préjugés, ses oeuvres, déjà ancrées dans une quête esthétique, exigeante, plongent l'observateur dans la confusion quasi totale entre deux concepts liés à la création artistique : Art et Artisanat. Le concept « Artisanat d'Art », encore discutable, a alimenté en partie les discussions avec l'artisane au coeur de son atelier.
Mme Nérette qui prendra son baptême de feu ce 16 octobre au Parc historique de la Canne-à-Sucre à Tabarre, compte présenter une centaine de pièces dont des bagues, des colliers, des chapelets, des boucles d'oreilles...
Interrogée sur la provenance et la nature de chacun des éléments qui composent ses pièces, l'artisane a mis l'accent sur l'importance du fil qui, après modelage et les noeuds devient le macramé, indépendamment des couleurs utilisées. Même le fil est commandé à l'étranger, vu qu'en Haïti il y une absence totale d'industries textiles ou d'industries tout simplement.
Les talents ne manquent pas, la technique non plus, les artisans ont toutes les peines du monde pour arriver a confectionner correctement leurs produits. Les difficultés économiques freinent les élans créateurs. Avec conviction, Marjorie Nérette plaide en faveur d'un certain encadrement des artisans et la mise en place de structures favorisant le développement du secteur artisanal. La Pétion-villoise a insisté sur la nécessité de placer la culture au rang des priorités de l'Etat.
« Je pense que c'est la meilleure vitrine pour l'artisanat haïtien... », a déclaré Marjorie Nérette, qui voit déjà sa première participation à « Artisanat en Fête » comme un événement important, une expérience enrichissante dans la carrière de tout artisan. Cela ne doit pas être seulement calculé en fonction de la vente des produits, mais surtout en fonction de la visibilité qu'offre « Artisanat en Fête ».
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84442&PubDate=2010-10-11
Toussaint Jean-François
toussaintjeanfrancois@yahoo.fr
Monday, October 11, 2010
Le Palais municipal de Delmas
Récemment érigé, le Palais municipal de Delmas est un superbe édifice public. Cette municipalité est enfin dotée de son propre local. Spacieuse et captivante, cette imposante construction issue d'un mélange d'architecture moderne et antique, quasiment achevée, occupe un terrain de près de 18 000 m². Cette oeuvre exclusivement financée avec l'argent des contribuables permettra sans doute à cette institution d'améliorer les difficiles conditions de son fonctionnement et de mieux servir la communauté.
Haïti: Financé exclusivement avec les fonds des contribuables de la commune de Delmas, ce bâtiment de deux étages, adapté aux multiples besoins de la municipalité a toutes les apparences d'un véritable palais moderne. Un détail important : le conseil municipal l'a occupé dans la terrible soirée du mardi 12 janvier 2010, qui a dû le transformer en hôpital à ciel ouvert pour accueillir les victimes du tremblement de terre. Auparavant, c'était une mairie sans domicile fixe. Rude rappel au passé pour le visiteur qui croirait naïvement que les réalisations magnifiques sont exclusivement une question de gloire et de politique.
Débutés en 2007 dans des conditions exécrables à partir d'une construction inachevée, qui appartenait à Me Emmanuel D. Klersaint, les travaux d'agrandissement des routes et des terrains et les travaux d'aménagement et de finition se sont échelonnés sans désemparer sur trois exercices fiscaux. L'entreprise était risquée. D'habitude, les initiatives de ce type donnaient lieu à des interventions de l'administration centrale, en la personne d'un ministre tout-puissant ou du chef de l'État lui-même.
Placé au coeur de la commune, le Palais municipal est pourvu de tous les services, avec, entre autres, une grande salle de conférence et d'une cafétéria. Une trentaine de salles dont les bureaux des maires, les bureaux administratifs et financiers, le secrétariat, le service juridique, la comptabilité, le centre technologique, y sont aménagés avec soin et élégance. Tout est soigneusement fait. Quant à la vue, elle a de quoi séduire.
Avec une cour complètement adoquinée, bornée de brique rouge, comportant trois parking et des jardins gazonnés, l'immeuble est un bel exemple de réussite et de ténacité. Contrairement aux autres mairies (du département de l'Ouest), engluées dans l'inertie et la crasse, Delmas remet en question l'image désuète qui s'imposait depuis toujours. Que les initiatives du maire de Port-au-Prince n'aient pas abouti, que les deux grands projets de Lydie Parent à Pétion-Ville (le complexe culturel et la gare routière) soient restés au cimetière, que la commune de Carrefour soit toujours engorgée dans la boue, rien de tout cela ne laisse les contribuables indifférents. Ornées par des centaines d'arbres, en majeure partie des palmistes, l'espace offre un cadre agréable et apaisant où règne le calme. Il est entouré d'un mur de clôture fait avec des pierres décoratives.
La prise en compte du contexte urbain et du voisinage immédiat de cette nouvelle construction fait partie des préoccupations des conseillers municipaux. En faisant ressortir leur intérêt croissant pour la modernisation de leur hôtel de ville, mais aussi pour le rôle de l'architecture dans l'aménagement urbain, ils laissent là un héritage exaltant. Quel panache ! C'était le voeu de toute l'équipe qui a travaillé à la réalisation de ce projet afin de doter la municipalité d'infrastructures nécessaires lui permettant de répondre avec efficacité et dignité à sa fonction administrative. C'était toujours le rêve du conseil municipal de disposer de son propre local et de l'aménager selon ses besoins fonctionnels. Guidés par une vision patriotique de leur mission, les conseillers municipaux se réjouissent que ce projet longtemps caressé soit devenu une réalité palpable, digne d'une commune compacte et bouillonnante comme Delmas. Fini le temps des sales bondées et surchauffées aux allures de cachot.
Une visite au Palais municipal nous a permis de découvrir les fastes de l'architecture : grand escalier, paillets en or et argentés, salles aérées et parterre en porcelaine où s'est inscrit sur les blasons et les armoiries avec une légende « une ville, une vision ». L'idée de construire ce Palais municipal est pour le dynamique édile de Delmas Wilson Jeudy une réponse à son homologue de la République dominicaine qui possède un joli Palais qui l'a ébloui lors de son passage à Saint-Domingue. Mais nul ne sait encore si cet effort remarquable sera suivi par d'autres mairies. Une discipline de fer et une ferme volonté sont nécessaires à cet égard. On ne saurait mieux dire que l'organisation et le sens du bien commun sont des outils indispensables de lutte contre la défaitisme et l'impuissance.
Avec son amphithéâtre en construction, les activités culturelles, sociales mondaines trouveront un lieu idéal pour les concerts, les festivals, les spectacles en tous genres. Cet édifice, destiné à l'usage de la population de Delmas et les autres communes de la région métropolitaine, est fait pour accueillir les grandes manifestations artistiques et officielles de la capitale, notamment les nombreuses activités publiques.
Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84415&PubDate=2010-10-08
Haïti: Financé exclusivement avec les fonds des contribuables de la commune de Delmas, ce bâtiment de deux étages, adapté aux multiples besoins de la municipalité a toutes les apparences d'un véritable palais moderne. Un détail important : le conseil municipal l'a occupé dans la terrible soirée du mardi 12 janvier 2010, qui a dû le transformer en hôpital à ciel ouvert pour accueillir les victimes du tremblement de terre. Auparavant, c'était une mairie sans domicile fixe. Rude rappel au passé pour le visiteur qui croirait naïvement que les réalisations magnifiques sont exclusivement une question de gloire et de politique.
Débutés en 2007 dans des conditions exécrables à partir d'une construction inachevée, qui appartenait à Me Emmanuel D. Klersaint, les travaux d'agrandissement des routes et des terrains et les travaux d'aménagement et de finition se sont échelonnés sans désemparer sur trois exercices fiscaux. L'entreprise était risquée. D'habitude, les initiatives de ce type donnaient lieu à des interventions de l'administration centrale, en la personne d'un ministre tout-puissant ou du chef de l'État lui-même.
Placé au coeur de la commune, le Palais municipal est pourvu de tous les services, avec, entre autres, une grande salle de conférence et d'une cafétéria. Une trentaine de salles dont les bureaux des maires, les bureaux administratifs et financiers, le secrétariat, le service juridique, la comptabilité, le centre technologique, y sont aménagés avec soin et élégance. Tout est soigneusement fait. Quant à la vue, elle a de quoi séduire.
Avec une cour complètement adoquinée, bornée de brique rouge, comportant trois parking et des jardins gazonnés, l'immeuble est un bel exemple de réussite et de ténacité. Contrairement aux autres mairies (du département de l'Ouest), engluées dans l'inertie et la crasse, Delmas remet en question l'image désuète qui s'imposait depuis toujours. Que les initiatives du maire de Port-au-Prince n'aient pas abouti, que les deux grands projets de Lydie Parent à Pétion-Ville (le complexe culturel et la gare routière) soient restés au cimetière, que la commune de Carrefour soit toujours engorgée dans la boue, rien de tout cela ne laisse les contribuables indifférents. Ornées par des centaines d'arbres, en majeure partie des palmistes, l'espace offre un cadre agréable et apaisant où règne le calme. Il est entouré d'un mur de clôture fait avec des pierres décoratives.
La prise en compte du contexte urbain et du voisinage immédiat de cette nouvelle construction fait partie des préoccupations des conseillers municipaux. En faisant ressortir leur intérêt croissant pour la modernisation de leur hôtel de ville, mais aussi pour le rôle de l'architecture dans l'aménagement urbain, ils laissent là un héritage exaltant. Quel panache ! C'était le voeu de toute l'équipe qui a travaillé à la réalisation de ce projet afin de doter la municipalité d'infrastructures nécessaires lui permettant de répondre avec efficacité et dignité à sa fonction administrative. C'était toujours le rêve du conseil municipal de disposer de son propre local et de l'aménager selon ses besoins fonctionnels. Guidés par une vision patriotique de leur mission, les conseillers municipaux se réjouissent que ce projet longtemps caressé soit devenu une réalité palpable, digne d'une commune compacte et bouillonnante comme Delmas. Fini le temps des sales bondées et surchauffées aux allures de cachot.
Une visite au Palais municipal nous a permis de découvrir les fastes de l'architecture : grand escalier, paillets en or et argentés, salles aérées et parterre en porcelaine où s'est inscrit sur les blasons et les armoiries avec une légende « une ville, une vision ». L'idée de construire ce Palais municipal est pour le dynamique édile de Delmas Wilson Jeudy une réponse à son homologue de la République dominicaine qui possède un joli Palais qui l'a ébloui lors de son passage à Saint-Domingue. Mais nul ne sait encore si cet effort remarquable sera suivi par d'autres mairies. Une discipline de fer et une ferme volonté sont nécessaires à cet égard. On ne saurait mieux dire que l'organisation et le sens du bien commun sont des outils indispensables de lutte contre la défaitisme et l'impuissance.
Avec son amphithéâtre en construction, les activités culturelles, sociales mondaines trouveront un lieu idéal pour les concerts, les festivals, les spectacles en tous genres. Cet édifice, destiné à l'usage de la population de Delmas et les autres communes de la région métropolitaine, est fait pour accueillir les grandes manifestations artistiques et officielles de la capitale, notamment les nombreuses activités publiques.
Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84415&PubDate=2010-10-08
Election security in Haiti
As Haiti's presidential elections approach, riot police are being given extra training because of security concerns. But not everyone agrees that's the right tactic. Al Jazeera's Sebastian Walker reports from Port-au-Prince.
L'artisanat pour s'affranchir de la culture de la charité
Les grands rendez-vous culturels ne sont pas restés sous les décombres; le tremblement de terre du 12 janvier n'a pas occasionné la démission de nos artisans. « Ane sa a atizan yo travay rèd - Cette année, les artisans ont travaillé durement ». Les organisateurs de Artisanat en Fête, l'Institut de Recherche et de Promotion de l'Art haïtien (IRPAH) et Le Nouvelliste n'auraient pas trouvé mieux comme slogan fédérateur d'énergie autour de cet événement.
Haïti: Après Livres en Folie qui a mobilisé la grande foule, le jour de la fête Dieu, Artisanat en Fête passe le cap de la quatrième édition. Pendant deux jours, les 16 et 17 octobre 2010, le Parc historique de la Canne à Sucre à Tabarre accueille deux cents artisans environ, des artisans qui n'ont pas baissé les bras et qui donnent espoir à Haïti. Ce sont des gens qui travaillent avec leurs mains, autrement dit, mettent la main à la pâte pour transformer les matériaux en oeuvres utilitaires.
Remarquons que beaucoup d'artisans, hormis ceux qui ont une renommée locale et internationale, sont des gens du peuple qui triment afin de faire oeuvre qui vaille. Artisanat en Fête permettra à chacun d'ouvrir son marché, de saisir l'occasion d'agrandir sa clientèle. Et, avouons-le, plusieurs artisans tableront sur cette fête de l'artisanat pour envoyer leurs enfants à l'école. La récolte de ces rudes travailleurs ne découlera pas de la charité internationale, mais sera le fruit de leur sueur. Ils restent chez eux et travaillent entre pairs, seuls ou en famille, ces hommes et ces femmes qui donnent un sens à la production nationale. On les verra au Parc historique de la Canne à Sucre, paysage familier à ces braves gens.
Innovation à Artisanat en Fête
Cette année, Artisanat en Fête innove. Les artisans travailleront à chaud sous leur tente. On les verra ciseler le métal, sculpter la pierre, peindre sur le bois, sur le tissu, sur le verre, etc. Chaque artisan, de son côté, permettra au visiteur de découvrir le monde dans lequel il évolue. Autant d'artisans, autant de mondes : métal découpé, peinture et applique sur tissu, pierre taillée, sculpture sur bois et en bois, sculpture métallique, bois peint, jouets en bois, banéco, vannerie, tissage en pite, filigraphie, objets perlés, pailletés, décoratifs, bijoux en bois, en corne, en cuir, lingerie, ustensiles de cuisine en bois, ornements, céramique, hard board, photographie, etc.
Un sens à la production nationale
« Le secteur de l'artisanat est un marché et mérite le regard de l'Etat haïtien », a fait observer la présidente de l'IRPAH, Martine Blanchard, lors d'un point de presse, la semaine dernière, à Pétion-Ville. Regard juste, quand on considère tout le travail fournit par ces hommes et femmes qui donnent un sens au mot production nationale, cantonné au rang de slogan.
Il y a beaucoup d'artisans à travers le pays qui survivent de l'artisanat. Un appui significatif de l'État à ce secteur rendrait énormément service au pays et, par la même occasion, plusieurs problèmes inhérents à ce secteur se résoudraient dans le développement de ce marché.
Le marché n'est-il pas, dans une certaine mesure, générateur d'intérêts matériels et de bien-être ? A l'inverse, si rien n'est fait, ils n'iront pas loin. Les palabres, les belles promesses prononcées la main sur le coeur ne contribueront pas à faire avancer la cause des artisans.
Dans un pays où tout s'écroule, cette armée d'artisans résiste dans une République dominée par une économie de l'humanitaire alimentée par les organisations non gouvernementales (ONG). Les artisans misent sur leur capacité de produire et sont à la recherche des marchés pour écouler leurs oeuvres. Ce sont de telles démarches économiques rationnelles qui sont la locomotive d'un peuple aspiré à sortir de la pauvreté, de l'indigence et de la culture de la charité.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84432&PubDate=2010-10-08
Haïti: Après Livres en Folie qui a mobilisé la grande foule, le jour de la fête Dieu, Artisanat en Fête passe le cap de la quatrième édition. Pendant deux jours, les 16 et 17 octobre 2010, le Parc historique de la Canne à Sucre à Tabarre accueille deux cents artisans environ, des artisans qui n'ont pas baissé les bras et qui donnent espoir à Haïti. Ce sont des gens qui travaillent avec leurs mains, autrement dit, mettent la main à la pâte pour transformer les matériaux en oeuvres utilitaires.
Remarquons que beaucoup d'artisans, hormis ceux qui ont une renommée locale et internationale, sont des gens du peuple qui triment afin de faire oeuvre qui vaille. Artisanat en Fête permettra à chacun d'ouvrir son marché, de saisir l'occasion d'agrandir sa clientèle. Et, avouons-le, plusieurs artisans tableront sur cette fête de l'artisanat pour envoyer leurs enfants à l'école. La récolte de ces rudes travailleurs ne découlera pas de la charité internationale, mais sera le fruit de leur sueur. Ils restent chez eux et travaillent entre pairs, seuls ou en famille, ces hommes et ces femmes qui donnent un sens à la production nationale. On les verra au Parc historique de la Canne à Sucre, paysage familier à ces braves gens.
Innovation à Artisanat en Fête
Cette année, Artisanat en Fête innove. Les artisans travailleront à chaud sous leur tente. On les verra ciseler le métal, sculpter la pierre, peindre sur le bois, sur le tissu, sur le verre, etc. Chaque artisan, de son côté, permettra au visiteur de découvrir le monde dans lequel il évolue. Autant d'artisans, autant de mondes : métal découpé, peinture et applique sur tissu, pierre taillée, sculpture sur bois et en bois, sculpture métallique, bois peint, jouets en bois, banéco, vannerie, tissage en pite, filigraphie, objets perlés, pailletés, décoratifs, bijoux en bois, en corne, en cuir, lingerie, ustensiles de cuisine en bois, ornements, céramique, hard board, photographie, etc.
Un sens à la production nationale
« Le secteur de l'artisanat est un marché et mérite le regard de l'Etat haïtien », a fait observer la présidente de l'IRPAH, Martine Blanchard, lors d'un point de presse, la semaine dernière, à Pétion-Ville. Regard juste, quand on considère tout le travail fournit par ces hommes et femmes qui donnent un sens au mot production nationale, cantonné au rang de slogan.
Il y a beaucoup d'artisans à travers le pays qui survivent de l'artisanat. Un appui significatif de l'État à ce secteur rendrait énormément service au pays et, par la même occasion, plusieurs problèmes inhérents à ce secteur se résoudraient dans le développement de ce marché.
Le marché n'est-il pas, dans une certaine mesure, générateur d'intérêts matériels et de bien-être ? A l'inverse, si rien n'est fait, ils n'iront pas loin. Les palabres, les belles promesses prononcées la main sur le coeur ne contribueront pas à faire avancer la cause des artisans.
Dans un pays où tout s'écroule, cette armée d'artisans résiste dans une République dominée par une économie de l'humanitaire alimentée par les organisations non gouvernementales (ONG). Les artisans misent sur leur capacité de produire et sont à la recherche des marchés pour écouler leurs oeuvres. Ce sont de telles démarches économiques rationnelles qui sont la locomotive d'un peuple aspiré à sortir de la pauvreté, de l'indigence et de la culture de la charité.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84432&PubDate=2010-10-08
Thursday, September 16, 2010
Haiti hotel rising from the rubble
PORT-AU-PRINCE, Haiti, Monday August 23, 2010 – A United States-based team of experienced hotel operators, designers and architects have come together to help a family in Haiti rebuild a 30-year-old hotel that was destroyed in the January 12th earthquake.
NEF & JM Associates and Adache Group Architects will be on the job to make Hotel Villa St Louis the first hotel in Port-au-Prince to reopen its doors after the destruction caused by the quake. An opening date is set for early 2012.
And based on the plans for the new development, it will be bigger and better than before. The hotel originally consisted of 60 guestrooms and suites but the proposed new development calls for 78 guestrooms and suites, 22 extended stay studio suites and loft apartments, a state-of-the-art fitness centre, a comprehensive business centre and boutique retail space.
Like the original Hotel Villa St Louis, the new hotel will feature a full-sized restaurant and bar, ample banquet and meeting facilities and a spacious pool. Other modern upgrades will include energy efficient and water saving installations, renewable energy technologies and locally sourced building materials, furniture and décor.
“The new design takes into account Haiti’s beautiful natural resources and surroundings and also pays tribute to the local culture,” explained Daniel Adache, chairman of Adache Group Architects. “At the same time, we have fully modernized the plans for this hotel, utilizing new technologies to conserve two of our most precious resources: energy and time. For this project urgency is key, as the community will greatly rely upon a quick reopening to speed up overall recovery.”
The St Louis family is looking forward to what the new development will bring to the economy and community spirit of Port-au-Prince. It said it would be a leader in the local hospitality industry, providing full-time employment opportunities for many of the currently out-of-work hotel workers.
The design and construction of the new Hotel Villa St Louis will provide 500 to 600 employment opportunities. Local consultants, designers and labor workers will also be given preference. An estimated 100 opportunities for employment will be created by Haitian vendors, suppliers and professional service providers, who will support the construction of the project while additional employment will be created indirectly by purchasing local building materials, artwork and crafts.
Furthermore, during its initial years of operation, the property will create 100 to 120 full-time permanent employment opportunities. Twenty percent of these roles will be management or supervisory positions. Another 30 part-time employment opportunities will also be available for servicing banquets, meetings and other special events. Operations will also lead to an estimated 100 to 200 indirect work opportunities in related hospitality activities.
“The redevelopment of the Hotel Villa St. Louis will deliver sustainable economic, social and environmental benefits, all of which will provide a positive impact on the wider community and region,” explained Nikolas Eastwick-Field of NEF & JM Associates, the new hotel’s development management company.
“This redevelopment will not only create substantial local employment during construction but also provide direct and indirect job opportunities for Haitian nationals in the immediate and long-term future.”
Because of the magnitude of the earthquake’s destruction, Port-au-Prince lost more than 50 percent of its hotel room inventory. Business meetings and conventions have been postponed or moved elsewhere due to the lack of accommodations in the area, resulting in a significant loss of potential income across all industries.
http://www.caribbean360.com/index.php/news/37095.html
NEF & JM Associates and Adache Group Architects will be on the job to make Hotel Villa St Louis the first hotel in Port-au-Prince to reopen its doors after the destruction caused by the quake. An opening date is set for early 2012.
And based on the plans for the new development, it will be bigger and better than before. The hotel originally consisted of 60 guestrooms and suites but the proposed new development calls for 78 guestrooms and suites, 22 extended stay studio suites and loft apartments, a state-of-the-art fitness centre, a comprehensive business centre and boutique retail space.
Like the original Hotel Villa St Louis, the new hotel will feature a full-sized restaurant and bar, ample banquet and meeting facilities and a spacious pool. Other modern upgrades will include energy efficient and water saving installations, renewable energy technologies and locally sourced building materials, furniture and décor.
“The new design takes into account Haiti’s beautiful natural resources and surroundings and also pays tribute to the local culture,” explained Daniel Adache, chairman of Adache Group Architects. “At the same time, we have fully modernized the plans for this hotel, utilizing new technologies to conserve two of our most precious resources: energy and time. For this project urgency is key, as the community will greatly rely upon a quick reopening to speed up overall recovery.”
The St Louis family is looking forward to what the new development will bring to the economy and community spirit of Port-au-Prince. It said it would be a leader in the local hospitality industry, providing full-time employment opportunities for many of the currently out-of-work hotel workers.
The design and construction of the new Hotel Villa St Louis will provide 500 to 600 employment opportunities. Local consultants, designers and labor workers will also be given preference. An estimated 100 opportunities for employment will be created by Haitian vendors, suppliers and professional service providers, who will support the construction of the project while additional employment will be created indirectly by purchasing local building materials, artwork and crafts.
Furthermore, during its initial years of operation, the property will create 100 to 120 full-time permanent employment opportunities. Twenty percent of these roles will be management or supervisory positions. Another 30 part-time employment opportunities will also be available for servicing banquets, meetings and other special events. Operations will also lead to an estimated 100 to 200 indirect work opportunities in related hospitality activities.
“The redevelopment of the Hotel Villa St. Louis will deliver sustainable economic, social and environmental benefits, all of which will provide a positive impact on the wider community and region,” explained Nikolas Eastwick-Field of NEF & JM Associates, the new hotel’s development management company.
“This redevelopment will not only create substantial local employment during construction but also provide direct and indirect job opportunities for Haitian nationals in the immediate and long-term future.”
Because of the magnitude of the earthquake’s destruction, Port-au-Prince lost more than 50 percent of its hotel room inventory. Business meetings and conventions have been postponed or moved elsewhere due to the lack of accommodations in the area, resulting in a significant loss of potential income across all industries.
http://www.caribbean360.com/index.php/news/37095.html
Haiti gets first new, big investment since quake
PORT-AU-PRINCE, Haiti, Wednesday September 15, 2010 – A US$33 million project for Haiti’s first airport hotel is to break ground by the end of this year and be completed by mid-2012. It will mark the first new major investment for the country since the January 12th earthquake.
Argentine entrepreneur Rolando Gonzalez-Bunster, President and CEO of Basic Energy Ltd, as well as other diversified entities and the Haiti-based WIN Group – one of the country’s largest enterprises – have announced an agreement to develop the 240-room hotel with conference facilities directly adjacent to Port-Au-Prince’s Toussaint L’Ouverture International Airport.
The hotel, which is yet to be named, will be independently operated.
“This is such an important project on so many levels,” said WIN Group Managing Partner Youri Mevs.
“Not only will it provide badly-needed hotel and conference facilities, but will employ hundreds of local workers in desperate need of generating revenue to support themselves and their families.”
The project will be developed on a 5.3 acre parcel of land and will be completely self-contained, with on-site power plant, water treatment, sewage, and related facilities.
The seven-story property, which is being designed by OBM International, will feature full conference facilities with capacity to accommodate up to 400 individuals for a single event. It will also include numerous break-out rooms, expanded food and beverage outlets, work-out center, swimming pool, spa facilities and lounges, all within lush, tropical landscaping, and will be built to meet or exceed all international earthquake standards.
“We are pleased with the opportunity to be part of such an integral project,” states Douglas Kulig, CEO of OBM International. “The hotel will be elegant, with a distinct Creole feel, as well as provide an all-inclusive element for its guests from the moment they pass through the property’s entry-gate.”
UN Special Envoy to Haiti and co-chair of the Interim Haiti Reconstruction Commission, Bill Clinton, said the venture is one example that the numerous facets needed to rebuild Port Au Prince are slowly getting under way.
http://www.caribbean360.com/index.php/news/40105.html
Argentine entrepreneur Rolando Gonzalez-Bunster, President and CEO of Basic Energy Ltd, as well as other diversified entities and the Haiti-based WIN Group – one of the country’s largest enterprises – have announced an agreement to develop the 240-room hotel with conference facilities directly adjacent to Port-Au-Prince’s Toussaint L’Ouverture International Airport.
The hotel, which is yet to be named, will be independently operated.
“This is such an important project on so many levels,” said WIN Group Managing Partner Youri Mevs.
“Not only will it provide badly-needed hotel and conference facilities, but will employ hundreds of local workers in desperate need of generating revenue to support themselves and their families.”
The project will be developed on a 5.3 acre parcel of land and will be completely self-contained, with on-site power plant, water treatment, sewage, and related facilities.
The seven-story property, which is being designed by OBM International, will feature full conference facilities with capacity to accommodate up to 400 individuals for a single event. It will also include numerous break-out rooms, expanded food and beverage outlets, work-out center, swimming pool, spa facilities and lounges, all within lush, tropical landscaping, and will be built to meet or exceed all international earthquake standards.
“We are pleased with the opportunity to be part of such an integral project,” states Douglas Kulig, CEO of OBM International. “The hotel will be elegant, with a distinct Creole feel, as well as provide an all-inclusive element for its guests from the moment they pass through the property’s entry-gate.”
UN Special Envoy to Haiti and co-chair of the Interim Haiti Reconstruction Commission, Bill Clinton, said the venture is one example that the numerous facets needed to rebuild Port Au Prince are slowly getting under way.
http://www.caribbean360.com/index.php/news/40105.html
Wednesday, September 15, 2010
Haiti - Reconstruction : "Job creation will be the cornerstone"
Speaking to participants of the Conference of the Americas 2010 held in Miami, Pamela Cox, Vice-President of the World Bank for Latin America and the Caribbean, noted that reconstruction and development efforts in Haiti are essential to ensure independence and prosperity of the country and enable it to offer opportunities to all its citizens. However, Ms. Cox said, "progress in the region will not be complete without the reconstruction and development of Haiti.
According to it the short-term priorities in Haiti are: solving the housing problems, clearing rubble, re-open more schools during the school year, attracting private investment, particularly in the area of garment ; and sustainable improvements in the fiscal and financial systems. "Job creation will be the cornerstone of the recovery of Haiti.
With support from the World Bank, progress has been achieved [...] offices were bought and prepared for the Ministry for the Economy and Finances, thanks to these new buildings, which can shelter more than 500 people, the ministry can again function" Stressing that funds were put at the disposal of government to help it to pay the wages of the civils servant.
The countries of Latin America and the Caribbean are among the first to contribute to the recovery of Haiti "Latin America has also shown a real commitment to the Haitian cause. Brazil, Argentina and Uruguay contributed in a crucial way to the maintenance of peace and safety in the country", said Ms. Cox. "UNASUR has recently provided $100 million (65% already disbursed), and several countries have provided assistance bilaterally or through the Fund for the Reconstruction of Haiti (FRH).
While speaking about the FRH is difficult to see any reason of satisfaction, let us recall that this funds was to receive 500 million dollars initially from the international financial backers but that 6 months after the catastrophe, the Funds had received only 19% of this amount (98 million). Pamela Cox had declared mid-July "We are not satisfied, I would like to see most the money promised available by the end of this year". In the last report of the United Nations Security Council (September 1st, 2010), it is mentioned that the amount of money received in the FRH remains modest and rises to 134.2 million dollars (+ 36.2 million in 2 months...
http://www.haitilibre.com/en/news-1188-haiti-reconstruction-job-creation-will-be-the-cornerstone.html
According to it the short-term priorities in Haiti are: solving the housing problems, clearing rubble, re-open more schools during the school year, attracting private investment, particularly in the area of garment ; and sustainable improvements in the fiscal and financial systems. "Job creation will be the cornerstone of the recovery of Haiti.
With support from the World Bank, progress has been achieved [...] offices were bought and prepared for the Ministry for the Economy and Finances, thanks to these new buildings, which can shelter more than 500 people, the ministry can again function" Stressing that funds were put at the disposal of government to help it to pay the wages of the civils servant.
The countries of Latin America and the Caribbean are among the first to contribute to the recovery of Haiti "Latin America has also shown a real commitment to the Haitian cause. Brazil, Argentina and Uruguay contributed in a crucial way to the maintenance of peace and safety in the country", said Ms. Cox. "UNASUR has recently provided $100 million (65% already disbursed), and several countries have provided assistance bilaterally or through the Fund for the Reconstruction of Haiti (FRH).
While speaking about the FRH is difficult to see any reason of satisfaction, let us recall that this funds was to receive 500 million dollars initially from the international financial backers but that 6 months after the catastrophe, the Funds had received only 19% of this amount (98 million). Pamela Cox had declared mid-July "We are not satisfied, I would like to see most the money promised available by the end of this year". In the last report of the United Nations Security Council (September 1st, 2010), it is mentioned that the amount of money received in the FRH remains modest and rises to 134.2 million dollars (+ 36.2 million in 2 months...
http://www.haitilibre.com/en/news-1188-haiti-reconstruction-job-creation-will-be-the-cornerstone.html
Haiti - Insecurity : Arrest of the chief of gang Pierre Gascov, aka Bobo
A major police operation was conducted on the evening of Sept. 13, has allowed the arrest of the dangerous Cite Soleil gang leader Pierre Gascov aka Bobo, aged 32 years. He was apprehended while he was in the residence of his concubine.
The band at Bobo raged for several weeks in areas of Pèlerin up to Kenscoff and was actively sought. Bobo was arrested and sentenced on June 18, 2009 and January 12 had escaped taking advantage of the earthquake.
Aristide Rosemond, head of police in Cité Soleil welcomed this important dragnet. The arrest comes just one month after the three Bobo band members were arrested at the border of the Dominican Republic. The band at Bobo is suspected of several crimes and kidnappings in recent weeks in the hills of Petion Ville.
Frantz Lerebours, spokesman for the Haitian National Police (PNH) has specified that Peter Gascov, was the subject of a spinning. Peter Gascov is suspected (among others) for organizing a kidnapping attempt in Thomassin, earlier this month, an attempt which had been 1 killed and 1 wounded, and murder, last month at Pèlerin, of Ronald Chéry, a civil servant of Haitian origin working for the US Department of Homeland Security, he had tried to prevent the kidnaping of a teenager of its family, Nadege Charlot.
According to a person in charge of the police force, Bobo would have denied any implication in the last acts which are reproached to him. The inhabitants of the hills of Petion city will they finally be able to live safely, nothing is less certain.P ierre Gascov, would have declared with the police that the band will be now directed by its number 2 known under the name of Ti Zo.
Reacting to the criticism against the small number of fugitives apprehended since the quake, the spokesman of the PNH, affirm that approximately a thousand of the 4.000 escaped prisoners were taken again. Whether 25% of the incarceration population in mare since the seism. An # affirmation that differ from those contained in the latest report from MINUSTAH, presented on September 1st, at the United Nations Security Council indicating that on August 11th 629 escaped had been arrested in Haiti on a total of 5.409 (nearly 12%) very far from the 25% reassuring that one would like to make us well believe.
In spite of recorded successes these last weeks by the PNH and the forces of support of Minustah, the criminal acts continue to be made regularly in the metropolitan region of Port-au-Prince.
http://www.haitilibre.com/en/news-1189-haiti-insecurity-arrest-of-the-chief-of-gang-pierre-gascov-aka-bobo.html
The band at Bobo raged for several weeks in areas of Pèlerin up to Kenscoff and was actively sought. Bobo was arrested and sentenced on June 18, 2009 and January 12 had escaped taking advantage of the earthquake.
Aristide Rosemond, head of police in Cité Soleil welcomed this important dragnet. The arrest comes just one month after the three Bobo band members were arrested at the border of the Dominican Republic. The band at Bobo is suspected of several crimes and kidnappings in recent weeks in the hills of Petion Ville.
Frantz Lerebours, spokesman for the Haitian National Police (PNH) has specified that Peter Gascov, was the subject of a spinning. Peter Gascov is suspected (among others) for organizing a kidnapping attempt in Thomassin, earlier this month, an attempt which had been 1 killed and 1 wounded, and murder, last month at Pèlerin, of Ronald Chéry, a civil servant of Haitian origin working for the US Department of Homeland Security, he had tried to prevent the kidnaping of a teenager of its family, Nadege Charlot.
According to a person in charge of the police force, Bobo would have denied any implication in the last acts which are reproached to him. The inhabitants of the hills of Petion city will they finally be able to live safely, nothing is less certain.P ierre Gascov, would have declared with the police that the band will be now directed by its number 2 known under the name of Ti Zo.
Reacting to the criticism against the small number of fugitives apprehended since the quake, the spokesman of the PNH, affirm that approximately a thousand of the 4.000 escaped prisoners were taken again. Whether 25% of the incarceration population in mare since the seism. An # affirmation that differ from those contained in the latest report from MINUSTAH, presented on September 1st, at the United Nations Security Council indicating that on August 11th 629 escaped had been arrested in Haiti on a total of 5.409 (nearly 12%) very far from the 25% reassuring that one would like to make us well believe.
In spite of recorded successes these last weeks by the PNH and the forces of support of Minustah, the criminal acts continue to be made regularly in the metropolitan region of Port-au-Prince.
http://www.haitilibre.com/en/news-1189-haiti-insecurity-arrest-of-the-chief-of-gang-pierre-gascov-aka-bobo.html
Haiti - Humanitarian : Cap Haitien well prepared for disasters
Nigel Fisher, the UN deputy representative of the secretary general in Haiti [who took his functions in Haiti in April 2010], recently visited Cap-Haitien, in the North of the country, in order to evaluate the preparation of the local authorities and the humane actors in the event of crisis situations caused by a hurricane or a seism.
Nigel Fisher said he was "very pleased with the planning and mobilization of resources to face the hurricane season and the rain". The UN agencies have implemented a program of emergency preparedness, including storing 6,500 tons of food. The International Organization for Migration (IOM) and United Nations Fund for Children (UNICEF) has pre-positioned in warehouses of the World Food Programme (WFP), several containers of emergencies materials.
Mr. Fisher reiterated the support of the UN to help the authorities to prepare emergency. He also promised "to do everything so that are placed at the disposal of the coastguards of North two boats likely to be used to save lives."
Mr. Fisher which is his first visit to the North promised to return in the department for the establishment of projects of rehabilitation of health centres.
http://www.haitilibre.com/en/news-1193-haiti-humanitarian-cap-haitien-well-prepared-for-disasters.html
Nigel Fisher said he was "very pleased with the planning and mobilization of resources to face the hurricane season and the rain". The UN agencies have implemented a program of emergency preparedness, including storing 6,500 tons of food. The International Organization for Migration (IOM) and United Nations Fund for Children (UNICEF) has pre-positioned in warehouses of the World Food Programme (WFP), several containers of emergencies materials.
Mr. Fisher reiterated the support of the UN to help the authorities to prepare emergency. He also promised "to do everything so that are placed at the disposal of the coastguards of North two boats likely to be used to save lives."
Mr. Fisher which is his first visit to the North promised to return in the department for the establishment of projects of rehabilitation of health centres.
http://www.haitilibre.com/en/news-1193-haiti-humanitarian-cap-haitien-well-prepared-for-disasters.html
Forêt des pins, destination éco-touristique
A plus de 2 000 mètres d'altitude, près d'une soixantaine de touristes cubains, dominicains, boliviens et haïtiens ont pu admirer les chalets aux couleurs vives et jouir de la fraicheur de Forêt des Pins. Une visite éco-touristique, durant le week-end du 11 septembre, que les visiteurs ne sont pas prêts d'oublier.
Haïti: Loin de la canicule et des nuages de poussières laissées par les décombres à la capitale et ses environs, des éco-touristes cubains, dominicains, boliviens et haïtiens se sont régalés de la fraicheur et de ce qui reste de la Forêt des Pins dans les hauteurs de Fonds-Verretes. Munis de leurs appareils, ou de leur portable, les visiteurs n'arrêtent pas de prendre des photos ou de tourner des vidéos. La beauté des chalets fraichement réparés au milieu des pins attirent tout visiteur. Le temps de quelques plaisanteries, ils en ont profité pour mettre en terre quelque 3 000 plantules de Pinus occidentalis- une espèce endémique de l'île Quisqueya.
Yesenia Saud milite au sein d'une organisation qui fait la promotion de l'écotourisme en terre dominicaine. La jeune femme qui ne veut rien perdre de l'événement mitraille tout sur son passage avec son appareil photo. En visite pour la première fois dans la forêt, elle laisse éclater sa joie : « j'apprécie l'initiative, la beauté de la forêt. Nous voulons collaborer dans le développement de l'écotourisme et tout ce qui peut faire progresser la zone ».
Leo Dia Bazàn, physiothérapeute de la brigade médicale cubaine en Haïti qui a fait le déplacement pour cette excursion éco-touristique à Forêt des Pins trouve le cadre attrayant. La température qui exige en plein midi, durant cette saison, qu'on porte des habits épais ne manque pas de lui plaire. Pour lui, c'est un trésor qu'il faut sauvegarder à tout prix.
L'ingénieur mécanique cubain Georges Glemo vit depuis plus de quatre ans en Haïti. Il est aussi fier de la mise en terre des pins qu'il jouit des bienfaits de l'air frais de la forêt. En considérant le niveau dérisoire de couverture végétale dont dispose le pays, l'ingénieur Glemo qui s'exprime dans un créole haïtien impeccable promet d'y revenir en offrant sa collaboration inconditionnelle.
« Nous luttons sans cesse pour que la forêt ne disparaisse pas. Nous ne sommes pas sans savoir aussi que cette bataille est déséquilibrée. Pour tout dire, nous n'avons pas les moyens de notre politique. Faire face à des exploitants armés n'est pas une mince affaire dans cette forêt », a confié, Derival Antoyis, habitant de Gros Cheval, une localité proche de Forêt des Pins et président de l'Organisation des citoyens de Gros Cheval. « Comment des camions chargés de pins sont-ils parvenus à traverser Ganthier et Croix-des-Bouquets pour atteindre la capitale », s'est-il demandé en tentant de contenir sa colère devant l'inaction de l'Etat.
Prenant la parole au moment d'accueillir les visiteurs, Arnoux Séverin, régisseur national du Programme environnemental Transfrontalier (PET) a beaucoup insisté sur les ressemblances qui devaient unir les deux peuples de la Caraïbe en général et ceux qui partagent l'ile. En rappelant des faits historiques, le régisseur du PET veut suivre les bons exemples laissés par les ancêtres sur les plans politique et écologique. « Cette visite écologique est placée sous le signe de la solidarité entre les peuples », a-t-il déclaré.
Dans le cadre des activités du PET- un programme financé par l'Union Européenne des deux cotés de l'île Quisqueya- nous promouvons des sites écotouristiques comme Source Zabeth, le Parc national de Fonds Parisien. Les 17 chalets qui étaient en état de total délabrement sont réparés et peints aux vives couleurs pour le bien-être des visiteurs.
Pour gérer les sites écotouristiques durablement, a-t-il fait remarquer, les populations des zones concernées sont vivement appelées à jouer leur partition. C'est une des principales raisons qui nous a poussés à créer des Comités d'initiative éco-touristiques locaux (Cielo)
« Trop d'Haïtiens sont désaxés parce ce qu'ils ne se connaissent pas. Ils sont allés très loin dans des visites touristiques, mais ne connaissent pas leur propre pays. Il est très difficile de se développer avec de tels comportements », a indiqué l'agronome Arnoux Severin.
L'Ing-Agr Dassas Vincent, responsable de la Forêt-des-Pins pour le ministère de l'Agriculture des Ressources naturelles et du développement rural (MARNDRR a fait un survol historique pour expliquer aux visiteurs les différentes étapes qui ont amené à la destruction d'une grande partie de la forêt passée de 32 000 dans les années trente à 10 000 hectares aujourd'hui.
« Sans rechigner nous avançons avec la promotion de l'écotourisme et la protection des ressources naturelles de la région du Lac Azuei. Les Cubains et Boliviens font partie de la brigade médicale qui travaille en Haïti. Les Dominicains sont des guides écotouristiques qui travaillent de concert avec les Haïtiens », a fait savoir, le coordonnateur technique du volet aménagement du PET, l'ingénieur-agronome Jean Robert Rival qui ne cesse de rappeler qu'il revient aux responsables de l'Etat de maintenir les activités puisque le programme a une durée d'exécution et il arrivera bientôt à terme.
A la question de savoir la capacité d'accueil des chalets disséminés dans la forêt, M. Rival déclare que pour le moment, il serait difficile de recevoir des milliers de touristes mais dans un avenir proche, ils trouveront des moyens commodes pour bien profiter des bienfaits de la vie dans une forêt. Pour Rival, il n'y a que le premier pas qui compte. La gestion durable devrait être assurée par les comités de la forêt. D'où le suivi nécessaire de l'Etat pour que vive l'écotourisme à Forêt des Pins. Des chevaux seront bientôt mis à la disposition des touristes à Forêt des Pins, avons-nous appris.
Dieudonné JOACHIM
djoachim@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83567&PubDate=2010-09-14
Haïti: Loin de la canicule et des nuages de poussières laissées par les décombres à la capitale et ses environs, des éco-touristes cubains, dominicains, boliviens et haïtiens se sont régalés de la fraicheur et de ce qui reste de la Forêt des Pins dans les hauteurs de Fonds-Verretes. Munis de leurs appareils, ou de leur portable, les visiteurs n'arrêtent pas de prendre des photos ou de tourner des vidéos. La beauté des chalets fraichement réparés au milieu des pins attirent tout visiteur. Le temps de quelques plaisanteries, ils en ont profité pour mettre en terre quelque 3 000 plantules de Pinus occidentalis- une espèce endémique de l'île Quisqueya.
Yesenia Saud milite au sein d'une organisation qui fait la promotion de l'écotourisme en terre dominicaine. La jeune femme qui ne veut rien perdre de l'événement mitraille tout sur son passage avec son appareil photo. En visite pour la première fois dans la forêt, elle laisse éclater sa joie : « j'apprécie l'initiative, la beauté de la forêt. Nous voulons collaborer dans le développement de l'écotourisme et tout ce qui peut faire progresser la zone ».
Leo Dia Bazàn, physiothérapeute de la brigade médicale cubaine en Haïti qui a fait le déplacement pour cette excursion éco-touristique à Forêt des Pins trouve le cadre attrayant. La température qui exige en plein midi, durant cette saison, qu'on porte des habits épais ne manque pas de lui plaire. Pour lui, c'est un trésor qu'il faut sauvegarder à tout prix.
L'ingénieur mécanique cubain Georges Glemo vit depuis plus de quatre ans en Haïti. Il est aussi fier de la mise en terre des pins qu'il jouit des bienfaits de l'air frais de la forêt. En considérant le niveau dérisoire de couverture végétale dont dispose le pays, l'ingénieur Glemo qui s'exprime dans un créole haïtien impeccable promet d'y revenir en offrant sa collaboration inconditionnelle.
« Nous luttons sans cesse pour que la forêt ne disparaisse pas. Nous ne sommes pas sans savoir aussi que cette bataille est déséquilibrée. Pour tout dire, nous n'avons pas les moyens de notre politique. Faire face à des exploitants armés n'est pas une mince affaire dans cette forêt », a confié, Derival Antoyis, habitant de Gros Cheval, une localité proche de Forêt des Pins et président de l'Organisation des citoyens de Gros Cheval. « Comment des camions chargés de pins sont-ils parvenus à traverser Ganthier et Croix-des-Bouquets pour atteindre la capitale », s'est-il demandé en tentant de contenir sa colère devant l'inaction de l'Etat.
Prenant la parole au moment d'accueillir les visiteurs, Arnoux Séverin, régisseur national du Programme environnemental Transfrontalier (PET) a beaucoup insisté sur les ressemblances qui devaient unir les deux peuples de la Caraïbe en général et ceux qui partagent l'ile. En rappelant des faits historiques, le régisseur du PET veut suivre les bons exemples laissés par les ancêtres sur les plans politique et écologique. « Cette visite écologique est placée sous le signe de la solidarité entre les peuples », a-t-il déclaré.
Dans le cadre des activités du PET- un programme financé par l'Union Européenne des deux cotés de l'île Quisqueya- nous promouvons des sites écotouristiques comme Source Zabeth, le Parc national de Fonds Parisien. Les 17 chalets qui étaient en état de total délabrement sont réparés et peints aux vives couleurs pour le bien-être des visiteurs.
Pour gérer les sites écotouristiques durablement, a-t-il fait remarquer, les populations des zones concernées sont vivement appelées à jouer leur partition. C'est une des principales raisons qui nous a poussés à créer des Comités d'initiative éco-touristiques locaux (Cielo)
« Trop d'Haïtiens sont désaxés parce ce qu'ils ne se connaissent pas. Ils sont allés très loin dans des visites touristiques, mais ne connaissent pas leur propre pays. Il est très difficile de se développer avec de tels comportements », a indiqué l'agronome Arnoux Severin.
L'Ing-Agr Dassas Vincent, responsable de la Forêt-des-Pins pour le ministère de l'Agriculture des Ressources naturelles et du développement rural (MARNDRR a fait un survol historique pour expliquer aux visiteurs les différentes étapes qui ont amené à la destruction d'une grande partie de la forêt passée de 32 000 dans les années trente à 10 000 hectares aujourd'hui.
« Sans rechigner nous avançons avec la promotion de l'écotourisme et la protection des ressources naturelles de la région du Lac Azuei. Les Cubains et Boliviens font partie de la brigade médicale qui travaille en Haïti. Les Dominicains sont des guides écotouristiques qui travaillent de concert avec les Haïtiens », a fait savoir, le coordonnateur technique du volet aménagement du PET, l'ingénieur-agronome Jean Robert Rival qui ne cesse de rappeler qu'il revient aux responsables de l'Etat de maintenir les activités puisque le programme a une durée d'exécution et il arrivera bientôt à terme.
A la question de savoir la capacité d'accueil des chalets disséminés dans la forêt, M. Rival déclare que pour le moment, il serait difficile de recevoir des milliers de touristes mais dans un avenir proche, ils trouveront des moyens commodes pour bien profiter des bienfaits de la vie dans une forêt. Pour Rival, il n'y a que le premier pas qui compte. La gestion durable devrait être assurée par les comités de la forêt. D'où le suivi nécessaire de l'Etat pour que vive l'écotourisme à Forêt des Pins. Des chevaux seront bientôt mis à la disposition des touristes à Forêt des Pins, avons-nous appris.
Dieudonné JOACHIM
djoachim@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83567&PubDate=2010-09-14
Le beau gaspillage de Onaville
Alors que plus d'un million de Port-au-Princiens sont sans abri, seulement sept familles vivent à Onaville qui n'est pas une ville, mais un village de 92 maisons en béton uniformes, monochromes, alignées au flanc du Morne à Cabris, dans la commune de Thomazeau. Ces logements sociaux désespérément vides ne présentent aucun signe de vie ni d'atteintes causés par le séisme. Beau gaspillage de l'Office national d'assurance vieillesse (ONA) !
Haïti: Onaville, ambitieux projet de l'Office national d'assurance vieillesse (ONA), inauguré en 2003 sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, est un village fantôme. Adossé au flanc du Morne à Cabris, au Nord'Ouest de Port-au-Prince dans la commune de Thomazeau, le village alignant 92 maisons sur une superficie de onze hectares ne respire pas la vie. Pas un bruit, pas un cri d'enfant ne sort des fenêtres de ces pâtés de maisons uniformes et monochromes à l'architecture de béton. Ces demeures peints en jaune qui tranchent sur le vert des collines trapues de Zoranger inquiètent.
« Hé o ! hé o ! Personne ! Il y a quelqu'un ! Pa gen moun ! » Accompagné d'un photographe, nous frappons avec un caillou à toutes les barrières cadenassées donnant accès au village entouré d'une clôture en grillage métallique, sur laquelle se répandent des plantes grimpantes. Seul l'écho de nos voix nous parvient. Pas une âme qui vive dans ces bâtisses perdues dans ces immensités de plaines où les montagnes au loin paraissent bleutées.
La clôture rouillée, abîmée qui entoure ce vaste domaine n'empêche pas au regard de se promener dans ce lieu désert où poussent, à travers un fouillis de pierres, des herbes folles.
Nous contournons Onaville jusqu'au flanc d'une colline passablement érodée, découvrant des allées caillouteuses qui longent les maisons. Soudain, une tête émerge à travers une fenêtre. Une jeune fille nous conseille de voir les agents de sécurité pour entrer dans le périmètre.
Encore une fois, nous reprenons la grande route cahoteuse ; aucun agent de sécurité n'est visible. Au moins, il y a une âme qui habite dans ces structures de béton. Pendant longtemps, nous avons contourné la propriété, nous n'avons pas vu d'autres âmes. La jeune fille qui nous a parlé, ne serait-elle pas un fantôme ?
Résignés, on se décide à reprendre le chemin du retour. En face d'Onaville, à l'autre bord de la grand-route, s'étend un site d'hébergement, le seul espace où la vie est animée. Des enfants sautent à la corde, des rires de sans-abri sous leur tente, une fumée monte dans l'air. La vie trace ses frontières à la lisière d'un village mort.
Les premiers habitants du village
Au moment où nous quittons Onaville, une jeep arrive. Elle se dirige vers une barrière du village fantôme, nous l'abordons. « Nous habitons Onaville. Nous sommes les premiers habitants de ce village », dit la femme. Etes-vous les seuls habitants de ce village ? les yeux fixés sur sa main, elle compte comme un enfant qui apprend à faire un exercice de calcul. « Cinq, six, nous sommes sept familles à demeurer dans ce village qui compte quatre-vingt douze maisons », précise la femme, plus communicative que son mari.
La raison pour laquelle Onaville a échoué, explique-t-elle, découle du fait que ce projet est resté inachevé. « Nous sommes comme perdus dans cet espace à perte de vue. Nous n'avons rien. Nous sommes sans eau, sans électricité et la route est difficile. Quand on nous avait alléché avec le projet de l'Onaville, on nous avait promis monts et merveilles : place publique, terrain de jeu, église, école, centre de santé etc. », dit-elle.
Comme tous les habitants d'Onaville, ce couple rentre dans le village pour dormir. « Tout ce que nous avons à faire, nous le faisons en ville. C'est ainsi », se résigne ce couple de professionnel établi depuis l'année 2003, à l'époque où le président Aristide avait inauguré ces logements.
« Nous sommes des assurés de l'Ona. Nous avons vingt ans pour payer notre logement », confie l'homme au volant de sa jeep.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83585&PubDate=2010-09-14
Haïti: Onaville, ambitieux projet de l'Office national d'assurance vieillesse (ONA), inauguré en 2003 sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, est un village fantôme. Adossé au flanc du Morne à Cabris, au Nord'Ouest de Port-au-Prince dans la commune de Thomazeau, le village alignant 92 maisons sur une superficie de onze hectares ne respire pas la vie. Pas un bruit, pas un cri d'enfant ne sort des fenêtres de ces pâtés de maisons uniformes et monochromes à l'architecture de béton. Ces demeures peints en jaune qui tranchent sur le vert des collines trapues de Zoranger inquiètent.
« Hé o ! hé o ! Personne ! Il y a quelqu'un ! Pa gen moun ! » Accompagné d'un photographe, nous frappons avec un caillou à toutes les barrières cadenassées donnant accès au village entouré d'une clôture en grillage métallique, sur laquelle se répandent des plantes grimpantes. Seul l'écho de nos voix nous parvient. Pas une âme qui vive dans ces bâtisses perdues dans ces immensités de plaines où les montagnes au loin paraissent bleutées.
La clôture rouillée, abîmée qui entoure ce vaste domaine n'empêche pas au regard de se promener dans ce lieu désert où poussent, à travers un fouillis de pierres, des herbes folles.
Nous contournons Onaville jusqu'au flanc d'une colline passablement érodée, découvrant des allées caillouteuses qui longent les maisons. Soudain, une tête émerge à travers une fenêtre. Une jeune fille nous conseille de voir les agents de sécurité pour entrer dans le périmètre.
Encore une fois, nous reprenons la grande route cahoteuse ; aucun agent de sécurité n'est visible. Au moins, il y a une âme qui habite dans ces structures de béton. Pendant longtemps, nous avons contourné la propriété, nous n'avons pas vu d'autres âmes. La jeune fille qui nous a parlé, ne serait-elle pas un fantôme ?
Résignés, on se décide à reprendre le chemin du retour. En face d'Onaville, à l'autre bord de la grand-route, s'étend un site d'hébergement, le seul espace où la vie est animée. Des enfants sautent à la corde, des rires de sans-abri sous leur tente, une fumée monte dans l'air. La vie trace ses frontières à la lisière d'un village mort.
Les premiers habitants du village
Au moment où nous quittons Onaville, une jeep arrive. Elle se dirige vers une barrière du village fantôme, nous l'abordons. « Nous habitons Onaville. Nous sommes les premiers habitants de ce village », dit la femme. Etes-vous les seuls habitants de ce village ? les yeux fixés sur sa main, elle compte comme un enfant qui apprend à faire un exercice de calcul. « Cinq, six, nous sommes sept familles à demeurer dans ce village qui compte quatre-vingt douze maisons », précise la femme, plus communicative que son mari.
La raison pour laquelle Onaville a échoué, explique-t-elle, découle du fait que ce projet est resté inachevé. « Nous sommes comme perdus dans cet espace à perte de vue. Nous n'avons rien. Nous sommes sans eau, sans électricité et la route est difficile. Quand on nous avait alléché avec le projet de l'Onaville, on nous avait promis monts et merveilles : place publique, terrain de jeu, église, école, centre de santé etc. », dit-elle.
Comme tous les habitants d'Onaville, ce couple rentre dans le village pour dormir. « Tout ce que nous avons à faire, nous le faisons en ville. C'est ainsi », se résigne ce couple de professionnel établi depuis l'année 2003, à l'époque où le président Aristide avait inauguré ces logements.
« Nous sommes des assurés de l'Ona. Nous avons vingt ans pour payer notre logement », confie l'homme au volant de sa jeep.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83585&PubDate=2010-09-14
L'État piétine le droit à la propriété
L'Etat veut construire une petite capitale au milieu de Port-au-Prince ! On en rêve déjà. Du Nord au Sud, le plan s'étend de la rue des Césars à la Rue Saint-Honoré. De l'Est à l'Ouest, la nouvelle petite capitale prend de la rue Capois jusqu'à la mer. Un arrêté présidentiel déclare déjà d'utilité publique cette partie de la ville que l'État se propose de transformer en une véritable oasis.
Haïti: Quinze jours francs ! C'est le délai accordé par l'Etat haïtien aux propriétaires dont les terres sont comprises dans l'aire déclarée d'utilité publique. Les bornes en sont au Nord, la rue des Césars; au Sud, la rue Saint-Honoré ; à l'Est, la rue Capois et à l'Ouest, le Golfe de La Gonâve.
« On ne prend jamais de telles décisions à la va-vite. En apprenant la nouvelle, j'ai contacté mon avocat qui m'a dit que l'Etat est en train de plaisanter », s'étonne Jean Reynold Julien, rencontré mardi à la DGI. Il vient s'informer des procédures de dépôt des titres. Tenant une petite propriété dans le périmètre concerné, M. Julien explique que son notaire non plus ne lui dit pas le contraire. Ces hommes de loi lui expliquent qu'aucune issue ne peut être trouvée dans cette situation où le gouvernement s'élève contre le droit à la propriété.
La Direction générale des impôts (DGI), selon M. Julien, ne montre pas non plus de sérieux dans le dossier. « En arrivant hier lundi au bureau qui s'occupe de la réception des titres de propriété, j'ai compris que même ces responsables ont été pris de court », affirme M. Julien, qui explique que la DGI n'était pas encore prête à recevoir, jusqu'à son arrivée, les propriétaires concernés.
François Sérant, responsable du service Communication à la DGI, reconnaît que l'organisme n'a pas été informé à temps. « Mais on tient le coup », se félicite le fonctionnaire, qui précise n'avoir pris connaissance du texte de l'arrêté de manière plus approfondie que par Le Nouvelliste du 9 septembre. Des dispositions ont vite été prises pour recevoir les dossiers.
M. Sérant regrette que les contribuables en question ne soient pas informés. « Nous avons déjà reçu une vingtaine de propriétaires qui veulent faire le dépôt de leurs titres. Ils ne se présentent qu'avec les titres tandis qu'il leur est fait obligation de déposer une copie du titre de propriété, de l'acte et du plan d'arpentage agrémenté d'une lettre de couverture adressée au directeur général Robert Joseph», précise-t-il.
L'expropriation, une opération chirurgicale
« Toute l'économie mondiale repose sur le droit à la propriété ; comment le gouvernement haïtien arrive-t-il à fouler aux pieds, sans gène ni nuance, ce droit protégé par les lois de la République », se demande Me Lesly Alphonse. Dès lundi matin, le notaire public indique avoir été envahi par les appels de clients haïtiens vivant dans le pays et à l'étranger qui sont troublés par l'arrêté présidentiel.
Les gens s'affolent en se questionnant sur le délai retenu par l'administration Préval/Bellerive », souligne Me Alphonse, qui dit n'entrevoir aucune harmonie entre ce qui se fait et la loi. Le juriste soutient qu'aucun acte d'expropriation ne peut s'opérer sans un projet concret. Cet acte, selon lui, doit succéder à la présentation du projet et le dédommagement des propriétaires aussi. Or, le président René Préval et le ministre des Finances Ronald Beaudin annoncent pour bientôt les études du projet qui devra y être implémenté. « La loi du 5 septembre 1979 parle des indemnités justes et préalables à la publication de l'arrêté », fait remarquer Lesly Alphonse.
La Fondation du Prince Charles s'apprête à réaliser ces études. « Il n'y a donc aucun projet précis, ce n'est qu'une vision partagée, un voeu de l'équipe gouvernementale », s'offusque le juriste, qui fait état d'un mélange de vitesse et de précipitation du côté des responsables.
« C'est comme si le gouvernement voulait faire une intervention chirurgicale avant même d'identifier la maladie », ajoute Me Alphonse. Selon lui, la loi prévoit ces atermoiements en faisant passer l'acte d'expropriation comme une opération qu'on exécute à coeur ouvert dans les droits du citoyen. Car, dit-il, les négociations peuvent être faites à l'amiable comme elles peuvent ne pas aboutir. Dans ce cas, explique le notaire, il sera constitué un jury d'évaluation qui intègrera des représentants de la justice, des techniciens du Travaux publics et le maire de la ville où se trouve le domaine en question.
Des grincements de dents
Les inquiétudes de Jean Reynold Julien sont alimentées par la volonté du gouvernement de tout faire seul et vite. « Jusqu'à cet arrêté pris le 3 septembre 2010, je pensais que j'avais le droit de jouir de mes biens », s'indigne-t-il.
Le fait que le président se dit ouvert aux initiatives privées jette un doute dans l'esprit de M. Julien. « Ont-ils [les responsables du gouvernement] le droit de ravir à une personne un bien qui fait partie de son patrimoine pour le confier à quelqu'un d'autre ?, se questionne Me Alphonse.
S'agissant du délai de 15 jours imparti aux propriétaires, Me Alphonse s'y oppose hardiment. « De telles mesures pièges ne peuvent être prises en aucun cas, dit-il. Un gouvernement a le droit d'être ambitieux quant à la grandeur de ses réalisations. Mais cela demeure sa vision personnelle. Il n'a pas à livrer les biens des citoyens à la spoliation comme c'était le cas pour l'arrêté de mars 2010 faisant de la rivière Bretelle à Corail Cesselesse un vaste bidonville. »
Entre-temps, des équipements lourds travaillent avec entrain de manière à faire place au projet du gouvernement à travers lequel ce dernier entend planter à tout prix la petite capitale de rêve au milieu du Port-au-Prince que l'on connaît.
Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83582&PubDate=2010-09-14
Haïti: Quinze jours francs ! C'est le délai accordé par l'Etat haïtien aux propriétaires dont les terres sont comprises dans l'aire déclarée d'utilité publique. Les bornes en sont au Nord, la rue des Césars; au Sud, la rue Saint-Honoré ; à l'Est, la rue Capois et à l'Ouest, le Golfe de La Gonâve.
« On ne prend jamais de telles décisions à la va-vite. En apprenant la nouvelle, j'ai contacté mon avocat qui m'a dit que l'Etat est en train de plaisanter », s'étonne Jean Reynold Julien, rencontré mardi à la DGI. Il vient s'informer des procédures de dépôt des titres. Tenant une petite propriété dans le périmètre concerné, M. Julien explique que son notaire non plus ne lui dit pas le contraire. Ces hommes de loi lui expliquent qu'aucune issue ne peut être trouvée dans cette situation où le gouvernement s'élève contre le droit à la propriété.
La Direction générale des impôts (DGI), selon M. Julien, ne montre pas non plus de sérieux dans le dossier. « En arrivant hier lundi au bureau qui s'occupe de la réception des titres de propriété, j'ai compris que même ces responsables ont été pris de court », affirme M. Julien, qui explique que la DGI n'était pas encore prête à recevoir, jusqu'à son arrivée, les propriétaires concernés.
François Sérant, responsable du service Communication à la DGI, reconnaît que l'organisme n'a pas été informé à temps. « Mais on tient le coup », se félicite le fonctionnaire, qui précise n'avoir pris connaissance du texte de l'arrêté de manière plus approfondie que par Le Nouvelliste du 9 septembre. Des dispositions ont vite été prises pour recevoir les dossiers.
M. Sérant regrette que les contribuables en question ne soient pas informés. « Nous avons déjà reçu une vingtaine de propriétaires qui veulent faire le dépôt de leurs titres. Ils ne se présentent qu'avec les titres tandis qu'il leur est fait obligation de déposer une copie du titre de propriété, de l'acte et du plan d'arpentage agrémenté d'une lettre de couverture adressée au directeur général Robert Joseph», précise-t-il.
L'expropriation, une opération chirurgicale
« Toute l'économie mondiale repose sur le droit à la propriété ; comment le gouvernement haïtien arrive-t-il à fouler aux pieds, sans gène ni nuance, ce droit protégé par les lois de la République », se demande Me Lesly Alphonse. Dès lundi matin, le notaire public indique avoir été envahi par les appels de clients haïtiens vivant dans le pays et à l'étranger qui sont troublés par l'arrêté présidentiel.
Les gens s'affolent en se questionnant sur le délai retenu par l'administration Préval/Bellerive », souligne Me Alphonse, qui dit n'entrevoir aucune harmonie entre ce qui se fait et la loi. Le juriste soutient qu'aucun acte d'expropriation ne peut s'opérer sans un projet concret. Cet acte, selon lui, doit succéder à la présentation du projet et le dédommagement des propriétaires aussi. Or, le président René Préval et le ministre des Finances Ronald Beaudin annoncent pour bientôt les études du projet qui devra y être implémenté. « La loi du 5 septembre 1979 parle des indemnités justes et préalables à la publication de l'arrêté », fait remarquer Lesly Alphonse.
La Fondation du Prince Charles s'apprête à réaliser ces études. « Il n'y a donc aucun projet précis, ce n'est qu'une vision partagée, un voeu de l'équipe gouvernementale », s'offusque le juriste, qui fait état d'un mélange de vitesse et de précipitation du côté des responsables.
« C'est comme si le gouvernement voulait faire une intervention chirurgicale avant même d'identifier la maladie », ajoute Me Alphonse. Selon lui, la loi prévoit ces atermoiements en faisant passer l'acte d'expropriation comme une opération qu'on exécute à coeur ouvert dans les droits du citoyen. Car, dit-il, les négociations peuvent être faites à l'amiable comme elles peuvent ne pas aboutir. Dans ce cas, explique le notaire, il sera constitué un jury d'évaluation qui intègrera des représentants de la justice, des techniciens du Travaux publics et le maire de la ville où se trouve le domaine en question.
Des grincements de dents
Les inquiétudes de Jean Reynold Julien sont alimentées par la volonté du gouvernement de tout faire seul et vite. « Jusqu'à cet arrêté pris le 3 septembre 2010, je pensais que j'avais le droit de jouir de mes biens », s'indigne-t-il.
Le fait que le président se dit ouvert aux initiatives privées jette un doute dans l'esprit de M. Julien. « Ont-ils [les responsables du gouvernement] le droit de ravir à une personne un bien qui fait partie de son patrimoine pour le confier à quelqu'un d'autre ?, se questionne Me Alphonse.
S'agissant du délai de 15 jours imparti aux propriétaires, Me Alphonse s'y oppose hardiment. « De telles mesures pièges ne peuvent être prises en aucun cas, dit-il. Un gouvernement a le droit d'être ambitieux quant à la grandeur de ses réalisations. Mais cela demeure sa vision personnelle. Il n'a pas à livrer les biens des citoyens à la spoliation comme c'était le cas pour l'arrêté de mars 2010 faisant de la rivière Bretelle à Corail Cesselesse un vaste bidonville. »
Entre-temps, des équipements lourds travaillent avec entrain de manière à faire place au projet du gouvernement à travers lequel ce dernier entend planter à tout prix la petite capitale de rêve au milieu du Port-au-Prince que l'on connaît.
Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83582&PubDate=2010-09-14
Monday, September 13, 2010
Two Major Caribbean Organizations Join to Develop Haiti's First Airport Hotel
PORT-AU-PRINCE, Haiti, Sept 13 /PRNewswire/ -- Argentine entrepreneur Rolando Gonzalez-Bunster, President & CEO of Basic Energy Ltd., as well as numerous other diversified entities, along with Haiti-based WIN Group, one of the country's largest enterprises, today announced an agreement to develop a 240-room hotel with conference facilities directly adjacent to Port-Au-Prince's Toussaint L'Ouverture International Airport.
The property, scheduled to break ground by the end of 2010, has an 18-month construction window and will be Haiti's first airport hotel. The hotel, which is yet to be named, will be independently operated.
The fully-enclosed, $33 million project will be developed on a 5.3 acre parcel (2.14 hectares), and will be completely self-contained, with on-site power plant, water treatment, sewage, and related facilities.
Construction will be achieved through a combination of standard construction methods and pre-fabricated processes. The site allows for future development, specifically commercial office and retail outlets.
The amenity-rich, seven-story property is being designed by OBM International, a 70+ year-old full-service design-consulting firm with vast experience in the hotel industry. The property will feature full conference facilities with capacity to accommodate up to 400 individuals for a single event. It will also include numerous break-out rooms, expanded food and beverage outlets, work-out center, swimming pool, spa facilities and lounges, all within lush, tropical landscaping, and will be built to meet or exceed all international earthquake standards.
"We recognize the importance of having facilities that can house individuals during the rebuilding process," said Gonzalez-Bunster, whose holdings include energy investments in neighboring Dominican Republic. "It is currently extremely challenging to secure accommodations since so much of the infrastructure was decimated by the earthquake."
"This is such an important project on so many levels," adds WIN Group Managing Partner Youri Mevs. "Not only will it provide badly-needed hotel and conference facilities, but will employ hundreds of local workers in desperate need of generating revenue to support themselves and their families."
"We are pleased with the opportunity to be part of such an integral project," states Douglas A. Kulig, AIA, CEO of OBM International. "The hotel will be elegant, with a distinct Creole feel, as well as provide an all-inclusive element for its guests from the moment they pass through the property's entry-gate."
"Our goal is to encourage long-term sustainable investment in Haiti," notes President Bill Clinton, UN Special Envoy to Haiti and co-chair of the Interim Haiti Reconstruction Commission (IHRC). "An adequate network of hotels is crucial to the country, and this venture is one example that the numerous facets needed to rebuild Port Au Prince are slowly getting under way."
For additional information about the project, please contact Edmund Miller at 305.987.0995.
About Rolando Gonzalez-Bunster
Rolando Gonzalez-Bunster is President & CEO of Basic Energy Ltd., an international electrical power company. Mr. Gonzalez-Bunster is engaged in diversified agribusiness and is currently a principal in several projects in Argentina, Paraguay and Dominican Republic. He is a partner in Remington Realty, a Texas based commercial real estate holding company and AquaCube, a Scottish manufacturer of portable water treatment and purification plants. Gonzalez-Bunster is a Trustee of the William J. Clinton Foundation and a member of the Clinton Global Initiative.
About WIN Group
The Haiti-based, Mevs family-held WIN Group is one of the Caribbean's largest conglomerates with stakes in diverse industries such as warehousing and storage, port operations and ethanol processing. WIN's holdings include SHODECOSA, the largest privately-owned industrial and commercial park in Haiti, Varreux Terminal, the largest privately-owned general cargo shipping terminal, and WINECO, the largest liquid bulk storage facility, among other enterprises. The fourth generation family has always had a significant impact on the country through its social service-based endeavors, and actively supports numerous organizations providing both immediate relief, and long-term infrastructure development. For additional information, visit www.wingrouponline.com.
About OBM International
For over seven decades, OBMI has been the premier full-service design-consulting firm in Bermuda and the Caribbean. Today, with seven multinational offices, projects throughout the world and a diverse team of experts, OBMI is a global leader in architecture, master/town planning, interior design and project management with landmark projects in the Caribbean, the Americas, Europe and the Arabian Peninsula. OBMI currently has design offices located in Antigua, Bermuda, British Virgin Islands, Cayman Islands, Madrid, Miami and Trinidad and Tobago, a strategic alliance in the Bahamas and in Muscat, Oman. For more information visit, www.obmi.com.
http://finance.yahoo.com/news/Two-Major-Caribbean-prnews-3731014304.html?x=0&.v=1&utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed:+haitinews+%28Haiti+News%29
The property, scheduled to break ground by the end of 2010, has an 18-month construction window and will be Haiti's first airport hotel. The hotel, which is yet to be named, will be independently operated.
The fully-enclosed, $33 million project will be developed on a 5.3 acre parcel (2.14 hectares), and will be completely self-contained, with on-site power plant, water treatment, sewage, and related facilities.
Construction will be achieved through a combination of standard construction methods and pre-fabricated processes. The site allows for future development, specifically commercial office and retail outlets.
The amenity-rich, seven-story property is being designed by OBM International, a 70+ year-old full-service design-consulting firm with vast experience in the hotel industry. The property will feature full conference facilities with capacity to accommodate up to 400 individuals for a single event. It will also include numerous break-out rooms, expanded food and beverage outlets, work-out center, swimming pool, spa facilities and lounges, all within lush, tropical landscaping, and will be built to meet or exceed all international earthquake standards.
"We recognize the importance of having facilities that can house individuals during the rebuilding process," said Gonzalez-Bunster, whose holdings include energy investments in neighboring Dominican Republic. "It is currently extremely challenging to secure accommodations since so much of the infrastructure was decimated by the earthquake."
"This is such an important project on so many levels," adds WIN Group Managing Partner Youri Mevs. "Not only will it provide badly-needed hotel and conference facilities, but will employ hundreds of local workers in desperate need of generating revenue to support themselves and their families."
"We are pleased with the opportunity to be part of such an integral project," states Douglas A. Kulig, AIA, CEO of OBM International. "The hotel will be elegant, with a distinct Creole feel, as well as provide an all-inclusive element for its guests from the moment they pass through the property's entry-gate."
"Our goal is to encourage long-term sustainable investment in Haiti," notes President Bill Clinton, UN Special Envoy to Haiti and co-chair of the Interim Haiti Reconstruction Commission (IHRC). "An adequate network of hotels is crucial to the country, and this venture is one example that the numerous facets needed to rebuild Port Au Prince are slowly getting under way."
For additional information about the project, please contact Edmund Miller at 305.987.0995.
About Rolando Gonzalez-Bunster
Rolando Gonzalez-Bunster is President & CEO of Basic Energy Ltd., an international electrical power company. Mr. Gonzalez-Bunster is engaged in diversified agribusiness and is currently a principal in several projects in Argentina, Paraguay and Dominican Republic. He is a partner in Remington Realty, a Texas based commercial real estate holding company and AquaCube, a Scottish manufacturer of portable water treatment and purification plants. Gonzalez-Bunster is a Trustee of the William J. Clinton Foundation and a member of the Clinton Global Initiative.
About WIN Group
The Haiti-based, Mevs family-held WIN Group is one of the Caribbean's largest conglomerates with stakes in diverse industries such as warehousing and storage, port operations and ethanol processing. WIN's holdings include SHODECOSA, the largest privately-owned industrial and commercial park in Haiti, Varreux Terminal, the largest privately-owned general cargo shipping terminal, and WINECO, the largest liquid bulk storage facility, among other enterprises. The fourth generation family has always had a significant impact on the country through its social service-based endeavors, and actively supports numerous organizations providing both immediate relief, and long-term infrastructure development. For additional information, visit www.wingrouponline.com.
About OBM International
For over seven decades, OBMI has been the premier full-service design-consulting firm in Bermuda and the Caribbean. Today, with seven multinational offices, projects throughout the world and a diverse team of experts, OBMI is a global leader in architecture, master/town planning, interior design and project management with landmark projects in the Caribbean, the Americas, Europe and the Arabian Peninsula. OBMI currently has design offices located in Antigua, Bermuda, British Virgin Islands, Cayman Islands, Madrid, Miami and Trinidad and Tobago, a strategic alliance in the Bahamas and in Muscat, Oman. For more information visit, www.obmi.com.
http://finance.yahoo.com/news/Two-Major-Caribbean-prnews-3731014304.html?x=0&.v=1&utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed:+haitinews+%28Haiti+News%29
La reconstruction de la capitale est l'une des priorités du président Préval
Le chef de l'Etat haïtien René Préval promet de reconstruire d'importants immeubles en vue de reloger les sinistrés du violent séisme du 12 janvier.
Dans une interview à Xavier Lambrechts (TV5MONDE), Bruno Daroux (RFI) et Jean-Michel Caroit (Le Monde) le président Préval a annoncé que les haïtiens lanceront avec les moyens disponibles la reconstruction de la capitale. La Banque de la République d'Haïti (BRH) annonce des investissements de l'ordre de 200 millions de dollars dans divers projets. Les principaux édifices de l'administration publique haïtienne seront reconstruits au centre ville de Port-au-Prince.
Le décret déclarant d'utilité publique, le principal quartier commercial de Port-au-Prince a été publié le week end écoulé dans le journal officiel Le Moniteur.
Le président Préval fait remarquer que l'Etat n'envisage pas de s'approprier de toutes les propriétés déclarées d'utilité publique. Le gouvernement déterminera les critères que les propriétaires devront respecter dans le cadre d'une reconstruction, insiste t-il.
La première phase du projet de reconstruction de la capitale a débuté au cours de ces dernières semaines.
Il faut construire en hauteur suivant des normes parasismiques a martelé M. Préval qui prévoit pas de déplacer les sinistrés en dehors de la capitale. Rappelant que les sinistrés refusent de se rendre dans des camps d'hébergement loin de la capitale, le président Préval a précisé qu'il encourage le déblaiement des sites afin de favoriser le retour des personnes dans leurs quartiers.
Le gouvernement prévoit de réaliser un premier projet de 3 300 appartements, pouvant accueillir plus de 15 000 déplacés de la région métropolitaine. Le coût du projet est estimé à 100 millions de dollars.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18244
Dans une interview à Xavier Lambrechts (TV5MONDE), Bruno Daroux (RFI) et Jean-Michel Caroit (Le Monde) le président Préval a annoncé que les haïtiens lanceront avec les moyens disponibles la reconstruction de la capitale. La Banque de la République d'Haïti (BRH) annonce des investissements de l'ordre de 200 millions de dollars dans divers projets. Les principaux édifices de l'administration publique haïtienne seront reconstruits au centre ville de Port-au-Prince.
Le décret déclarant d'utilité publique, le principal quartier commercial de Port-au-Prince a été publié le week end écoulé dans le journal officiel Le Moniteur.
Le président Préval fait remarquer que l'Etat n'envisage pas de s'approprier de toutes les propriétés déclarées d'utilité publique. Le gouvernement déterminera les critères que les propriétaires devront respecter dans le cadre d'une reconstruction, insiste t-il.
La première phase du projet de reconstruction de la capitale a débuté au cours de ces dernières semaines.
Il faut construire en hauteur suivant des normes parasismiques a martelé M. Préval qui prévoit pas de déplacer les sinistrés en dehors de la capitale. Rappelant que les sinistrés refusent de se rendre dans des camps d'hébergement loin de la capitale, le président Préval a précisé qu'il encourage le déblaiement des sites afin de favoriser le retour des personnes dans leurs quartiers.
Le gouvernement prévoit de réaliser un premier projet de 3 300 appartements, pouvant accueillir plus de 15 000 déplacés de la région métropolitaine. Le coût du projet est estimé à 100 millions de dollars.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18244
Haiti Presidential Candidate Michel Martelly Supports ECCO2 Haiti Plan to a Cleaner and Greener Haiti
PORT AU PRINCE, HAITI--(Marketwire - September 13, 2010) - Michel Martelly, Haitian Presidential Candidate (www.martellyforhaiti.com), is placing his endorsement and support behind ECCO2 Corp (www.ecco2usa.com) who recently announced their plans with the Haitian government to launch ECCO2 Haiti Project; a clean-tech project directed towards reducing carbon emissions by installing ECCO2 patent technologies throughout the Republic of Haiti.
Despite Martelly's popular candidacy status within Haiti's presidential election, Michel Martelly strongly identifies with the extraordinary effort and robust leadership to achieve the ECCO2 Haiti goals of building the "new Haiti" and urges the other presidential candidates to encourage these same efforts. Martelly comments, "ECCO2 Haiti project brings about so many positive aspects in terms of creating a cleaner and greener Haiti. ECCO2 places our nation in the forefront of the fight against global warming, to giving our people job opportunities, and providing a much needed increase in Haiti's steps towards economic recovery."
Member of Grammy Award winning group, The Fugees, and social activist, "Pras" Michel voiced his sentiment on the matter to the press stating, "This is why I have thrown my full support behind Michel Martelly. He's never afraid to push positive agendas for Haiti. ECCO2 Haiti Project is a long time coming. The project creates employment opportunities for the Haitian people who need them. To have a leader who can put his weight behind these types of programs is equally as important."
The Republic of Haiti has been a member of the Kyoto Protocol since 2005 and currently has an estimated national carbon footprint of 10 million metric tons per year according to current statistics. ECCO2 Haiti Project is expected to offset as much as 80 million metric tons of carbon emissions over the next 10 years. The carbon emission offsets will generate certified emission reduction credits (CERs) holding a current value of about $1.5 billion (USD). The carbon credits will be sold to various trading firms and investment banks to finance the ECCO2 Haiti Foundation; a Florida based not-for-profit organization whose primary focus is to further economic development in Haiti using environmental initiatives as its catalyst. ECCO2 Haiti Foundation president, Cary Lee Peterson and vice president, Benjamin Aubin share mutual confidence and anticipation to obtain cooperation from businesses and supporters worldwide to aid short and long term goals for supporting initiatives for a new Haiti.
http://www.marketwire.com/press-release/Haiti-Presidential-Candidate-Michel-Martelly-Supports-ECCO2-Haiti-Plan-Cleaner-Greener-1317325.htm
Despite Martelly's popular candidacy status within Haiti's presidential election, Michel Martelly strongly identifies with the extraordinary effort and robust leadership to achieve the ECCO2 Haiti goals of building the "new Haiti" and urges the other presidential candidates to encourage these same efforts. Martelly comments, "ECCO2 Haiti project brings about so many positive aspects in terms of creating a cleaner and greener Haiti. ECCO2 places our nation in the forefront of the fight against global warming, to giving our people job opportunities, and providing a much needed increase in Haiti's steps towards economic recovery."
Member of Grammy Award winning group, The Fugees, and social activist, "Pras" Michel voiced his sentiment on the matter to the press stating, "This is why I have thrown my full support behind Michel Martelly. He's never afraid to push positive agendas for Haiti. ECCO2 Haiti Project is a long time coming. The project creates employment opportunities for the Haitian people who need them. To have a leader who can put his weight behind these types of programs is equally as important."
The Republic of Haiti has been a member of the Kyoto Protocol since 2005 and currently has an estimated national carbon footprint of 10 million metric tons per year according to current statistics. ECCO2 Haiti Project is expected to offset as much as 80 million metric tons of carbon emissions over the next 10 years. The carbon emission offsets will generate certified emission reduction credits (CERs) holding a current value of about $1.5 billion (USD). The carbon credits will be sold to various trading firms and investment banks to finance the ECCO2 Haiti Foundation; a Florida based not-for-profit organization whose primary focus is to further economic development in Haiti using environmental initiatives as its catalyst. ECCO2 Haiti Foundation president, Cary Lee Peterson and vice president, Benjamin Aubin share mutual confidence and anticipation to obtain cooperation from businesses and supporters worldwide to aid short and long term goals for supporting initiatives for a new Haiti.
http://www.marketwire.com/press-release/Haiti-Presidential-Candidate-Michel-Martelly-Supports-ECCO2-Haiti-Plan-Cleaner-Greener-1317325.htm
Friday, September 10, 2010
Inauguration du nouvel aérodrome de Jacmel
Haïti: En prenant part, le jeudi 9 septembre, à la cérémonie d'inauguration du nouvel aérodrome de Jacmel- qui a un trafic aérien quasi moribond- le directeur général de l'Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN), Lionel Isaac qui a fait ressortir la nécessité pour les habitants de Jacmel de se verser dans le développement de l'aéroport. Il a vivement encouragé les autorités des Collectivités du département, et le secteur privé à se mettre au travail pour insuffler un nouveau dynamisme du trafic aérien de cette ville.
Les travaux ont coûté 1,1 million de dollars américains et proviennent d'un prêt de la Banque Interaméricaine de développement (BID). Le tarmac de l'aéroport a également pris une cure jouvence. Désormais il a 1 000 mètres de revêtement pour faciliter l'atterrissage et le décollage de petits appareils. Lionel Isaac prévoit de le faire passer à 1 200 mètres dans les prochaines années. Mais les besoins pour agrandir l'aéroport de Jacmel sont diverses. Notamment ceux liés à la question foncière. L'allongement de la piste vers le Nord parait plus difficile en raison de la montagne, les possibilités existent vers le Sud.
« Pour construire le nouveau bâtiment, l'AAN a pu acquérir des héritiers Dougé un terrain de 220 000 dollars dans le voisinage de l'aéroport de Jacmel. Pour le prolongement des prochains 200 mètres de piste, l'expropriation est inévitable », a précisé le directeur général de l'AAN en rappelant que dans le plan il faut également inclure un autre tracé de la route qui mène à Cayes-Jacmel.
A la question de savoir pourquoi Jacmel est arrivé au premier dans la liste des aéroports du pays, M. Isaac a fait savoir que ce sont les facilités de mise en oeuvre qui ont joué en faveur de la Cité d'Alcibiade Pommayrac. Si l'on devrait tenir compte des nécessités, Jérémie et Port-de-Paix arriverait en premier. Mais ces deux villes ont des complications liées au foncier.
Le maire de Jacmel, Edwin Zenny a profité de la tribune pour critiquer ouvertement la politique de communication du gouvernement qui parle très peu de ses réalisations en matière d'infrastructures. Il a notamment fait ressortir l'importance de cette nouvelle infrastructure en invitant les hommes d'affaires et le reste de la Société civile à redoubler d'efforts pour que l'aérodrome ne devienne pas un simple bâtiment construit pour le plaisir de construire.
« Rendons active cette importante infrastructure », a-t-il martelé en présence de nombreuses autorités de la ville notamment le président de la Chambre de Commerce, d'Industrie et des Professions du Sud-Est, Roland Zenny et le sénateur Wencesclas Lambert.
Le ministre des Travaux publics, Transports et Communications, Jacques Gabriel, a estimé que le nouvel aérodrome est un élément-clé dans la mise en valeur des produits touristiques de la ville et du département. Jacques Gabriel qui a fait l'historique de l'aéroport de Jacmel déclare que ce dernier va permettre de réduire les disparités territoriales. Il exhorte les habitants de la ville à chercher d'autres investisseurs dans le but de développer le trafic aérien et le tourisme.
Dieudonné JOACHIM
http://lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83410&PubDate=2010-09-09
Toussaint Louverture, s'installe au Québec
Le précurseur de l'indépendance d'Haïti s'impose au Québec. A l'initiative de l'Association des Haïtiens au Québec, des officiels haïtiens et québécois ont procédé, le mercredi 8 septembre, au dévoilement d'une imposante statue de Toussaint Louverture qui doit définitivement immortaliser au Canada le passé historique et emblématique de ce grand stratège.
Haïti: Plus de deux siècles après sa mort, les actes et les décisions de Toussaint Louverture continuent de marquer la pensée humaine et stimuler l'intelligentsia à travers toute la planète. En mémoire de cet Haïtien qui a transcendé toutes les générations, une statue a été érigée cette semaine au Québec. Figure emblématique de la lutte contre l'esclavage et la traite d'hommes, l'histoire de Toussaint Louverture est étudiée dans toutes les grandes universités du monde. Certains le surnomme, le ''Spartacus noir''.
La statue en bronze de 2,5 m, réalisée avec brio par le sculpteur haïtien Aniocles Grégoire, est un don de l'Association des Haïtiens au Québec en collaboration avec la Commission de la capitale du Québec, a fait savoir l'un des principaux responsables de l'événement, Adrien Chavannes, dont les propos ont été rapportés par le bureau de communication du ministère des Haïtiens vivants à l'Etranger (MHAVE).
Cette cérémonie a pris un caractère officiel avec notamment la présence d'un représentant du chef de l'Etat haïtien, René Garcia Préval : le ministre de la diaspora Edwin Paraison. Ce dernier a campé Toussaint Louverture comme un « combattant remarquable pour la liberté et l'égalité » tout en soulignant son influence sur l'ordre international de son époque.
Toujours selon des propos recueillis par le bureau de communication du MHAVE, de l'avis du ministre des Haïtiens vivants à l'Etranger, Edwin Paraison, le Québec a aussi fait des droits de la personne et de l'intégration culturelle des éléments fondamentaux de gouvernance sociale. Ce qui, a-t-il estimé, porte le Québec à croire que les acteurs haïtiens et québécois impliqués dans ce projet se sont naturellement identifiés à la trajectoire de Toussaint Louverture dans le but de promouvoir le renforcement des rapports haïtiano-québécois autour des principes qui ont marqué sa contribution à la société globale.
Pour sa part, le député de la circonscription de Viau, Emmanuel Dubourg, un Canado-Haïtien, a déclaré que c'est un insigne honneur pour lui, à titre de député québécois d'origine haïtienne, de rendre hommage à ce héros, précurseur de l'indépendance d'Haïti. « Je suis heureux que sa mémoire soit reconnue et sa statue accueillie dans la belle ville de Québec, siège officiel de nos institutions démocratiques », s'est-il enorgueilli.
La statue de Toussaint Louverture a été mise sur la place des Amériques située non loin du palais de Justice de la capitale du Québec. D'autres statues d'illustres personnages y sont aussi présentes comme celle de Simon Bolivar qui avait été aidé dans lutte contre l'esclavage en Bolivie par le président haïtien Alexandre Pétion en 1816. Une aide qui a permis la libération de plusieurs peuples des Amériques du joug colonial.
Etaient également présents à la cérémonie le député québécois André Drolet, le consul général d'Haïti à Montréal Pierre-Richard Casimir, le consul honoraire d'Haïti à Québec Jean-Joseph Moisset, le président et directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec Jacques Langlois, le probable doyen de la communauté haïtienne du Québec, âgé de plus de 100 ans, Lormius Petit-Frère et des policiers québécois qui étaient en Haïti au lendemain du séisme du 12 janvier.
Notre génération, produira-t-elle un fils de la trempe de Toussaint Louverture dont la réputation nous échappe manifestement ? Pourrons-nous un jour arriver à faire honneur à la mémoire de cette légende ? Si l'on veut y arriver, nous devons accepter le fait que nous avons erré pendant deux siècles et accepter notre total échec à tous pour tout recommencer sur de nouvelles bases solides et profondes qui peuvent repousser par ses racines vivifiantes.
Il faut aussi un dépassement de soi, une vision collective à long terme, au détriment des intérêts mesquins. Comme avait dit Toussaint lorsque les colons français lui proposaient des avantages individuels pour se rallier à leur cause au détriment de la masse servile : « Seule la liberté collective garantit la liberté individuelle. »
En outre, il faut le respect scrupuleux des lois le bannissement du mounpaisme, de l'amateurisme, de l'improvisation politique et gouvernementale, le divorce d'avec les pratiques traditionnelles et obsolètes...
Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83411&PubDate=2010-09-09
Vous n'êtes plus chez vous au centre-ville
Dans un arrêté pris le 3 septembre 2010 — que nous publions ci-après — le gouvernement Préval-Bellerive a déclaré d'utilité publique le périmètre délimité par la rue des Césars au nord, la rue Saint-Honoré au sud, la rue Capois à l'est et la mer à l'ouest. Toutes les propriétés qui se trouvent dans cet espace sont sujettes à être utilisées par l'Etat pour édifier le nouveau centre-ville de Port-au-Prince. Les propriétaires ont quinze jours pour présenter leurs titres de propriété à la DGI. Entre temps, les pelleteuses font déjà table rase.
Nous publions aussi l'arrêté portant création du Comité de facilitation de la reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince, autorité chargée de donner corps aux projets du gouvernement.
Haïti: ARRÊTÉ
RENÉ PRÉVAL
PRÉSIDENT
Vu les articles 35.1, 36, 36.5, 52.1, 136, 159, 234 et 253 à 258 de la Constitution ;
Vu la Loi du 28 juillet 1927 sur les reprises des biens donnés à bail ou indûment occupés par les particuliers ;
Vu la Loi du 29 mai 1963 adaptant celle du 22 juillet 1937 et établissant des règles spéciales relatives à l'habitation et à l'aménagement des Villes et Campagnes en vue de développer l'urbanisme ;
Vu la Loi du 3 septembre 1979 sur la déclaration d'Utilité Publique et les servitudes ;
Vu la Loi du 5 septembre 1979 accordant à l'État le droit de pénétrer provisoirement sur les propriétés en vue de faciliter l'exécution de certains travaux urgents d'intérêt général ;
Vu la Loi du 5 septembre 1979 sur l'expropriation pour cause d'Utilité Publique ;
Vu la Loi du 10 février 1998 déclarant d'Utilité Publique la zone d'extension Nord de Port-au-Prince ;
Vu le Décret 12 octobre 2005 sur la Gestion de l'Environnement ;
Considérant la nécessité d'un nouvel aménagement du centre-ville de Port-au-Prince suite au séisme du 12 janvier 2010 ;
Considérant la nécessité de réorganiser spatialement la région métropolitaine de Port-au-Prince ;
Considérant que l'État a pour obligation de relocaliser les Institution Publiques ;
Considérant la nécessité pour l'État de disposer de terrains suffisants pour réaliser cette relocalisation et ce nouvel aménagement ; qu'il y a lieu de déclarer d'Utilité Publique certaines surfaces localisées au centre-ville de Port-au-Prince ;
Sur le rapport des Ministres de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales, de la Justice et de la Sécurité Publique, de l'Économie et des Finances, des Travaux Publics, Transports et Communications, de la Planification et de la Coopération Externe, de la Culture et de la Communication, de l'Environnement, du Tourisme ; et après délibération en Conseil des Ministres
ARRÊTÉ
Article 1.- Est déclaré d'Utilité Publique, à Port-au-Prince, la surface délimitée au Nord par la rue des Césars, au Sud par la rue St Honoré, à l'Est par la rue Capois et à l'Ouest par le rivage de la mer.
Les terrains retenus dans le cadre de cet Arrêté serviront à l'aménagement du nouveau centre-ville de Port-au-Prince et à la relocalisation des Institutions Publiques.
Article 2.- Dès la publication du présent Arrêté, tous travaux de construction, de percement de route, de lotissement ou autre exploitation du sol, ainsi que toute transaction ou aliénation immobilière sont et demeurent interdits sur toute l'étendue de l'aire définie en son article 1er.
Article 3.- Pour toute propriété retenue dans le cadre du projet, objet du présent Arrêté, l'expropriation des propriétaires détenteurs de titres légaux justifiant leur droit légitime d'occupation ou la reprise des biens donnés à bail par l'État ou occupés indûment se fera conformément aux dispositions des Lois du 5 septembre 1979 sur l'expropriation pour cause d'Utilité Publique et du 28 juillet 1927 sur les reprises des biens donnés à bail ou indûment occupés par les particuliers.
Article 4.- La commission d'expertise prévue par les dispositions de la Loi du 5 septembre 1979 sur l'expropriation pour cause d'Utilité Publique sera immédiatement activée à l'effet de recueillir les informations et évaluation nécessaires pour une indemnisation juste et équitable dans le strict respect des droits des propriétaires à exproprier.
Article 5.- Dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de la publication du présent Arrêté, les propriétaires fonciers et les détenteurs de bail dans l'aire susmentionnée déposeront, pour les suites nécessaires, au local provisoire de la Direction Générale des Impôts au numéro 62 de l'Avenue Christophe, leurs titres de propriété et tous documents justifiant leurs droits d'occupation.
Article 6.- Le présent Arrêté, qui entre immédiatement en vigueur, sera imprimé, publié et exécuté à la diligence des Ministres de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales, de la Justice et de la Sécurité Publique, de l'Économie et des Finances, des Travaux Publics, Transports et Communications, de la Planification et de la Coopération Externe, de la Culture et de la Communication, de l'Environnement, du Tourisme ; chacun en ce qui le concerne.
Donné au Palais National à Port-au-Prince, le 2 septembre 2010, An 207e de l'Indépendance
Par
Le Président René PRÉVAL
Le Premier ministre Jean-Max BELLERIVE
Le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales Paul Antoine BIEN-AIMÉ
Le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique Paul DENIS
Le Ministre de l'Économie et des Finances Ronald BAUDIN
Le Ministre des Tavaux Publics Transports et Communications Jacques GABRIEL
Le Ministre de la Planification et de la Coopération Externe Jean Max BELLERIVE
Le Ministre de la Culture et de la Communication Marie Laurence JOCELYN LASSEGUE
Le Ministre de l'Environnement Jean Marie Claude GERMAIN
Le Ministre du Tourisme Patrick DELATOUR
Le Ministre du Commerce et de l'Industrie Josseline COLIMON FETHIERE
____________________
ARRÊTÉ
RENÉ PRÉVAL
PRÉSIDENT
Vu les articles 133, 136, 159, 163 et à 258 de la Constitution ;
Vu la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948
Vu les Conventions Internationales relatives aux droits de l'homme auxquelles Haïti est partie ;
LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ
RÉPUBLIQUE D'HAITI
ARRÊTÉ
RENÉ PRÉVAL
PRÉSIDENT
Vu les articles 74, 136, 144 et 245 de la Constitution de 1987 ;
Vu la Loi du 17 août 1979 créant la Banque de la République d'Haïti modifiée par le Décret du 27 mars 1985 ;
Vu le Décret du 20 octobre 1983 portant organisation et fonctionnement du Ministère des Travaux Publics et Communications
Vu le décret du 13 mars 1987 modifiant celui du 31 octobre 1983 et portant réorganisation de l'Économie et des Finances ;
Vu le décret du 17 mai 2005 portant réorganisation de l'Administration Centrale de l'État ;
Vu le Décret du 1er février 2006 fixant l'organisation et le fonctionnement de la Collectivité Municipale dite Commune ou Municipalité ;
Vu la Loi du 18 avril 2010 portant amendement de la Loi sur l'État d'Urgence du 9 septembre 2008 ;
Considérant qu'il est du devoir de l'État de s'assurer, suite à un désastre, du fonctionnement efficace des services publics et de la reprise du cours normal de la vie ;
Considérant qu'il s'avère nécessaire de prendre, dans le cadre de l'État d'Urgence, toutes les mesures visant à garantir le rétablissement des activités commerciales et économiques au centre-ville de Port-au-Prince ;
Considérant qu'il est crucial de créer une structure transversale de coordination et de consultation aux fins de gérer de manière efficace tous les travaux devant aboutir à la réhabilitation et au réaménagement du centre-ville de Port-au-Prince ;
Sur le rapport du Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications et après délibération en Conseil des Ministres.
ARRÊTÉ
Article 1.- Il est créé par la présente un Comité de facilitation de la reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince.
Dans le cadre du présent Arrêté, le centre-ville de Port-au-Prince est dé limité de la manière ci-après :
a) Au Nord, par la rue des Césars jusqu'au port :
b) Au Sud, par la rue Saint-Honoré ;
c) A l'Est, par la rue Capois
d) A l'Ouest, par la mer et la baie
Article 2.- Le Comité de facilitation de la reconstruction a pour mission de :
a) Coordonner les efforts des secteurs public et privé visant à la réhabilitation et au réaménagement du centre-ville
b) Recommander au Pouvoir Exécutif les mesures légales et administratives nécessaires au maintien et à l'extension des activités économiques et commerciales au centre-ville ;
c) S'assurer de l'harmonisation des opérations avec les politiques déterminées par le gouvernement dans le cadre du Plan d'action pour le relèvement et le développement d'Haïti.
Article 3.- Le Comité de facilitation de la reconstruction est constitué par :
a) Le Ministre de l'Économie et des Finances ;
b) Le Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications ;
c) Le Maire de Port-au-Prince ;
d) Le Gouverneur de la Banque de la République d'Haïti (BRH)
e) Un représentant de la Chambre de Commerce d'Haïti ;
f) Deux (2) techniciens choisis par le Ministre de l'Économie et des Finances ;
g) Un représentant du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe.
Le Ministre de l'Économie et des Finances assure la présidence du Comité. Le Comité choisit parmi ses membres un Vice-président qui remplace le Président, en cas d'absence ou d'empêchement, le cas échéant.
Article 4.- Le Comité se réunit à des dates périodiques fixées par ses membres ou sur demande du président du Comité ou de deux (2) membres.
Article 5.- Auprès du Comité de facilitation, il est créé un Comité Consultatif composé d'un représentant des institutions ci-après :
a) la Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement (DINEPA) ;
b) l'Électricité d'État d'Haïti (EDH)
c) la Police Nationale d'Haïti (PNH)
d) le Centre National des Équipements (CNE) ;
e) le Service Métropolitain de Collecte de Résidus Solides (SMCRS)
f) l'Office National du Cadastre (ONACA) ;
g) la Direction Générale des Impôts (DGI)
h) l'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) ;
i) le Centre National d'Informations Géospatiales (CNIGS) ;
j) le Ministère du Tourisme ou toute autre entité servant de tenant lieu.
Ce comité soumet ses avis sur toutes les questions relatives à la réalisation des activités devant aboutir à la rénovation et au réaménagement du Centre-Ville de Port-au-Prince. Il se réunit sur la demande du Comité de facilitation de la reconstruction.
Article 6.- La gestion des activités du Comité est assuré par un Coordonnateur technique nommé par Arrêté du Président de la République sur proposition du Ministre de l'Économie et des Finances, à partir des propositions soumises par le Comité de facilitation de la reconstruction.
Article 7.- Le Coordonnateur Technique coordonne les activités du Comité et assure l'harmonisation de celles-ci avec les différents organes du Comité Consultatif. Il fait le suivi des décisions prises par le Comité. Il rend compte au Comité de l'avancement des projets et envoie un rapport mensuel à cet effet. Il remplit toutes autres fonctions que le Comité lui attribue.
Article 8.- Le présent Arrêté, qui entre immédiatement en vigueur, sera imprimé et exécuté à la diligence des Ministres de l'Économie et des Finances et des Travaux Publics, Transports et Communications, chacun en ce qui les concerne.
Donné au Palais National, à Port-au-Prince, le 12 juillet 20010, AN 207e de l'Indépendance.
Par
Le Président René PRÉVAL
Le Premier Ministre Jean Max BELLERIVE
Le Ministre de l'Économie et des Finances Ronald BAUDIN
Le Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications Jacques GABRIEL
Le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique Paul DENIS
http://lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83428&PubDate=2010-09-09
Tuesday, September 7, 2010
La Nationale 3, un levier au développement du Plateau central
Le département du Centre est à un pas de son désenclavement. Croix-des-Bouquets et Mirebalais se relient en moins d'une heure pendant que d'intenses travaux s'effectuent sur le tronçon Mirebalais/Hinche. Si ces travaux de facilitation font à l'unanimité des heureux, ils ont aussi leur impact négatif sur l'environnement. Menaces que le Conseil haïtien des acteurs non étatiques (CONHANE) prend très au sérieux.
Haïti: « Pour être placé hors des fameuses plaques tectoniques qui dominent les débats du moment, le département du Centre doit être placé au coeur du processus de la reconstruction. » Le directeur général de la mairie de Hinche, Roudsonn Vieux, est à la fois fier et préoccupé. Dans ce night club qui a réuni vendredi à Thomonde les représentants de trois mairies du Plateau Central et des personnalités de la société civile, le spectre de la désertification planait sur les esprits. L'amélioration de la Nationale 3 reliant Croix-des-Bouquets à Hinche est acquise, mais cet axe routier peut ouvrir la voie à un plus gros volume de commerce du bois et du charbon de bois. « Comment prendre par les cornes le taureau du déboisement et de la déforestation? »
« Il est vrai que cette route constitue pour les habitants du Centre un élément de fierté, mais sa présence fragilise la qualité de l'environnement dont les indicateurs sont déjà au rouge », s'inquiète Anne Dessables, directrice d'une école à Hinche.
L'abattement des arbres s'accélère avec l'intensification de la fabrication du charbon de bois. « Les dégâts causés par le séisme du 12 janvier viennent exercer de fortes pressions sur les habitants de la région dont certains se livrent spécialement à la fabrication du charbon », explique M. Vieux.
La réalité étant ce qu'elle est, la société civile se mêle de la partie. Mirebalais, Thomonde et Hinche doivent se mettre ensemble pour trouver la solution à ce mal environnemental.
« La route n'était pas faite pour le commerce du charbon ni l'écoulement de produits étrangers, mais pour la mise en valeur des ressources écologiques et économiques de la région », s'insurge Edouard Paultre, coordonnateur du Conseil haïtien des acteurs non étatiques (CONHANE).
En proposant le projet « Mise en commun des efforts des autorités locales et des acteurs non étatiques pour l'amélioration de l'accès aux services de base et le développement durable », le Conseil haïtien des acteurs non étatiques se donne un levier pour canaliser de manière harmonieuse les énergies vers une prise en charge responsable de cette région. Les populations s'organiseront avec les mairies de manière à promouvoir, valoriser et préserver l'axe routier reliant Croix-des-Bouquets et Hinche.
Harmoniser relations et engagements
Diagnostic institutionnel et renforcement des capacités des municipalités, telles sont deux des sept tâches que se donne le CONHANE. En partenariat avec les associations et organisations de la société civile, des priorités vont être dégagées de façon à assurer de manière conjointe le développement de ces trois communes.
Financé par l'Union européenne à hauteur de 431 000 dollars, ce projet, qui préconise aussi d'élaborer un plan d'aménagement de l'espace urbain, coûte 481 000 dollars. Tout en mettant en place une base de données dans les mairies touchant les domaines de la fiscalité et des services offerts à la population, les concepteurs du projet se proposent de promouvoir les TIC à travers ces communes et de mettre en réseau les capacités des acteurs non-étatiques des trois communes concernées.
Anne Dessables voit dans cette initiative la conversion des organisations de base des communes concernées en de vrais acteurs. La représentante du comité d'appui de Hinche aux Acteurs non étatiques (ANE) attend des retombées du projet la reforestation et la réhabilitation des sols, l'amélioration des systèmes d'eau potable et des voies secondaires, tout en plaidant en faveur de l'aménagement des bassins et d'une véritable gestion des déchets.
Le coordonnateur du CONHANE veut encourager l'investissement par secteur dans ce projet à travers lequel les Mirebalaisiens plaident en faveur de la revivification et la recolonisation d'espèces végétales endémiques en voie de disparition. « Nos caïmites et nos cirouelles ne sont plus visibles », s'alarme Ocxama Moise, maire adjoint de Mirebalais.
Ernst Abraham regrette qu'un tel programme trouve quand même une raison d'être. Pour le président du CONHANE, la mise en commun de tels efforts n'aurait pas besoin d'être effectuée dans le cadre d'un projet financé par la communauté internationale. Mais les responsabilités n'étant pas fixées, c'est à la société qu'il revient d'organiser la prise en charge de son destin.
A l'annonce de l'aménagement des trois parcs écologiques, à raison d'un dans chacune de ces communes, les responsables municipaux se sont réjouis. Jean Sauverne Delva met déjà à la disposition des réalisateurs de ce projet une vingtaine de carreaux de terre. Le maire de Thomonde puise de la simplicité du projet la force qui lui permet d'espérer un Plateau Central vert avec les capacités de se prendre en charge.
Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83268&PubDate=2010-09-06
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